-
Par DJDemonAngel le 27 Juin 2010 à 19:30
Note : ++
http://telepathemusic.com
http://www.myspace.com/telepathe
"Dance Mother" est un premier disque qui tient ses promesses mais nous laisse un peu dubitatif. Il faut dire qu’à l’origine, Telepathe est un duo dont le premier EP se voulait assez noisy. Alors
quand on s’aperçoit que Busy Gangnes et Shahin Motia ont choisi d’abandonner les expérimentations bruyantes et autres distorsions pour se tourner vers les voies de l’électronica, on est un peu
surpris par l’aridité de l’ensemble.
Difficile de dégager un sentiment plutôt qu’un autre dans la musique de Telepathe tant les compositions semblent traverser notre époque avec un sentiment de détachement quasi salutaire. Dès les
premières notes de So Fine, l’électro minimaliste de Telepathe nous plonge immédiatement dans une ambiance froide qui nous rappelle les balbutiements de la New Wave. Mais l’humeur des deux filles
de Telepathe ne semble pas être à l’hédonisme tant leur musique sonne comme un lendemain de fête trop difficile. Dans ces conditions, on a du mal à accrocher à l’electro-clash de Chrome’s On It,
seule ombre au tableau de ce disque austère.
Mais au milieu de cette ascèse, on retrouve certains éléments de style de TV On The Radio – David Sitek a produit "Dance Mother" - sur In Your Line, tant le morceau pourrait sonner comme une
chute de studio du groupe. Batterie tribale, synthétiseur vaguement réverbéré et voix distanciées sont au cœur de ce titre qui constitue indéniablement la réussite de ce disque en demi-teinte.
Parmi ces atmosphères sobres on gardera aussi Lights Go Down dont les blips concassés tentent une sortie progressive de ces ambiances glaciales. Cette touche de concupiscence sera de courte
durée, le reste du disque retombera rapidement dans sa distance ultra raisonnable.
Ce premier disque d’une nouvelle sensation de ce début d’année est plutôt bien ficelé, malgré un ton impassible qui risque de se finir aussi par une distance de notre part. Gageons qu’au delà de
la performance technique, Telepathe saura mettre une touche de sensualité dans son prochain album.
Par Mathieu
permalink
Origine du Groupe : North America
Style : Electro Pop , Drum & Bass , Psychedelic
Sortie : 2009
Tracklist :
01. So Fine
02. Chrome's on It
03. Devil's Trident
04. In Your Line
05. Lights Go Down
06. Can't Stand It
07. Michaël
08. Trilogy : Breath Of Life, Crimes And Killings, Threads And Knives
09. Drugged
Link Censored DMCA request
-
Par DJDemonAngel le 27 Mai 2010 à 16:58
Note :
http://www.myspace.com/r0rshak
Origine du Groupe : North America
Style : Electro , Drum & Bass , Downtempo
Sortie : 2007
Tracklist :
1. Lisa's Song - Feat. Lisa Shaw
2. Fate or Faith - Feat. Julee Cruise
3. A Forest - Feat. Chantel Claret
4. Golden Cage - Feat. Julee Cruise
5. Rescue Me - Feat. Wendy Starland
6. Interlude # 1
7. Be There
8. Love & Pride - Feat. Wendy Starland
9. Heist
10. I Don't Want (A Remake) - Feat. Julee Cruise
11. Window Pain - Feat. Julee Cruise
12. Trust (Alternative Mix) - Feat. Mark HolmesWhile Kosheen took drum'n'bass to the mainstream club and Pendulum twisted it into something approaching fist-pumping, arena rock, Ror-Shak want to become the Zero 7 or Röyksopp of drum'n'bass. Members DJ DB and Shaun Morris bring the genre into the lounge on their debut album, Deep, a laid-back and often spacy effort that works best in the background thanks to some cringe-worthy words. Luckily, these producers have great taste in vocalists with Naked Music veteran Lisa Shaw supplying the soul while David Lynch's muse Julee Cruise supplies the previously mentioned spaciness. Morningwood frontwoman Chantal Claret does an excellent job on this slowly building cover of the Cure's "A Forest," but it's the lesser known Wendy Starland who comes in first with her jazzy, Billie Holiday inspired voice gracing two cuts. Ror-Shak's rich, warm soundscapes and their infectious drum'n'bass rhythms would be just as listenable as instrumentals, so even with all the beautiful voices, Deep would be better off stripped of some hippy, trippy, and trite words.
by David Jeffries
-
Par DJDemonAngel le 26 Mai 2010 à 14:29
Note : +
http://www.myspace.com/realbloodofheroes
Origine du Groupe : North America
Style : Alternative Fusion , Indus , Post Rock , Drum & Bass
Sortie : 2010
Tracklist :
01. Blinded [04:15]
02. Chains [04:36]
03. Salute To The Jugger [03:31]
04. Breakaway [06:19]
05. Transcendant [04:08]
06. Repositioned [05:49]
07. Remain [03:33]
08. Wounds Against Wounds [03:08]
09. Descend Destroy [08:48]
10. Bound [07:30]
11. Drift [04:01]Somewhere between the chaos of the most extreme metal on the planet and the trippiest ambient electronica and chill-hop lies a musical netherworld ripe for exploration. Genre-testing Brooklyn experimentalist extraordinaire Bill Laswell has made a life of testing these waters, whether bringing together funk keyboard titan Bernie Worrell and guitarist Buckethead, remixing Ozzy Osbourne and Herbie Hancock, or collaborating with artists as varied as DJ Krush and Serj Tankian. On this project, he joins with guitarist Justin Broadrick of industrial pioneers Godflesh and more recently Jesu, electronic artists End.user and Submerged, vocalist Dr. Israel and others for a case study in unrestrained musical beat mining. Prong and Fear Factory, as well as ’90s acts like Scorn and Ultraviolence have explored these musical chasms by remixing metal or combining digital and analog extremes to craft unique and eclectic forms of electronica. But these 11 tracks are new testaments to the power of true crossover experimentalism. Songs like “Remain” and “Descend Destroy” reveal the raw, groove-laden possibilities of what can happen when technology collides with open-minded artists unafraid to combine punk, metal, industrial, ambient, hip-hop, dub and other musical hybrids. It’s heady stuff that’ll please the musical intelligentsia but avoids falling into the noise trap, remaining accessible enough to pass as artsy cocktail music.
By Dave Wedge
-
Par DJDemonAngel le 7 Avril 2010 à 13:30
Note :
Sortie : 2003
Style : Nu-Jazz , Drum & Bass , Electro
Tracklist :
1. Groove 2 U
2. Female intuition thing
3. Jazz noir
4. Body greed
5. Struggle dance
6. Use me
7. Boy from Ipanema
8. Ice cold
9. Don't worry
10. Small black dress
11. Female intuition thing (Hectic mix)
Nelli Rees est une chanteuse russe à la voix sensuelle accompagnée par une fusion de jazz, hip-hop, funk et drum'n'bass. Qu'elle chante en anglais, en russe ou en français, son trip-hop rythmé devrait savoir séduire les amateurs de musique recherchée.
par Jérôme
-
Par DJDemonAngel le 4 Décembre 2009 à 10:28http://www.myspace.com/undergang8#
« Mind on, TV off ». Un véritable « électro-choc » s’offre à nous dans l’univers électro actuel. Un phénomène qui prend de l’ampleur chaque jour. Undergang cultive cependant l’originalité avec des textes engagés sur des musiques et des sons variés mélangeant électro-jungle et rock. Un talent récemment découvert lors du printemps de Bourges. Pour preuve, un seul homme et un savoir faire déconcertant. Cédric Gleyal est le seul maître à bord. Il connaît bien son affaire et maîtrise une multitude de machines mixant plusieurs pistes à la fois, tripotant une armée de boutons. On ne s’ennuie pas une minute. Le chant, les scratches, la prog des machines, le sampling, les guitares, basses, batteries et claviers sont gérés par un véritable expert. La ville de Toulouse reste sa principale muse où réside la diversité. Le métissage des cultures et la scène toulousaine hissent le prodige au plus haut. Seul sur son album, pourvu de plusieurs bras probablement, la pieuvre d’Undergang utilise également son organe vocal. Des sons très riches (sonorités orientales...) accompagnés par des textes qui le sont tout autant. « Du son, du sens, du débit et des DB ». Les textes sont rapés avec une diction implacable. Imaginez Rockin’ squat sur des pistes électro ! Une énergie comparable et de nombreux thèmes qui tiennent à cœur ces deux MC’s. « L’éducation à travers les médias » extrait du premier album d'Assassin, intitulé "Le futur que nous réserve-t-il?" est comparable et complémentaire à « Alternative ». En effet, la cible est la télévision et son danger à force d’en consommer. Dépendance, aveuglement face à une jeunesse qui a tendance à faire son éducation à travers cette dernière. Consommation et protection de l’écosystème au programme. Une préoccupation abordée sur « Aléas des mots » qui présente parfaitement les croyances et les opinions du toulousain, issu de "la génération hardcore verbal qui réfléchit par la violence des mots". La force des textes est parfois accentuée par des « slogans » américains amenant une puissance supplémentaire à cet album transpirant déjà l’énergie. Undergang se dope au décibel. Les textes sont donc mis en avant et occupent une place toute aussi importante que celle de la musique. Cette dernière est un véritable vecteur d'information qu'il qualifie de "message littéraire et musical". Chacun peut tirer des conclusions quelles qu'elles soient sur l'actualité afin de créer un véritable débat. Au final on se demande tout de même qui est la machine. Une ascension en un temps record. Impressionnant !
Fab°
permalink
Download
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique