• http://hangout.altsounds.com/geek/gars/images/2/gracejdub.jpg

    http://www.theworldofgracejones.com

    http://www.myspace.com/gracejonesofficial

    Origine du Groupe : Jamaica , North America

    Style : Electro Dub

    Sortie : 2011



    Pour http://www.amazon.fr



    Véritable diva de la culture populaire, Grace Jones revenait sur le devant de la scène avec le superbe Hurricane, où s'entremêlaient habilement avantgarde et mainstream. Un véritable ouragan sur
    la scène musicale. Continuant sur sa lancée, Grace Jones nous présente maintenant la version dub de cet album, qui se charge alors de cette atmosphère introspective caractéristique du dubstep,
    les basses fréquences résonnant au plus profond de chacun et créant une puissante énergie. Vous trouverez ainsi réunis dans un même coffret cet album culte et sa version dub, pour passer d'un
    monde et d'une humeur à l'autre, à votre goût.



    Tracklist :

    01 – This is Dub

    02 – Williams’ Dub

    03 – Cannibal Dub

    04 – Well Well Well Dub

    05 – Crying Dub

    06 – Hurricane Dub

    07 – Love You to Life Dub

    08 – Sunset Dub

    09 – Devil Dub

    10 – Hell Dub

    mp3

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  • http://a1.l3-images.myspacecdn.com/images02/114/e0776817514841ad94e4fcc1b967fa98/l.jpg

    http://www.kunststoffbreakz.de

    http://www.myspace.com/cuthead

    Origine du Groupe : Germany

    Style : Abstract Hip Hop , Abstract Electro

    Sortie : 2010



    Par Hugo pour http://cestentendu.blogspot.com



    Quand on est une nigériane ayant connu une enfance des plus difficiles et qu'une première grossesse nous a fait frôler la mort de près, il est évident que l'on cherche par tous les moyens à
    s'évader. La musique comme tout autre art est ce qu'il y a de mieux, alors quand elle nous permet de nous en sortir et même de réussir, on sait qu'on a trouvé là une belle raison de vivre. Après
    un joli succès amené par le single "Down on my Knees" et ses deux premiers albums, Joy Olasumibo Ogunmakin, alias AYO nous revient avec son troisième album moins haut en couleurs (au vu de la
    pochette), mais aussi plus significatif, personnel, profondément ancré dans la vie et ses beautés. C'est qu'AYO est une vraie optimiste, et arrive à voir en la naissance de sa fille un nouveau
    cadeau. Elle l'a nommée Billie-Eve, un jeu de mots avec le mot "believe". Et c'est sous le signe de cette toute petite qu'est placé l'album, autant que sous celui de ce mot porteur d'espoir.



    Billie-Eve contient comme les deux disques précédents, un bon petit paquet de chansons et cette fois pas forcément courtes. AYO le décrit comme plus "direct", "rêche", mais ce n'est en vérité
    qu'une question de son, ici nettement plus rock qu'auparavant. La chanteuse n'y joue cette fois pas beaucoup de guitare acoustique, ce qui laisse plus de place à l'électrique. Il y a toutefois
    toujours les influences reggae, soul, à l'image du premier titre qui mélange un peu tous ces styles... et dure sept minutes. Que ceux dont l'intérêt aura été réveillé par ce détail (ce qu'on ne
    peut pas dire du public des masses, plus enclin aux chansons courtes) se calment toutefois, Billie-Eve n'est pas un concept-album, encore moins un album de rock progressif. Ce titre est
    simplement plus long car il prend le temps d'installer une ambiance, et se trouve encore transcendé par un crescendo placé en deuxième partie. Mais c'est le seul ainsi, car si l'album est dense
    et plus travaillé, la moyenne des chansons reste de l'ordre de l'abordable. AYO le considère toutefois comme sa plus grande fierté discographique.



    La chanteuse mène donc avec parcimonie le train d'un rock-reggae teinté de soul, pas si éloigné de ce que pouvait nous offrir The Police avant Synchronicity, avec bien sûr une réalisation des
    plus actuelles. "I'm Gonna Dance" en est sans doute le plus bel exemple, en plus d'être le premier single du disque. AYO, chantant la beauté féminine, y est impériale et le groupe suit
    parfaitement. Les textes eux aussi sont très travaillés et feront le bonheur des anglophones, autant "Real Love" qui parle du bonheur familial que le poignant "Julia" qui raconte l'histoire d'une
    fille atteinte d'un cancer incurable. Les refrains peuvent paraître simplistes mais restent très personnels et appréciables de par le message qu'ils véhiculent.



    Les chansons sont toutes réellement intéressantes, pratiquant occasionnellement un mélange d'influence, les séparant ou les couplant (reggae-soul sur "It's Too Late" ou "Real Love", funk et soul
    sur "My Man", rock-soul avec guitare jazzy sur "Julia"), explorant des ambiances inédites et prenantes (les superbes "Before", "Believe", "Black Spoon"), des terrains soul-folk on ne peut plus
    agréables ("Who Are they ?", "Flowers", "It Hurts"), légèrement plus pop ("I Can't"), faisant un crochet par le gospel ("We've Got to") et tout ça à base de guitares, basse et batterie, voire
    piano. Ce dernier prend tout son sens sur des morceaux comme "How Many People", "It's Too Late" ou "Believe", et permet d'aérer un peu l'orchestration. Une équipe ressérrée, détail qui fait sans
    doute mieux ressortir la beauté de la réalisation, ainsi qu'une certaine pureté si l'on excepte la nervosité de la guitare électrique. On termine en force et allégresse avec cet hymne à la bonne
    humeur qu'est "I Want you Back", bien évidemment reprise (et très fidèlement) aux Jackson 5. AYO y fait plus part de ses possibilités vocales que sur d'autres titres de l'album et la chanson
    n'est pas transposée. On ne pouvait espérer fin plus judicieuse et meilleure.



    Le disque peut donner l'impression d'être long, il ne fait en réalité qu'une heure et c'est surtout dû à l'aspect posé de la plupart des chansons, contrairement à "I'm Gonna Dance" et "I Want you
    Back", qui sont des extraits-singles trompeurs parce qu'ils ne reflètent qu'une infime partie de ce qui nous est proposé. Billie-Eve reste un album particulièrement recommandable, tout à fait
    égal sur la longueur avec des points culminants placés au début, à la fin, et disséminés ça et là au milieu. AYO a bien raison d'en être fière.







    Tracklist :

    01. Cuthead – Intro (2:02)

    02. Cuthead – Painquilizer (5:05)

    03. Cuthead – 3 Chinesen Mitm Kontrabass (4:17)

    04. Cuthead – Rocks My Soul (5:24)

    05. Cuthead – City Slicker (3:39)

    06. Cuthead – The Poncho (3:36)

    07. Cuthead – Lost Weekend (2:49)

    08. Cuthead – Vibra Skit (0:45)

    09. Cuthead – No Logic + Skit (4:35)

    10. Cuthead Feat. Elektrohan – Karma Vision (4:25)

    11. Cuthead – Low Water (4:24)

    12. Cuthead – All Night Long (4:50)

    13. Cuthead Feat. Fatima (12) – Control (4:47)

    14. Isley Brothers – Cantagious (Cuthead Rmx) (2:53)

    15. Cuthead – Bleach Dub (4:48)

    16. Cuthead – Kingston Loudness War Champion 2009 (4:09)

    17. Cuthead – Iron Lung (4:53)

    18. Cuthead – Skit (1:08)

    19. Cuthead – Down To Molecules (2:17)

    20. Michael Jackson – Can’t Help It (Cuthead’s Wonky Jackson Tribute Rmx) (3:47)

    21. Cuthead – Walk Of A Dead Men (4:05)

    22. Cuthead – Dallisan (2:21)

    23. Cuthead – Schwerenoeter (3:45)

     

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    mp3

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  • http://media.paperblog.fr/i/432/4329791/mu-ayo-billie-eve-L-YwswVb.jpeg

    http://www.ayomusic.com

    http://www.myspace.com/ayo

    Origine du Groupe : Nigeria , North America

    Style : Alternative

    Sortie : 2011



    Par MARCO STIVELL pour http://fp.nightfall.fr



    Quand on est une nigériane ayant connu une enfance des plus difficiles et qu'une première grossesse nous a fait frôler la mort de près, il est évident que l'on cherche par tous les moyens à
    s'évader. La musique comme tout autre art est ce qu'il y a de mieux, alors quand elle nous permet de nous en sortir et même de réussir, on sait qu'on a trouvé là une belle raison de vivre. Après
    un joli succès amené par le single "Down on my Knees" et ses deux premiers albums, Joy Olasumibo Ogunmakin, alias AYO nous revient avec son troisième album moins haut en couleurs (au vu de la
    pochette), mais aussi plus significatif, personnel, profondément ancré dans la vie et ses beautés. C'est qu'AYO est une vraie optimiste, et arrive à voir en la naissance de sa fille un nouveau
    cadeau. Elle l'a nommée Billie-Eve, un jeu de mots avec le mot "believe". Et c'est sous le signe de cette toute petite qu'est placé l'album, autant que sous celui de ce mot porteur d'espoir.



    Billie-Eve contient comme les deux disques précédents, un bon petit paquet de chansons et cette fois pas forcément courtes. AYO le décrit comme plus "direct", "rêche", mais ce n'est en vérité
    qu'une question de son, ici nettement plus rock qu'auparavant. La chanteuse n'y joue cette fois pas beaucoup de guitare acoustique, ce qui laisse plus de place à l'électrique. Il y a toutefois
    toujours les influences reggae, soul, à l'image du premier titre qui mélange un peu tous ces styles... et dure sept minutes. Que ceux dont l'intérêt aura été réveillé par ce détail (ce qu'on ne
    peut pas dire du public des masses, plus enclin aux chansons courtes) se calment toutefois, Billie-Eve n'est pas un concept-album, encore moins un album de rock progressif. Ce titre est
    simplement plus long car il prend le temps d'installer une ambiance, et se trouve encore transcendé par un crescendo placé en deuxième partie. Mais c'est le seul ainsi, car si l'album est dense
    et plus travaillé, la moyenne des chansons reste de l'ordre de l'abordable. AYO le considère toutefois comme sa plus grande fierté discographique.



    La chanteuse mène donc avec parcimonie le train d'un rock-reggae teinté de soul, pas si éloigné de ce que pouvait nous offrir The Police avant Synchronicity, avec bien sûr une réalisation des
    plus actuelles. "I'm Gonna Dance" en est sans doute le plus bel exemple, en plus d'être le premier single du disque. AYO, chantant la beauté féminine, y est impériale et le groupe suit
    parfaitement. Les textes eux aussi sont très travaillés et feront le bonheur des anglophones, autant "Real Love" qui parle du bonheur familial que le poignant "Julia" qui raconte l'histoire d'une
    fille atteinte d'un cancer incurable. Les refrains peuvent paraître simplistes mais restent très personnels et appréciables de par le message qu'ils véhiculent.



    Les chansons sont toutes réellement intéressantes, pratiquant occasionnellement un mélange d'influence, les séparant ou les couplant (reggae-soul sur "It's Too Late" ou "Real Love", funk et soul
    sur "My Man", rock-soul avec guitare jazzy sur "Julia"), explorant des ambiances inédites et prenantes (les superbes "Before", "Believe", "Black Spoon"), des terrains soul-folk on ne peut plus
    agréables ("Who Are they ?", "Flowers", "It Hurts"), légèrement plus pop ("I Can't"), faisant un crochet par le gospel ("We've Got to") et tout ça à base de guitares, basse et batterie, voire
    piano. Ce dernier prend tout son sens sur des morceaux comme "How Many People", "It's Too Late" ou "Believe", et permet d'aérer un peu l'orchestration. Une équipe ressérrée, détail qui fait sans
    doute mieux ressortir la beauté de la réalisation, ainsi qu'une certaine pureté si l'on excepte la nervosité de la guitare électrique. On termine en force et allégresse avec cet hymne à la bonne
    humeur qu'est "I Want you Back", bien évidemment reprise (et très fidèlement) aux Jackson 5. AYO y fait plus part de ses possibilités vocales que sur d'autres titres de l'album et la chanson
    n'est pas transposée. On ne pouvait espérer fin plus judicieuse et meilleure.



    Le disque peut donner l'impression d'être long, il ne fait en réalité qu'une heure et c'est surtout dû à l'aspect posé de la plupart des chansons, contrairement à "I'm Gonna Dance" et "I Want you
    Back", qui sont des extraits-singles trompeurs parce qu'ils ne reflètent qu'une infime partie de ce qui nous est proposé. Billie-Eve reste un album particulièrement recommandable, tout à fait
    égal sur la longueur avec des points culminants placés au début, à la fin, et disséminés ça et là au milieu. AYO a bien raison d'en être fière.









    Tracklist :

    1. How Many People? 7:23

    2. I'm Gonna Dance 3:06

    3. Black Spoon 4:10

    4. I Can't 3:29

    5. Flowers 4:31

    6. Real Love 3:23

    7. Julia 3:35

    8. My Man 3:05

    9. It's Too Late 4:22

    10. Who Are They 4:14

    11. We've Got To 4:15

    12. Before (After) 4:34

    13. It Hurts (Feat. Matthieu Chedid) 3:19

    14. Believe (Feat. Saul Williams) 1:52

    15. I Wan't You Back (Bonus) 2:34

    16. I'm Sorry (Bonus) 3:59

    mp3

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  • http://beta.ninjatune.net/files/images/the-herbaliser/two/zen1223.jpg

    http://www.herbaliser.com

    http://www.myspace.com/theherbz

    Origine du Groupe : U.K

    Style : Alternative

    Sortie : 1995





    mp3

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  • http://austinvida.com/wp-content/uploads/2011/09/Politics-Cities-album-cover-400x391.jpg

    http://www.trustpolitics.com

    Origine du Groupe : North America

    Style : Alternative Rock

    Sortie : 2011



    From http://ultra8201.blogspot.com



    The debut EP Cities from Austin band Politics is out today and available for FREE download via the bands BC page or direct download by following the links below. We will be sponsoring the bands
    release party this Saturday at Emo's with Radiation City and Carver. You can purchase tickets for the show in advance

     





    Tracklist :

    1.Warning 02:54   

    2.Fuel For The Flame 02:33       

    3.City Living 03:03       

    4.On Our Way 03:45   

    5.Light In Your Eyes 03:49

    mp3FREE DOWNLOAD


  • http://f.bandcamp.com/z/17/92/1792496746-1.jpg

    http://www.emancipatormusic.com

    http://www.myspace.com/emancipator

    Origine du Groupe : North America

    Style : Abstract Electro , Ambient , Remix

    Sortie : 2011



    From Official Site :



    Excited to announce that on June 21st “Remixes” a 14 track compilation of remixes will be released. The remix artists were hand selected by Emancipator and the compilation will include songs from
    both Soon it will be cold enough and safe in the steep cliffs. The official track listing and a free download will be available on Tues May 24 so please check back.



    Tracklist :

    01. Anthem (Nym Remix) [4:03]

    02. Ares (Big Gigantic Remix) [4:42]

    03. Bury Them Bones (Marley Carroll Remix) [7:22]

    04. Nevergreen (Blockhead Remix) [4:19]

    05. When I Go (Michal Menert Remix) [3:21]

    06. First Snow (Ooah Remix) [7:43]

    07. Jet Stream (D.V.S* Remix) [5:08]

    08. Old Devil (Kept Blue Remix) [4:41]

    09. Rattlesnakes (saQi Remix) [6:23]

    10. Black Lake (Emancipator Remix) [4:05]

    11. Safe In The Steep Cliffs (Erothyme Remix) [5:02]

    12. Siren (Tor Remix) [4:53]

    13. Soon It Will Be Cold Enough To Build Fires (Aligning Minds Remix) [7:34]

    14. Vines (The Great Mundane Remix) [4:05]

    mp3

    DOWNLOAD1.gif


  • http://farm3.static.flickr.com/2150/2349535044_4503a9f126.jpg

    http://www.dionyweb.com

    http://www.myspace.com/dionyweb

    Origine du Groupe : France

    Style : Alternative , Indie , French Touch

    Sortie : 2008

    Durée : 66min

     



    Originaire de Valence, le groupe Dionysos s'est produit aux Francofolies, et a offert une prestation scénique déjantée, comme à son habitude.

    hd dvd rw

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  • http://ekladata.com/Drx5zETvoKWkBDrgAzJctdCfVTM.jpg

    http://www.myspace.com/raashanahmad

    Origine du Groupe : North America

    Style : Hip Hop , Rap

    Sortie : 2010



    Par   pour http://branchetonsonotone.com



    Deux mois déjà que je me rends coupable d’un crime sans nom. Les aléas de la vie, bons ou mauvais, m’ont donc poussé à passer à l’acte ou plutôt à feindre l’action. Car un emploi du temps chargé
    ajouté à certains bouleversements émotionnels ont bridé mon inspiration déjà sujette habituellement à de sérieuses tendances à la procrastination. L’année 2011 déjà bien entamée, je ne pouvais me
    défiler plus longtemps. J’avoue tout. Oui tout. J’ai omis de vous présenter l’album hip hop de l’année 2010. J’ai honte mais je me dis que finalement c’est un mal pour un bien car de cette façon,
    j’ai pu décortiquer l’ensemble des Topé 2010 issu de la blogosphère et constater l’absence chronique de ce bijou de production musicale. Oubli majeur ou faute professionnelle de la part de 
    certains webzines? Beau débat en perspective.



    Au lieu de me torturer l’esprit sur cette question, je préfère vous présenter la bande originale de mon quotidien depuis deux mois : For What You’ve Lost de Raashan Ahmad. Faisant office de
    mystère aux yeux du grand public, le MC n’en est pourtant pas à son coup d’essai puisqu’il parcourt les scènes underground depuis 1999 et la sortie du premier album de son ancien groupe Mission.
    En quelques années, le rappeur californien s’est fait un nom en devenant notamment le leader du groupe Crown City Rockers dont les influences soul jazzy déteindront plus tard sur les opus solo de
    Raashan Ahmad. En 2008, le rappeur bercé aux sons de A Tribe Called Quest et des Native Tongues commença à voler de ses propres ailes avec la sortie de The Push avant d’enchaîner l’année suivante
    avec l’album Soul Power. Malgré l’indéniable qualité de ces deux premiers essais, une telle cadence de production n’allait-elle pas nuire à l’esprit créatif de Raashan Ahmad ?



    A croire que je n’aurais jamais du ne serait-ce qu’une seconde sous-estimer notre homme tant la claque fut violente au moment d’écouter For What You’ve Lost, disponible dans les bacs français
    depuis novembre dernier. Quel bonheur pour un amoureux de musique comme moi que d’entendre des productions aussi soignées sur lesquelles Raashan Ahmad vient poser son flow malléable, parfait
    métronome de sa voix puissante. L’album – d’une constance rare – transpire d’agréables paradoxes qu’il est nécessaire d’égrener. Quel fut tout d’abord mon étonnement lorsque j’ai constaté que ce
    LP de rap américain était d’abord sorti en France – même si le label Tradvibe qui produit For What You’ve Lost est français. Ce n’est que depuis le début d’année 2011 que l’album commence à
    sortir un peu partout dans le monde, au Japon, en Australie puis aux Etats-Unis. Drôle d’itinéraire qui s’explique peut-être par l’origine des producteurs des 13 tracks de l’opus.



    Puisque le rap sauce soul/jazz n’est plus l’apanage de producteurs américains davantage attirés par des sonorités électroniques, Raashan Ahmad s’est notamment tourné vers des artistes japonais –
    Mitsu the Beats – australiens – Paper Plane Project – et français – Soul Square – pour composer les instrumentales de For What You’ve Lost. Le résultat est somptueux de justesse, d’ingéniosité,
    de dynamisme, d’énergie positive… le mots me manqueraient presque pour définir ce qui est pour moi le meilleur album sorti depuis The Renaissance de Q-Tip en 2008.



    Si Raashan Ahmad est un grand garçon et peut rapper seul sur de magnifiques titres comme Pain On Black, In Love With Wax ou le nostalgique Remember, il n’a pu s’empêcher de faire appel à de
    nombreux featurings pour parfaire son oeuvre. Au moment de concocter la liste d’invités présents sur l’album, il semble d’ailleurs qu’il ait du enfiler un costume d’alchimiste tant le mélange de
    sombres inconnus et de légendes vivantes au sein de sa tambouille musicale est pertinent, toujours dans une quête du son parfait. Aux côtés de légendes vivantes et de figures reconnues de la
    scène hip hop telles que Gift Of Gab, – dont la voix suave se marie à merveille avec celle d’Aloe Blacc sur Falling - Count Bass D, Stro The 89th Key du groupe The Procussions ou encore la
    chanteuse soul Noelle Scaggs, le rappeur californien a convié de jeunes talents prêts à ajouter leur propre touche pour faire durer le plaisir. L’exemple des chanteuses Silya Nyomen et Catlin
    Meissner est à ce titre prégnant : la première impulse un vent de fraîcheur incroyable sur l’énorme These Foolish Things alors que la seconde susurre avec tendresse les refrains du relaxant Just
    Cool.



    Un pour tous, tous pour un : tel est le dicton que l’on pourrait appliquer à cet exceptionnel album sur lequel des artistes de tous horizons se sont mis au service de l’art, sans prêter attention
    aux modes actuelles. For What You’ve Lost applique les codes thématiques et mélodiques d’un rap puriste – imprégné de soul et de jazz – issu du début des 1990s sans s’avérer obsolète, bien au
    contraire.

     







    Tracklist :

    01. Intro

    02. The Feel Good (Feat. Stro The 89th Key & Ragen Fykes)

    03. My Imagination (Feat. Dominic Lalli)

    04. In Love With Wax (Feat. Dj Mahf)

    05. Sunshine (Feat. Noelle Scaggs)

    06. Hey Now (Feat. Rita J & Moe Pope)

    07. Beautiful Ugly (Feat. Adam Theis)

    08. Just Cool (Feat. Caitrlin Meissner)

    09. These Foolish Things (Feat. Count Bass D & Silya Nymoen)

    10. Understanding (Feat. Capital D)

    11. Remember (Feat. Headnodic)

    12. Pain On Black

    13. Falling (Feat. Aloe Blacc & Gift Of Gab Of Blackalicious)

    mp3

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  • http://www.digitalpit.net/releases/FRZ014-mobster-mon-sommeil.jpg

    http://www.myspace.com/laboitedepandor

    http://www.digitalpit.net

    Origine du Groupe : France

    Style : Abstract Hip Hop

    Sortie : 2011



    Par Djeh  pour http://www.trip-hop.net



    Que je suis content ! Voilà 3 ans que j'espérais la sortie du second opus de Mobster , et forcé de constater que ce Mon sommeil valait la peine qu'on l'attende.



    Égal a lui même, le beatmaker assène dès son introduction, son univers abstract downtempo, au caractère bien particulier. Les nappes coulent, les guitares résonnent furtivement, et les samples en
    tout genre s'entremêlent, pour donner vie à une musique emplie d'émotions et de sensibilité. Car le terme parfait pour qualifier ce disque serait "la force tranquille". Épurant sa production
    d'arrangements infinis, Mobster à su concentrer l'essentiel de sa musicalité, pour en faire ressortir les meilleurs aspects. Un hymne à la léthargie, qui fera succomber bon nombre d'amateurs de
    downtempo instrumental.

    A la croisée des chemin, entre le minimalisme de DJ Krush, et les harmonies de DJ Cam, Mon sommeil s'impose comme une véritable pierre angulaire du genre. Il n'y a qu'a écouter Earthbreaker, ou
    encore Et l'air, et la mer pour se rendre compte avec quelle aisance le producteur, crée une ambiance riche à chaque composition.



    Enfin finissons avec une bonne nouvelle, cet album est entièrement gratuit, et disponible sur le label Digital Pit. Si vous ne vous êtes pas déjà jeté dessus, il serait peut être temps de le
    faire.... (lien ci dessous)



    Définitivement mon album du mois (et un sérieux prétendant à la sélection 2011) !

     

    Tracklist :

    01.Moon reflexions (introduction) (1:58)

    02.Deep forest (4:36)

    03.Le matin (3:13)

    04.Earthbreaker (3:31)

    05.Ante & post meridiem beats (3:41)

    06.Your eyes through puddles (interlude) (1:36)

    07.Our song (4:06)

    08.Et l'air et la mer (3:21)

    09.End of machine age (3:05)

    10.Mon sommeil (3:05)

    11.Ondée urbaine (featuring Screenatorium) (3:10)

    12.Hive (3:23)

    13.Lullaby (1:52)

    mp3FREE DOWNLOAD FROM NETLABEL http://www.digitalpit.net


  • http://ecx.images-amazon.com/images/I/41WE3BRPTGL._SL500_AA300_.jpg

    http://www.svinkels.com

    http://www.myspace.com/svinkels

    Origine du Groupe : France

    Style : Rap , Hip Hop

    Sortie : 1999



    Par Antoine pour http://www.dmute.net



    Tapis rouge est un cocktail alcoolisé de rap sur fond d’electro et de samples bien choisis. Les lyrics des Svinkels ne sont qu’enchaînements de jeux de mots et de rimes bien délirantes, sur un
    flow ultra puissants, aussi violent qu’un punk qui a disjoncté à l’acide… Très porté sur le shit, l’alcool, le porno, et trashy à souhait tout ceci reste pourtant excellent et du même degré
    humouristique qu’une 8.6.

    Voilà un groupe de rap qui dégage une punk attitude, sur une zic super rythmée ! ça, on peut pas dire qu’ils n’ont pas la pêche ! Mais les thèmes des chansons sont peut être un peu trop
    récurrents, et vont peut être finir au final à en saouler plus d’un (huhu le jeu de mot).

    Mais des titres comme Reveille le punk sur fond de guitare heavy et véritable hymne punk ou encore C-real Killer et Bois mes paroles sont pourtant inévitables pour tout ceux qui aiment le style
    de TTC ou du Klub des Loosers.

    A noter le titre Front contre Front qui dénonce le Front national dans un flow proche de Assassin.

    En résumer, le Svink faut le goûter, généralement ça plait, mais faut pas en abuser !

    Je vous conseille d’aller faire un tour sur le site des Svinkels et de lire les paroles, ça vous permettra de mieux cerner nos gaillards.

     

    Tracklist :

    01 Boule Puante

    02 Front Contre Front

    03 Le Twist

    04 Calmos

    05 Bois Mes Paroles

    06 A Coups de Santiag

    07 Krevard

    08 Tapis Rouge

    09 Cuitas

    10 Mappe Monde

    11 H

    12 Intro - Réveille le Punk

    13 Réveille le Punk (Full Metal Mix)

    14 La Mahoudière

    15 C-Real Killer (Munich 1999)

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