-
Note : +
http://www.myspace.com/magicalanjali
Like label mates, Cornershop, Anjali Bhatia ? as lead riot grrrl in the Voodoo Queens used to make clattery, two-chord noise-pop but has now gone beat-crazy and soundscapist. And, again like
Cornershop, the reinvention is definitely worth celebrating. Following on from last year?s collection of EPs, Sheer Witchery, her self-titled debut finds Anjali drawing a skewed lounge-pop sound of
arrangements rooted as much in Bollywood themes and 60s soundtracks as funk and hip-hop. So while strawberry mousse rides on hefty breakbeats, it?s made truly cinematic by string flurries and a
synthesised choir chorus. Turquoise and Blue, meanwhile, is kitsch, queasy listening underpinned by echoing dub beats and exotic keyboard fx, reminiscent of Baby Fox, only not rubbish. Elsewhere,
she minds the same shivery spy-film vibe that Goldfrapp toyed with on the Felt Mountain LP, but crucially is far better at updating John Barry-isms without owing considerable debt to Portishead.
Part of the power is down to Anjali?s voice, at times almost identical to that of AWOL genre-masher, Nicolette. And while the tone of her music is different, Anjali shares with Nicolette a
fearless, anything-goes funkiness, and an ability to conjure a groove and soothe the soul simultaneously. It?s quite a talent.
From Official Website Anjali
Origine du Groupe : U.K
Style : Electro , Trip Hop , Downtempo , Lounge
Sortie : 1999
Tracklist :
1. Feline woman
2. Maharani II
3. Juju
4. Aquila
5. Triton
6. Maharani I
7. Astra
8. Aquila B
9. Kalpna
-
Note :
http://www.afrisson.com/Lesotho-1608.html
The album ‘He O Oe Oe!’ by the Sotho singer Puseletso Seema, backed by the group Tau Ea Linares, translated ‘King of Buffaloes, was originally released in 1985 by Globestyle, the UK
label of Ben Mandelson and is long out of print. The recordings on this album are unique because Ben, as a passionate music aficionado, arranged for the meeting of Puseletso Seema and Tau Ea
Linare, who normally record separately.
Sotho traditional music is an integral part of Sotho social education and traditionally links hearing with the understanding of the natural and social worlds. The Sotho describe instruments as
either liletsa tsa matsoho (those sounded by the hand) or liletsa tsa molomo (those sounded by the mouth). The former category includes the moropa and skupu drums, these days often made from oil
cans because of scarcity of wood. The latter category includes the lesiba, a mouth-resonated stick-zither sounded by blowing. The primary use of the lesiba is in cattle-herding; bird sounds and
actions are seen to affect cattle; these sounds can be imitated on the lesiba and the instrument is thus used to control the animals’ behaviour. The whistles and yipping are herdboy’s calls as
recorded for the particular song.
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Origine du Groupe : Lesotho
Style : World Music
Sortie : 1985
Tracklist :
1 He o oe oe !
2 Leshano
3 Vatse halenone
4 Ha motsoane
5 Mathabo
6 Tsetala Linare
7 Thaba tsepe
8 Katla ka sotleha
9 Bajoetse saki
10 Kesetse mahlomolenu
-
Note : +
http://www.myspace.com/alexandrinahristovofficial
Alexandrina Hristov' musical style too hard to define, but falls between acoustic pop, modern rock, alternative, jazz and soul, with innovations in the composition and lyrics. Alexandrina often
appears on stage with a band instrument, but she supports his voice-piano recital in the formula. Regarding his musical preferences, Tori Amos has prevailed, which shares features such as
sensitivity and versatility of voice, to play the piano virtuosity and lyrical sensitivity. Her first album is called "Om de Lut" (Man of Clay), and was released in Romania on April 9, 2009,
representing a collection of songs old and new.
Alexandrina (real name: Alexandrina Hristov), is a singer/songwriter and painter from the Republic of Moldova. Her first single, “Fata merge pe jos,” took the Romanian charts by storm in 2006.
With her original style and great vocals, Alexandrina has gathered a strong fan base, even before the release of her first album. Her musical activity includes shows in small clubs in Bucharest,
as well as prime-time TV appearances. Alexandrina writes and performs in Romanian, Russian and French. Her first album is "Om de lut" (2009).
par vishtaspa
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Origine du Groupe : Romania
Style : Alternative Fusion , Nu-Jazz , Trip Hop
Sortie : 2009
Tracklist :
01. Printre Flori (3:03)
02. De Cand Am Plecat (4:01)
03. Undeva (3:48)
04. Om de Lut (4:19)
05. Roule Taxi (2:46)
06. Femei Dietetice (4:40)
07. Noi 2 (4:17)
08. Numai Tu (3:27)
09. Fata Merge Pe Jos (3:09)
10. 1 2 3 (3:53)
11. La Russe (4:04)
12. Maria (de Leagan) (1:57)
13. Numai Tu (Remix Dan Handrabur) (3:29)
-
Note :
http://www.myspace.com/officialisiahmentor
Les plus passionnés d’entre vous le connaissent peut-être déjà sous le pseudonyme de Lilly Melody pour avoir sorti dans les années 80, un album intitulé "Give It To Me" dans un registre Early
Digital et quelques singles sortis sur le label Firehouse. Près de 20 années plus tard, il revient (enfin !) sur le devant de la scène avec un nouvel album et un nouveau pseudo : Isiah Mentor !
Un retour très attendu puisque l’artiste a amorcé un virage artistique, privilégiant dorénavant un son plus roots et des textes "conscients".
L’album intitulé "Rasta Government" vient de sortir sur le label Village Roots et propose parmi ses 16 titres, une combinaison avec la rebelle Tanya Stephens ainsi qu’une autre accompagnée du
singjay Turbulence.
par Reggae.fr
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Origine du Groupe : Jamaica
Style : Reggae
Sortie : 2009
Tracklist :
1. One love 4:04
2. First class feat Turbulence 4:09
3. War against the poor 4:23
4. Rasta government 4:02
5. Cry Africa 4:20
6. Fight fight fight 3:42
7. Bring it to them 4:37
8. My world 4:28
9. Rasta man 3:40
10.Save me now Jah 3:01
11.Take I away 3:42
12.Show them father 3:21
13.Don't mess with my brain 4:30
14.Queen for life 3:52
15.Show me 3:07
16.Threes company feat Tanya 3:37
-
Note :
http://www.myspace.com/oumousangare
Comme toutes les stars véritables, dans n’importe quel style de musique, Oumou Sangaré doit sa place dans le panthéon ouest-africain à quelque chose qui dépasse largement la capacité de bien
chanter.
Elle écrit et compose ses chansons, critique la réalité sociale, défend les droits des femmes, représente publiquement sa génération et son sexe. Bref, Oumou est plus qu’une simple "chanteuse".
C’est une sorte de phénomène, parce qu’elle incarne des valeurs et des luttes très importantes pour beaucoup de gens, parce que c’est une Africaine et surtout une femme africaine, qui dit sa
façon de penser sans la moindre peur.
Oumou Sangaré est née à Bamako en 1968, ses parents ayant émigré de la région-sud du fleuve Niger, le Wassoulou, vers la capitale du Mali en plein développement. Sa mère, Aminata Diakité,
chanteuse également, devait, comme la plupart des femmes de sa génération, partager son mari avec deux autres épouses. Cette confrontation formatrice avec la polygamie et la souffrance qu’elle
peut causer a beaucoup marqué la petite fille. Sa mère l’a poussée à travailler son précieux talent de chanteuse, lui murmurant par exemple au moment où, terrifiée, elle allait monter en scène au
stade omnisports de Bamako, pour sa première apparition publique à l’âge de six ans, "Chante comme si tu étais à la maison, dans la cuisine." Après avoir été membre de l’Ensemble instrumental
National du Mali, où se sont formés beaucoup de grands musiciens du pays, Oumou, à la demande du vétéran du Super Djata Band, Bamba Dembélé, est partie en 1986 accompagner sa troupe de
percussions traditionnelles Djoliba en tournée en Europe. Après cette brève incursion dans la vie de musicien, elle est rentrée chez elle avec la détermination exceptionnelle de former son propre
groupe et de créer sa propre musique basée sur les styles et les traditions de sa patrie ancestrale, le Wassoulou.
Pour des raisons qu’elle-même a du mal à bien expliquer, la région du Wassoulou a produit un nombre remarquable de grandes chanteuses depuis l’indépendance du Mali, acquise au début des années
soixante. Parmi celles qui l’ont fortement influencée, elle cite constamment les pionnières Coumba Sidibé, Sali Sidibe et Flan Saran qui, avec beaucoup d’autres, ont forgé un style de musique
bien particulier à partir des danses et des rythmes régionaux comme le didadi, le bari, le sigui et surtout le sogonikun, une danse traditionnelle, masquée, exécutée principalement par des jeunes
filles au moment de la moisson.
Ce style, aujourd’hui connu comme ‘wassoulou’, marie le tambour djembé et le karignan (un grattoir en métal) et catapulte les rythmes des danses traditionnelles de la région avec le son nerveux
mais vigoureux du kamalen n'goni (littéralement, ‘harpe des jeunes hommes’), instrument qui a joué un rôle-clé dans le développement du wassoulou.
Adapté par les jeunes de Yanfolila, au cœur du Wassoulou, à partir du donso n'goni, une harpe ancienne utilisée dans les rituels des chasseurs forestiers de la région, le kamalen n'goni symbolise
à plusieurs égards la jeunesse et peut-être la rébellion dans le sens rock‘n’roll du terme, mais au moins la notion de plaisir et de liberté.
En 1986, peu après son retour d’Europe, Oumou a commencé à travailler auprès de l’illustre arrangeur Amadou Ba Guindo. Avec un excellent groupe de musiciens qui comprenait Boubacar Diallo à la
guitare et Aliou Traoré au violon, Oumou et Amadou Ba se sont attelés à la création d’un son précis et très personnel, ancré dans la tradition tout en étant à la fois original et moderne. Oumou a
remplacé le violon traditionnel à cordes en crin de cheval, dit soku, par un violon moderne qui n’avait pas encore été utilisé dans une formation wassoulou et a introduit la calebasse ou fle
comme instrument de percussion.
Après deux ans de dur labeur et d’expérimentation, le groupe a obtenu un contrat d’enregistrement. Oumou et compagnie sont donc partis pour Abidjan, en Côte-d’Ivoire, où ils ont gravé
‘Moussolou’, six compositions originales d’Oumou, en sept jours aux légendaires studios JBZ.
A sa sortie en 1989, la cassette s’est vendue à plus de 200.000 exemplaires, le public et les pirates sont devenus fous et à vingt-et-un ans, Oumou s’est retrouvée star.
‘Moussolou’ (Femmes) est un classique de la pop africaine moderne. A sa manière, il représentait une sorte de révolution dans la manière d’enregistrer et de produire la musique africaine. Avec
leurs sonorités magnifiquement claires et rares, reposant sur des instruments traditionnels et en général acoustiques, Oumou et Amadou Ba avaient concocté une alternative viable à ce que l’on
percevait auparavant comme les seules options possibles : la ‘modernité’ marchant au synthé et à la boîte à rythmes ou l’inécoutable ‘obscurité’ du traditionnel bricolé en basse-fidélité. Cette
approche de la musique faisait également écho au combat plus profond de ses pairs pour une identité culturelle dans laquelle la tradition n’est pas éjectée, mais modernisée en gardant son essence
et sa force intactes. Oumou insiste sur le fait que, même si elle condamne les abus des coutumes traditionnelles comme la polygamie, elle n’est pas contre la tradition. "Regardez les vêtements
que je porte, dit-elle, est-ce qu’ils ne sont pas traditionnels ?"
Bien que l’incroyable succès de ‘Moussolou’ ait mis Oumou sur l’échiquier musical ouest-africain, ce n’est qu’après en avoir entendu parler, par hasard, par le légendaire guitariste malien Ali
Farka Touré en 1991 que le label britannique World Circuit a repris les droits de l’album hors d’Afrique et a commencé à construire la carrière internationale de la chanteuse. ‘Moussolou’ a été
extrêmement bien accueilli partout lors de sa sortie mondiale et Oumou, jamais à court d’inspiration, s’est mise à travailler sur les chansons de son second album ‘Ko Sira’ (Mariage aujourd’hui),
enregistré à Berlin et publié par World Circuit en 1993. ‘Ko Sira’ comprend ‘Saa Magni’, un émouvant hommage à Amadou Ba, disparu dans un accident de voiture. "La mort a foudroyé Amadou Ba
Guindo, chante-t-elle, la mort n’épargne aucun être, rien ne peut l’arrêter, même pas la célébrité."
Avec ‘Ko Sira’, Oumou a mis un deuxième succès à son palmarès et a consolidé sa renommée. Dans son pays les hommes politiques se sont précipités pour s’associer à ses opinions lucides sur la
moralité contemporaine, mais elle reste ostensiblement non-alignée. Elle a remporté de nombreux prix au Mali et ‘Ko Sira’ a été élu Album world music de l’année (1993) en Europe. Malgré la
naissance de son premier enfant, elle a entrepris d’épuisantes tournées en Afrique et en Europe et a fait sa deuxième visite aux USA en 1994 dans le cadre de la tournée collective d’Africa Fête,
jouant devant un public extasié au Summer Stage de Central Park, à New York.
Pour son troisième album, ‘Worotan’ (Dix noix de cola… c’est-à-dire le traditionnel prix d’une mariée au Mali), sorti en 1996, elle a travaillé avec Pee Wee Ellis, ancien saxophoniste de James
Brown et fidèle des Horny Horns, qui a apporté sa contribution enthousiaste mais respectueuse à la création de Sangaré. Nitin Sawhney, l’as anglo-indien de la guitare, a également prêté son
concours à l’album, surtout dans la dernière chanson, ’Djôrôlen’, l’une des compositions les plus touchantes d’Oumou à ce jour.
La raison essentielle de la popularité nationale, puis internationale, du wassoulou vient de ce qu’il offre, surtout aux jeunes, une alternative appréciable à la tradition ancienne et
principalement malienne des griots ou djélis, ou chanteurs de louanges. Tandis que les djélis font l’éloge des hommes importants et vantent la gloire de leurs ancêtres, les chanteurs wassoulou
abordent les soucis quotidiens dans leurs chansons. Les djélis adressent leurs louanges à un individu particulier (généralement un pilier de la société et de la communauté) dans l’espoir d’une
belle récompense, alors que les chanteurs de wassoulou chantent pour tout un chacun, sans penser à une quelconque rétribution financière. Le public reste assis pendant le concert d’un djéli en
l’écoutant calmement et respectueusement, les chanteurs de wassoulou s’attendent au contraire à ce que leur auditoire se mette debout et danse.
Imprégnée de cette perspective du wassoulou, Oumou Sangaré est assurément la star féminine des gens qui réfléchissent. Quand il s’agit de parler vrai, elle n’essaie jamais de se dérober à sa
tâche. Les mêmes thèmes reviennent dans tous ses disques : les combats des femmes dans une société musulmane dominée par les hommes, le conflit entre tradition et modernité, les joies et les
peines incompréhensibles de la vie et de la mort. Avec sa stature imposante, sa beauté provocatrice, son intelligence courageuse et sa voix extraordinaire, elle réussit à impressionner et à
étonner presque partout, que ce soit dans les rues de Bamako, les boutiques de Paris ou sur les scènes de concert internationales. Lorsqu’elle chante avec l’aisance et la puissance expressive
d’une Aretha Franklin ou d’une Patsy Cline, puis vous regarde droit dans les yeux en vous disant, "Je me battrais jusqu’à la mort pour les droits des femmes africaines et des femmes du monde
entier", vous vous rendez compte que vous avez affaire à quelqu’un de très spécial.
Si Oumou a quelque peu délaissé l’Europe ces dernières années, elle a occupé le devant de la scène en Afrique. Trois mois après sa parution en mars 2001 (uniquement en Afrique), son quatrième
album, ‘Laban’, était déjà disque d’or au Mali, avec plus de 100.000 cassettes officielles vendues.
En novembre 2001, elle a reçu le Prix de la musique 2001 de l’UNESCO/Conseil international de la musique pour sa contribution à "l’enrichissement et au développement de la musique, ainsi qu’à la
cause de la paix, de la compréhension entre les peuples et de la coopération internationale". En dehors de ses multiples tournées en Afrique de l’Ouest, elle vient d’ouvrir un hôtel à Bamako, au
printemps 2002.
Suite à une prestation époustouflante au Festival d’Essaouira en juin 2002, Oumou est de nouveau prête à remonter sur les scènes internationales. Durant l’été 2003, elle doit se produire dans
plusieurs grands festivals européens, dont Jazz à Vienne (en France), le festival Paleo (en Suisse) et le Womad (au Royaume-Uni).
En septembre 2003, World Circuit publie un CD-compilation des meilleurs titres, anciens et nouveaux, d’Oumou Sangaré, qui sera suivi d’une grande tournée internationale.
par Andy Morgan
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Origine du Groupe : Mali
Style : world Music
Sortie : 1993
Tracklist :
1. Kayini Wura
2. Sigi Kuruni
3. Mani Djindala
4. Saa Magi
5. Dugu Kamelenba
6. Bi Furu
7. Nawo Nawo
8. Ko Sira
-
Note :
http://www.myspace.com/larumeurofficiel
Quand il y a de l'agressivité en face, obligé de parler sur le ton de la menace, question de dignité.
Deux ans après le splendide L'ombre sur la mesure et dans l'attente d'un procès pour diffamation publique envers la police nationale, La Rumeur est de retour avec un disque offensif - évidemment
offensif. Son titre, sa pochette, ses sons et ses textes : tout converge vers le déchaînement d'une attaque violente mais précise. Car au-dessus de ce Regain de tension plane l'ombre du procès,
et derrière lui de la police, d'une justice souvent complice, de la politique sécuritaire, et finalement de tout ce qui tend à faire perdre Nom, prénom, identité...
En résistance à ces ombres, La Rumeur affirme justement plus que jamais son identité, bâtie autour de propos à double-tranchant, sans cesse perchés sur un "mince fil qui manque de casser d'un
coup"... La précarité de cet équilibre se ressent d'ailleurs souvent dans le timbre de la voix quand La Rumeur rappe à bout de souffle et avec les tripes, notamment Hamé (Ils nous aiment comme le
feu) et Philippe (Quand le diable est au piano). Mais c'est surtout dans les textes que La Rumeur joue au funambule, car les formules extrêmes se succèdent, notamment chez Philippe et Ekoué qui
entretiennent une violence exprimée par des insultes gratuites, des propos lapidaires, et des prévisions menaçantes. "De la confiture pour les porcs" : voilà ce qu'offre en somme La Rumeur. Car
pour les censeurs, radios, syndicats de police et autre Ministère de l'Intérieur qui douteraient encore de la haine que leur porte La Rumeur, chaque rime se dresse et la leur vomit en pleine face
: vulgairement certes, mais aussi avec poésie. Et le vacarme devient arme :
A nous le bruit, et ses effractions en série
Son sous-sol, ses clés d'acier, et ses clés de sol
A nous le bruit, à nous le bruit
D'une plume toujours aussi aiguisée et littéraire (tout comme celle de Mourad), Hamé s'adresse dans Inscrivez greffier au tribunal, "n’exprime aucun regret", et invoque contre sa propre personne
l'article 25 bis, alinéa premier : expulsion du territoire pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Cet excellent morceau solo, nourri entre autres du texte boucher La violence et l’ennui de Léo
Ferré, rejoint les couplets du même Hamé, dans P.O.R.C et le superbe Ils nous aiment comme le feu, tous obsédés par la censure et le procès à venir.
Pendant que la censure peine de tous ses efforts
Et que d'obscurs syndicats de porcs
En cas d'encombrantes bavures invoquent le coup du sort
Et nous convoquent leur état-major...
Dans un style beaucoup plus brut et quasi-parlé, Ekoué se charge d'enfoncer violemment le clou déjà planté par Philippe dans son réquisitoire Soldat Lambda, en faisant preuve d'un cynisme
incendiaire notamment dans Les mots qui me viennent : "et oui je siffle la Marseillaise, et je te baise, c'est comme ça". Le respect envers l'hymne national, envers la police, des concepts aussi
foireux que celui d'intégration ou des euphémismes de type "bavures", autant de Mots du maître "à suivre à la lettre" que pourrait recenser Hamé pour mieux leur "tordre le cou"...
Quand le diable est au piano
Qu'il joue la note de trop
Quand le piano est au diable
Ce que la corde est au cou des présumés coupables
En point culminant de l'album, Quand le diable est au piano offre une atmosphère sombre et funèbre parfaitement maîtrisée, avec une entrée en scène apocalyptique de Philippe qui déclenche quatre
couplets et un superbe refrain nous entraînant au cœur du crime policier… c’est-à-dire au cœur de la prétendue diffamation : coup de maître qui démontre par ailleurs l'alchimie remarquable opérée
entre les quatre membres du groupe, tout comme les deux autres excellents morceaux collectifs que sont A nous le bruit et le plus étonnant Paris nous nourrit, Paris nous affame (où le groupe se
voit épaulé pas l'ancien guitariste de Noir Désir Serge Teyssot-Gay).
Inutile de dresser une comparaison avec l'album précédent, d'en regretter des aspects ou d'en réclamer d'autres, que ce soit dans les sons comme dans l’écriture : Regain de tension est un disque
de circonstance, par lequel La Rumeur marque au fer rouge l'année 2004 de prises de position tranchées correspondant tout à fait à son époque et à son actualité. En ce sens, cet album est tout
simplement parfait.
par PJ
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Origine du Groupe : France
Style : Rap Fusion , Hip Hop
Sortie : 2004
Tracklist :
01. l'encre va encore couler
02. a nous le bruit
03. ils nous aiment comme le feu
04. soldat lambda
05. p.o.r.c. (pourquoi on resterait calme)
06. inscrivez greffier
07. nom, prénom, identité
08. paris nous nourrit, paris nous affame
09. les mots qui me viennent
10. quand le diable est au piano
11. maître mot, mots du maître
12. nous sommes les premiers sur...(bonus track)
-
Note :
http://www.myspace.com/steveturre
From Rahsaan Roland Kirk to Ray Charles to Art Blakey, Dizzy Gillespie, McCoy Tyner and Tito Puente, Steve Turre's musical family is a rainbow of the highest order. Whether in the studio or
onstage, the trombonist always takes music to a righteous level. For this year's Rainbow People, Turre mixes it up with Kenny Garrett, Mulgrew Miller, Peter Washington, Ignacio Berroa, Sean Jones
and Pedro Martinez. The title track is just one of nine bright moments from one of 2008's best albums.
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Origine du Groupe : North America
Style : Latin jazz
Sortie : 2008
Tracklist :
1. Rainbow People
2. Forward Vision
3. Brother Ray
4. Groove Blues
5. Midnight In Madrid
6. Cleopatra's Needle
7. Search For Peace
8. Segment
9. Par El Comandante
-
Note :
http://www.myspace.com/theofficialhoracesilverpa
http://fr.wikipedia.org/wiki/Horace_Silver
Avec son snobisme, ses codes, sa complexité, le jazz peut faire peur. Comment l’approcher ? Par quel artiste, par quel disque commencer pour appréhender le patrimoine pharaonique de cette musique
qui aura bientôt un siècle ? Evidemment, il y a le Kind of blue de Miles Davis, le jazz vocal à la Billie Holiday, les blues de Louis Armstrong et mille autres voies... Pour ma part, j’ai
tendance à croire que le hard-bop funky et latin de Song for my father constitue l’entrée en matière parfaite.
Découvert par Stan Getz, Horace Silver travaille dès ses premières années d’activité avec Miles, Coleman Hawkins, Lester Young et Milt Jackson. Du sérieux, donc. En 1953, il fonde les Jazz
Messengers avec Art Blakey, le batteur absolu. Durant cette période décisive, il façonne son style et incorpore au jazz le gospel et le RnB pour créer le hard-bop. Peu à peu, des éléments funky
se greffent à ce patchwork d’influences déjà bariolé, et le hard-bop se mue en soul jazz. Song for my father, avec le Sidewinder (1963) du trompettiste Lee Morgan, est le manifeste de cette
nouvelle ère placée sous l’égide du groove. Un disque facile d’accès, dansant et ouvertement hédoniste. Sur Blue Note, bien entendu.
Les breaks de batterie sont charnus, rebondissants. Le piano, percussif et virevoltant. Les cuivres papillonent sur des mélodies-friandises. A lui seul, le morceau éponyme suffit à tomber en
pâmoison : sur un thème catchy à mort, Joe Henderson glisse l’un des plus beaux solos de saxophone jamais enregistré. Indescriptible. Sur le délicat "Calcutta Cutie", c’est Silver qui échappe à
toute tentative d’analyse avec un solo bégayant et monkien percé d’éclaircies bluesy. L’ensemble est d’une rare cohérence, bien qu’issu de deux sessions différentes. Difficile de distinguer les
deux quintets mis à contribution, chacun s’épanchant dans une même joie solaire dont la sincérité ne peut être mise en doute. La coloration latine de la majorité des titres sonne comme une
exploration de ses racines par le pianiste puisque son père, John Tavares Silver, qui fume le cigare sur la pochette de l’album, était musicien au Cap Vert. L’année suivante, le fiston poursuivra
cette quête des origines et sortira un Cape Verdean Blues (1965) au nom explicite. Une nouvelle bombe. Mais ça, c’est une autre histoire...
En bref : groove latin rayonnant pour cette pierre angulaire du jazz funky.
par Des Oreilles Dans Babylone
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Origine du Groupe : North America
Style : Jazz
Sortie : 1964
Tracklist :
1. Song For My Father
2. The Natives Are Restless Tonight
3. Calcutta Cutie
4. Que Pasa
5. The Kicker
6. Lonely Woman
7. Sanctimonious Man
8. Que Pasa (Trio Version)
9. Sighin' And Cryin'
10. Silver Threads Among My Soul
Tracks 1 – 5
Horace Silver — piano
Carmell Jones — trumpet
Joe Henderson — tenor saxophone
Teddy Smith — bass
Roger Humphries — drums
Tracks 6 – 10
Horace Silver — piano
Blue Mitchell — trumpet
Junior Cook — tenor saxophone
Eugene Taylor — bass
Roy Brooks — drums
-
Note :
http://de.wikipedia.org/wiki/Roy_Burrowes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Clifford_Jordan
http://www.answers.com/topic/charles-davis
May (of 1999) saw another great album out of Studio One when Mr Dodd dusted off his vintage rhythms and invited Jamaican jazz trumpeter Roy "Bubbles" Burrowes to extemporise over them. Keeping
Burrowes company on Reggae au go Jazz were US tenor sax players Clifford Jordan and Charles Davis and the entire set amounted to one of the most interesting projects to emerge out of Studio One
in recent years, part of a lineage stretching back to those classic 1970s instrumental sets from Cedric Im Brooks and Roland Alphonso.
Another music business mystery - why such a good and relatively recent album would ever be out of print and completely unavailable in any form. Ernest Ranglin on guitar and bass, Jackie Mittoo on
the keys, Clifford Jordan on sax, Sir Coxsone Dodd is producing. Can't miss with a lineup like this! Sounds somewhat like Monty Alexander or Ernest Ranglin's solo albums, but more mellow.
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Origine du Groupe : North America
Style : Jazz Reggae Ska
Sortie : 1999
Tracklist :
1. Wet Land
2. Jericho Jazz
3. Bubble's Bubble
4. My Father's Jazz
5. Thirty One Thirty Five
6. Soul Sender
7. Dont Wait Too Long
8. Mount Zion Rock
9. Jamrec Jam
10. Mr. Loving Spoon
11. Reggae Au Go Jazz
12. Jazz Ville Funk
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Note :
http://www.joanneshawtaylor.com
http://www.myspace.com/joanneshawtaylor
When Dave Stewart had his big experience, Joanne Shaw Taylor was only 16. Her skills at the Telecaster were so perfect that the bluesfan and Eurythmics-frontman asked her to join his supergroup
D.U.P. to tour europe in 2002. She was also offered a record contract but the label went bust. Today Joanne is 23 and happy about the fact that she took her time with the recording debut: "I
wanted to take time out to really work on my craft and make sure that when I did an album it was the best that I could do."
For White Sugar Joanne took a plane to Memphis where her label RUF had booked Jim Gaines studio. Jim had worked with some of Joanne´s idols like Albert Collins and Stevie Ray Vaughan. He brought
in the experienced sessionmen Steve Potts (drums) and Dave Smith (bass).
"Working with these guys was totally easy. I knew of them because of Luther Allison and the Jonny Lang albums. They didn't know the tracks until five minutes before we recorded them. I made them
listen to the songs once and then play them. It was fantastic. They've got so much feeling and soul. They are amazing guys to work with."
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Origine du Groupe : North America
Style : Blues Rock
Sortie : 2009
Tracklist :
1. Going Home (4:50)
2. Just Another Word (4:08)
3. Bones (5:22)
4. Who Do You Want Me To Be? (3:35)
5. Time Has Come (5:52)
6. White Sugar (4:27)
7. Kiss The Ground Goodbye (4:40)
8. Heavy Heart (5:20)
9. Watch 'Em Burn (5:08)
10. Blackest Day (8:17)