• http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/2/8/5413356335828.jpg

    http://www.myspace.com/kalylivedub

    Origine du Groupe : France

    Style : Electro Dub

    Sortie : 2008



    Par neya  pour http://www.nizetch.fr



    Compté parmi les délaissés de la vague « Növö-Dub » comme certains aimaient à l’appeler au début des années 2000, Kaly Live Dub a toujours été comparé à ses confrères du label Jarring Effects
    Label (High Tone et consorts). Mais déjà, l’album «Répercussions» laissait entrevoir un style bien particulier, bien que pas encore totalement assumé. Avec l’album « Fragments », Kaly Live Dub
    ressemble à du Kaly Live Dub, un point c’est tout.



    Utiliser la basse, le rythme; c'est ce qui a toujours fait mouche chez kaly live dub, une sorte de don chez eux, vous êtes porté par la musique. Une éternelle envie de sentir votre nuque frémir
    sous les coups qu'assènent les instruments, cette envie de faire danser l'auditeur, d'imprimer un mouvement perpétuel sur votre corps, tout en envoyant valdinguer votre esprit dans la
    stratosphère. Pour ce nouvel opus des lyonnais c'est encore le cas, la claque est de taille… Un son puissant, lourd, Breakbeat, Dub… Un Indus-Dub Électro mixé par l’inévitable Fred Norguet (Spicy
    Box, Lofofora…) À l’inverse des précédents albums qui sonnaient un peu plus creux sur la longueur, « Fragments » prend une consistance extrême. Une consistance mais aussi une rêverie continue;
    très mécanique par moment cet album semble révéler l'âme des machines sur lesquelles il fut créer. Comme dans un combat maitrisé, celles-ci étalent tout leur talent pour nous fournir un son
    extraordinairement bon!

    Cluster pose d’emblée le décor, un décor très indus, un son dubstep sur ce morceau. Un morceau qui se confond avec les dernières production de High Tone et de Jarring en général. Une ambiance que
    confirme très vite Broken Atom : basse pesante, samples choisis (avec beaucoup moins de samples ethniques : enfin !), ca cocotte dub à souhait. Tous les ingrédients sont là. The crumb, le
    meilleur morceau de l'album selon moi avec ces skanks des anciens temps, Magnetic Dust confirme le penchant Dark industriel du groupe. Fragments marque un temps de pause dans l’album avant de
    repartir de plus belle. Les morceaux s’enchainent jusqu’au Breakbeat sauvage de Ravmone.exe, véritable petit bijou digne d’un Tobin; et affirmé sur certaines productions parallèles au groupe
    (Hybrid ou Uzul). « Fragments » constitue la pièce parachevant l’identité du combo lyonnais, une pièce de choix, le plat de résistance en somme…à quand le dessert ?

     







    Tracklist :

     1. Cluster

     2. Broken Atom

     3. The Crumb

     4. Magnetic Dust

     5. Fragments

     6. Silent Moment

     7. Cross Rulings

     8. Sample's Squall

     9. See No Sense

    10. Comma

    11. Ravmone.Exe

    mp3


  • http://static.bandeapart.fm/img/critiques/8710-300c.jpg

    http://www.myspace.com/deadbeatcomputermusic

    Origine du Groupe : Canada , Germany

    Style : Electro Dub , Reggae

    Sortie : 2008



    Scott Monteith chatouille mes oreilles depuis presque 10 ans. C’est en 2001, lorsqu’il sort Primordia, pièce atmosphérique et deep, que mon regard se pose vers les productions berlinoises.
    Pourtant, ce premier essai établissait seulement les bases du son de Deadbeat, Canadien marchant directement dans les traces fraîches de Pole et de Basic Channel. Désormais installé à Berlin,
    l’heure de la notoriété a sonné.



    Passant par des phases de productions épurées et organiques (Wildlife documentaries) puis rythmiques et technoïdes (Journeyman's Annual), Scott à toujours eu les idées claires. Tout du moins,
    Roots and Wire le démontre par sa haute qualité et, si l’on ose les formules pompeuses, sa grande maturité. Toujours attaché à ses racines dub qui portent l’album sur toute sa longueur, et plus
    particulièrement les titres accompagnés de Tikiman (Rise Again, Babylon Correction), l’intelligence du tracklist amène progressivement l’auditeur à traverser les frontières électroniques. Dub,
    dubstep, house pour arriver à une techno dubby où tout est finement haché et modelé à travers sensibilité et bon goût : la touche berlinoise, la douceur soyeuse des textures, la rondeur des
    kicks, la profondeur des infrabasses et le goût modéré pour les incursions fugaces chaudes issues de la world music.



    Deadbeat est constant en terme de qualité mais signe ici son meilleur opus, parfaitement inscris dans l’air du temps, avec une petite note techno dubstep palpable. Ce style qui a ébranlé les
    musiques électroniques, aura finalement réussi à infiltrer la sphère de la techno minimale. Deadbeat en a toujours fait partie sans y être totalement intégré. En continuant à évoluer avec son
    époque, sans omettre la capacité à hypnotiser les dancefloors, il garde toujours ses racines roots, et les fait perdurer dans ce style où le dub a - lui non plus - jamais eu sa place.



    Chroniqué par Kiteklat pour http://www.dmute.net



    Tracklist :   

    01 - Rise Again

    02 - Roots and Wire

    03 - Grounation (BerghainDrum Jack)

    04 - XbergGhosts

    05 - Deep Structure

    06 - Night Stepping

    07 - Sun People (Dub Divisionaire)

    08 - Babylon Correction

    mp3


    Tell a Friend



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  • http://www.kompaktkiste.de/cd/_label/maurizio/bmd2cd1.jpg

    http://basicchannel.com

    http://www.lastfm.fr/music/Rhythm%2B%2526%2BSound

     

    Origine du Groupe : Germany , U.K , Jamaica

    Style : Minimal , Electro Dub

    Sortie : 2003

    media player

    Like writer Thomas Pynchon, Berlin producers Mark Ernestus and Moritz von Oswald notoriously maintain an invisible media profile by refusing to allow photos of themselves and direct quotations to
    be published. This self-effacing stance is, however, indirectly proportional to the degree of influence they’ve wielded over the past ten years, as their work has single-handedly transformed the
    electronic dub landscape since the early 90s. In addition to their landmark series Basic Channel, the other label projects with which they’ve been involved include M (Maurizio), Main Street,
    Chain Reaction, Rhythm and Sound, and Burial Mix. To therefore state that Ernestus and von Oswald have had a profound impact upon the evolution of electronic music styles and production methods
    over the past decade would be an absurd understatement. Basic Channel and Chain Reaction releases fashioned magnificent takes on Detroit-influenced Berlin techno heavily inflected with 70s reggae
    and dub elements that must now be considered seminal.



    In recent years, Ernestus and von Oswald have shifted their focus to a purer invocation of reggae dub, one that overtly resuscitates a 1970s style but reanimates it by infusing it with modern
    electronic production techniques. In terms of CD releases, the 1998 Burial Mix album Showcase featured Tikiman’s (Paul St. Hilaire) vocals, and was followed by 2001’s Rhythm & Sound, a
    sublime collection of ten tracks highlighted by a single vocal cut, ‘Smile,’ featuring Savage. Fans of those releases will be overjoyed by the joint release of Rhythm & Sound w/ the artists
    and Rhythm & Sound the versions, with each offering eight stunning tracks of electronic reggae-dub. The hook here is that the first recording deploys the talents of seven different singers
    (Lloyd Barnes adopting The Chosen Brothers guise appears twice) while the second presents the same set of songs as dubbier instrumentals with only ghostly echoes of the vocals retained. As in the
    past, Rhythm & Sound w/ the artists compiles tracks released on vinyl over the past three years and recorded in New York, Berlin, and Jamaica. It features Paul St. Hilaire again, but now
    joined by reggae legends like Cornel Campbell, Shalom, The Chosen Brothers, Love Joy, Jennifer Lara, and Jah Batta.



    Typically, huge textural waves of hiss envelop and surge amongst the tracks’ elongated, supple grooves. Classic echo and dub treatments infuse the songs alongside submersively deep bass, snare
    hits, basic hi-hat patterns, and offbeat keyboard accents. Ernestus and von Oswald restrainedly use minimalistic arrangements which thereby make the subtlest enhancements (like Paul St. Hilaire’s
    guitar on ‘Jah Rule’ and the saxophones on ‘Mash Down Babylon’) assume greater significance. ‘King In My Empire’ begins things on a stunningly high note with Cornel Campbell’s gorgeous, often
    multi-tracked vocals paired with a majestic backing track. ‘Queen In My Empire’ follows, essentially a variation of the first song with its faster arrangement offset by Jennifer Lara’s laconic
    delivery. At times, the vocals resonate through waves of echo and delay; the ominous ‘We Been,’ for example, features Shalom’s vocal lines not merely doubled but tripled, even quadrupled, while
    the multiple layers of Love Joy’s sublime vocals form a veritable chorus on ‘Best Friend.’ Certainly the seven singers possess different styles and timbres yet the unifying instrumental
    conception, so consistently maintained throughout, tends to underemphasize those differences.



    The two Rhythm & Sound recordings fascinatingly testify to a stunning convergence of Berlin electronica and Jamaican reggae which comes off sounding completely natural. The lyrical content
    covers familiar reggae territory (with repeated mentions of Jah, suffering, prophecy, and Babylon) and consequently firmly anchors the sound, distracting the listener’s attention away from the
    seductively subtle instrumental touches. While the compelling presence of its vocalists makes Rhythm & Sound w/ the artists understandably register as the more distinctive of the two
    releases, Rhythm & Sound the versions is strong too. Naturally the focus shifts to the production and engenders a greater appreciation thereof. With the vocals removed, the literal connection
    to reggae recedes and the Berlin electronic dimension moves to the forefront, tension thereby generated by the tracks subsisting in a suspended interzone between the two. One’s attention fixates
    more clearly upon the blurred, aquatic density of the sound and its rippling, atmospheric depths, and suddenly the distance separating Rhythm & Sound the versions from Chain Reaction releases
    like Porter Ricks’ Biokinetics and Fluxion’s Vibrant Forms II begins to seem small indeed. How strange and wonderful it is that in 2003 two Berlin producers should prove so adept at breathing
    such incredible new life into a decades-old style whose roots are so deeply embedded in Jamaican culture.

    by: Ron Schepper

    permalink



    Tracklist :

    01. King In My Empire - w/ Cornel Campbell

    02. Queen In My Empire- w/ Jennifer Lara

    03. Jah Rule - w/ Paul St. Hilaire

    04. We Been Troddin - w/ Shalom

    05. Mash Down Babylon - w/ The Chosen Brothers

    06. Music Hit You - w/ Jah Batta

    07. Best Friend - w/ Love Joy

    08. Making History - w/ The Chosen Brothers

    mp3


    Tell a Friend



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  • http://www.comingrecords.com/images/iupload/High-Tone-Out-Back199eccec-90dc-425f-91e6-d7a481b4b476.jpg
    Note :
    http://www.hightone.org
    http://www.myspace.com/hightoneofficialsite
    Origine du Groupe : France
    Style : Electro Dub , Dubstep , Breakbeat
    Sortie : 2010
    Tracklist :
    Dub Axiom
       1. Spank
       2. Dirty Urban Beat
       3. Dub What
       4. Liqor (feat. Oddateee)
       5. Liqordub
       6. Rub-A-Dub Anthem (feat. Pupa Jim)
       7. Fly To The Moon
       8. Boogie Dub Production
    No Border
       1. Space Rodeo (feat. Ben Sharpa)
       2. Bastard
       3. Home Way
       4. Propal
       5. Uncontrolable Flesh
       6. Ollie Bible
       7. 7th Assault
       8. Altered States
    00000000000000DOWNLOAD
    Après un crochet vers la scène sound system dub avec deux coffrets vinyle : « High tone dub box » et « Dub invaders  », High Tone revient à son cheval de bataille : l’album. Out Back, c’est son nom sera disponible le 17 mai en double digipack ou en triple vinyles.

    Présenté en deux versets, intitulés Dub Axiom et No Border, cet album présente les deux faces du groupe, l’une liée au sens large à la musique dub et l’autre à l’expérimentation sonore. Varié, urbain et moderne Out Back ravira les amateurs de gros sons dansants et enflammera à coup sur les foules lors des lives ; il satisfera tout autant les amateurs de bidouillages sonores et de fusion improbables par son autre facette.
    Procédons par ordre et consacrons nous d’abord à Dub Axiom. Cette première partie, avec son nom aussi tranché, pourrait faire penser que les lyonnais ont enfin sortit leur album strickly dubwise… mais on n’y est pas tout à fait. Clin d'oeil à Bill Laswell  et sa compilation de 1996  ou pas, High Tone présente sur Dub Axiom  sa vision actuelle du dub. Un dub fait d’influences multiples, modernes et diverses (dub stepper, dubstep, hip-hop, breakbeat), un dub urbain au son lourd et dansant. Un mélange entre ce qu’ils ont pu faire durant leurs débuts et la récente scène « bass culture » anglaise.
    Les morceaux de cette première partie sont largement basés sur des riddims comme il est de tradition dans le dub, une façon pour les croix-roussiens de marquer leur attachement à ce style que ne leur rend pas toujours… High Tone apporte sa touche personnelle dans le travail des riddims, en effet ceux-ci sont déstructurés et retravaillés en cours de morceau, ils sont en constante évolution et se transforment, passant d’un son à l’autre.
    L’introduction par Spank, dont la vidéo réalisée par Led Pipperz a été relayée sur les réseaux sociaux, établie bien d’ailleurs ce nouveau rapport de force au sein de leur musique (ça avait déjà un peu débuté sur Underground wooble); le morceau débute sur les bases d’un stepper urbain, renforcé à grand coup de distorsion et d’écho pour se transformer en une vision électro/dubstep, une métamorphose qui se fait progressivement au fil de l’eau. C’est, d’ailleurs, le cas d’une grande partie des morceaux d’Out back : leur fin est explosive et fait remonter à la surface les vieux démons (on sait que les HT ont été insipiré par ce milieu) des free parties où électro, drum and bass, hard tek et prémices de dub se mêlaient. High Tone réactualise ce concept en y ajoutant même des sonorités dubstep et breakbeat. Du coté du dub on retrouvera donc une fusion quasi permanente entre les composantes dub (riddim, skank, reveb, echo, effets…) et une autre forme de musique… souvent du dubstep comme dans Spank ou Dub what ou encore hip_hop comme dans Liqor en featuring avec Oddateee. À noter le très bon morceau en compagnie du MC de Stand High (Puppa Jim) : « Rub a dub Anthem » qui est un bon stepper inspiré et dédié aux sounds et dont les dubplates risquent de tourner sur les sonos dans les prochaines sessions. La voix et le timbre si caractéristique du MC sublime le morceau en un hymne (c’est d’ailleurs le titre). A souligner aussi le très bon dub dirty cosmique qu'est Fly To the moon qui prépare la transition vers la deuxième partie dans une style stepper électrique.
    Une très bonne première partie de l’album qui confirme qu'High Tone sait faire du bon son, du son puissant et novateur toujours dub mais sans rentrer dans le carcan psychorigide des puristes.

    High ToneChangement de cap sur No Border, où High Tone s’essaye à des nouvelles fusions. On retrouvera un certain nombre de guitares saturées et des morceaux ou l’ambiance prime plus que l’efficacité rythmique. On appréciera cette nouvelle facette du groupe qui démontre encore une fois leur talent. Un talent exprimé sur des versants rock et électro ambient. Sur cette partie les atmosphères sont plutôt sombres et apocalyptiques, le coté obscure !? De nouveaux instruments/samples font leur apparition comme des sons de violons, des contrebasses et des structures qui ne correspondent pas à l’image que l’on se fait de High Tone… Ces digressions sont plutôt inhabituelles mais elles se prolongent souvent par un retour au son de base des lyonnais, entre dub et électro mouvementée comme sur « Uncontrolable Flesh » ou les contrebasses du début cèdent leur place au fur et à mesure à un son électro dirty. Sur « Ollie Bibble », où vous noterez le jeu de mot en référence à la culture skate (culture urbaine again), l’expérimentation s’oriente vers des sons à la limite du glitch et rappelle l’univers déjanté de Autechre ou de AFX, le son est déstructuré, haché, mixé et malgré tous les traitements subit semble rester en vie, comme un cœur qui repart après un passage par zero pulsation/minute (cf votre série hospitalière favorite). La fin du disque et plus particulièrement « 7th Assault » sonne très rock, un long morceau qui fait penser à ce qu’a pu faire Ez3kiel sur Battlefield ou encore à la fusion des rouennais normands de Guns of Brixton …
    La partie No border regorge de nouveautés pour les lyonnais, ils démontrent ici leur savoir faire et à coup sûr se sont fait plaisir en réalisant des morceaux complètements différents.

    High Tone poursuit sa lancée dans ce dub urbain qu’ils affectionnent tant, véritable concentré d’influences digérées. Out Back est clairement un des albums les plus surprenants du groupe lyonnais, a écouter sans modération et a apprécier en live parce que c'est toujours mieux !
    Par niz
    permalink

  • http://www.nizetch.fr/public/images/niz/2010/CoverFront.jpgNote : ++

    http://www.myspace.com/metastazmusic
    http://www.tazart-music.com

    Sortie : 2010
    Style : Electro Dub

    Tracklist :
    1. Ghost & Assassin
    2. Simpsong
    3. Orient Folk
    4. The Emperor
    5. Snakes
    6. Son Of Light
    7. I'm
    8. Evil
    9. Flames In The Rain
    10. Bagdad's Breath
    11. Draw Me A Rainbow
    DOWNLOAD1.gif

    Creative Commons License





    Voila bientôt 3 ans que nous n'avions plus entendu les productions de Metastaz. Après le cyber succès de Anekoik Pressure, Thomas Simoës aurait pris le temps d'affiner son style, de cajoler et de fignoler ses productions pour revenir en ce début d'année 2010 avec ce nouvel opus : Orient Dub Express.

    Avec une valise déjà bien pleine, Metastaz nous offre ici son 4ème album. Après la parution de electrochoc cérébral, l'Ep Conquest et Anekoik Pressure, le natif de St-Étienne fait quelques apparitions remarqués dans les compilations New (Dub) Excursion et French Dub System en 2008, ainsi qu'une série de concerts, notament en première partie de Fumuj, Zenzile ou encore Fedayi Pacha.

    Depuis quelques mois déjà, le retour d'un nouveau live amorce la sortie de l'album Orient Dub Express. Un album qui représente une maturité affirmée par la recherche de nouvelles sonorités et une véritable ouverture concernant les styles musicaux qu'il visite. En effet, si l'album composé de 11 pistes ne décevra en aucun cas les amateurs de dub, car c'est encore ici la véritable base du projet Metastaz, l'artiste révèle un fort interêt pour le hip hop, les sonorités brésiliennes et dynamise ses productions par un renouveau de son pannel instrumental. Certaines pistes comme Son of light et Orient folk témoignent donc de la maîtrise de ce que l'on pourrait appeler le dub metastasis. Mais Metastaz sort ici des terrains battus pour nous révéler ses talents. On remarquera d'ailleurs la très appréciable track Simpsong, en collaboration avec le groupe Brésilien Mamelo Sound System, envoûtante et décalée. À noter aussi les nombreux featuring avec des Mc de talent, Mc Miscellaneous (Fumuj) et Blu Rum 13 (Oneself). Toujours dans le changement, Metastaz redonne de la force à ses compositions grâce à des riffs énergiques et un travail de finitions de longue haleine. Bref, Orient Dub Express mélange les genres avec cohérence et souplesse et ne manque pas de surprendre.

    Quant à l'artwork, c'est un travail d'orfèvre que nous offre Stan (www.stan-gd.com), graphiste et v-jay de Metastaz, qui nous a habituée a des illustrations d'une grande qualité.
    Un album qui s'annonce donc comme étant un petit coton-tige bien sympathique pour commencer cette année 2010 en beauté ! On compte sur vous pour l'apprécier et n'hésitez pas à le faire partager!

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