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Note : ++
http://www.myspace.com/thedubpistols
Origine du Groupe : United Kingdom
Style : Electro dub , Rap , Fusion , Alternative
Sortie : 2009
Tracklist :
01. Back To Daylight
02. I'm In Love
03. Everyday Stranger
04. Revitalise
05. Ganja
06. She Moves
07. Peace Of Mind
08. Keep The Fire Burning
09. Six Months
10. Song For SummerDécouvrez la playlist Dub Pistols - Rum And Coke (2009)En attendant le concert des Madness, je vais vous faire découvrir à travers un autre groupe de ska britannique que le 2-tone chers aux londoniens est loin, bien loin d’être mort. D’accord, ça change un peu du heavy metal mais croyez-moi, les Dub Pistols, ils arrachent sa grand-mère!!! Dub Pistols Dub Pistols, l'autre grand groupe ska du Royaume-Uni Les concerts de ska ont la forte réputation de vous faire littéralement « péter le feu », tant l’ambiance y est festive et carnavalesque. Ça tombe plutôt bien pour nous parce que la particularité de nos amis des Dub Pistols, c’est qu’ils sont un carnaval à eux tout seuls. Et au vu de leur 4e et nouvel album, « Rum & Coke », les choses risquent de ne pas s’arranger… et c’est pas plus mal d‘ailleurs. Avec des guests aussi prestigieux que Ashley Slater (de Freakpower), le célébre DJ Justin Robertson, Lindy Layton (de Beats International) ou encore le mythique chanteur de reggae Gregory Isaacs, le duo infernal Barry Ashworth / Jason O’Bryan n’a pas fini de nous surprendre avec un opus, considéré par beaucoup comme le meilleur de leur carrière. Tantôt ska (Revitalise, Ganja ,Peace Of Mind, Six Months), tantôt hip-hop (I’m In Love), parfois un peu électro-funk (notamment sur le single Back To Daylight), un peu pop-rock (Keep This Fire Burning) mais souvent dansantes (comme sur le très latino She Moves), ce petit florilège de tubes est l’album idéal pour cet été 2009. Les cuivres sonnantes et trébuchantes accompagnent très bien la terrible, lourde et incroyable ligne de basse, ce qui donnent un peu plus mélodique à cet album éclectique et fort intéressant pour nos jolies oreilles. Ma palme d’or revient à la très belle balade Song For Summer, mon coup de cœur sur « Rum & Coke », magnifiquement bien interprétée par Ashley Slater et qui est parfaite pour les retours de plages ou alors des festivals d’été… Mais les Dub Pistols, c’est aussi des remixes dance-pop à tendance avant gardistes qui font le bonheur des radios outre-manche telles que celles de U2, Sly & Robbie ou encore dernièrement Lily Allen (le remix de « The Fear » a tourné en boucle chez Annie Nightingale sur Radio 1, l‘une des émissions radio les plus écoutées d‘Angleterre). Si les Dub Pistols débarquent près de chez vous, armés-vous de vos plus beaux pistolets et préparez-vous à jumper comme des malades, ça va faire mal !!!
par Miss Nessie
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Note : ++
http://www.myspace.com/simonjoyner
Origine du Groupe : North America
Style : Blues , Folk , Rock
Sortie : 2006
Tracklist :
1. Open Window Blues
2. You Don`t Know Me
3. Answer Night
4. Medicine Blues
5. Only Living Boy In Omaha, The
6. Epilogue In D
7. My Side Of The Blues"The only thing worse than blacking out is waking up just where you are," Simon Joyner sings on Skeleton Blues, his tenth proper album, and it's certainly not the first time that Joyner has made it sound as though he's best not left alone with his own thoughts.
It seems fortunate then, for him and for us, that on this album he's rarely left alone, but has instead the full-time backing of his veteran Omaha band the Fallen Men. On such earlier works as 1998's Yesterday, Tomorrow and In Between or 2004's Lost With the Lights On, Joyner's sparse arrangements could cast his long-winded confessionals with an almost sickly, florescent-bulb pallor. Here, though, the Fallen Men feverishly work the bellows, pumping these seven overcast tracks full of unruly rock dynamism. Though their spirited presence virtually ensures Skeleton Blues to be the noisiest album in Joyner's catalog, it also leavens the bleakness of his visions enough to also make it his most approachable.
Anchored throughout by Michael Krassner's sturdy piano and Lonnie Eugene Methe's additional keyboards, Joyner's chief foils here are the pedal steel and guitars of Dave Hawkins and Alex McManus. On expansive tracks like "Open Window Blues" or "Medicine Blues", this group announce themselves with a vengeance, their furious electric interchanges naturally calling to mind Crazy Horse, as well as the most raucous of Steve Wynn's post-Dream Syndicate work, or perhaps a looser, more countrified Television.
But at the center of the commotion is Joyner and his dense, poetic narratives. For several long stretches on Skeleton Blues he writes urgent transmissions in the third person, yet this song cycle is too uniformly dire and desolate for any real authorial distance. On the apocalyptic "Open Window Blues" he piles desperate image upon desperate image ("The cicadas forever throb on the fringes of the lens/ While I dance upon this shifting pile of skeletons") so thickly his tongue can barely keep up. In doing so, he boldly mirrors the breathless cadence of Bringing It All Back Home-era Dylan, with the Fallen Men's splintered guitars doing their best to keep the comparison flattering.
"Medicine Blues" returns again to these same darkened territories, with one eye fixed on the newspaper headlines ("What color is the ocean after the oil?"). But Joyner's dread lifts uneasily on tracks like the tender country lament "Answer Night" and on the album's dramatic centerpiece "The Only Living Boy in Omaha". Buoyed by cellist Fred Lonberg-Holm's graceful string arrangements, this latter track is likely the most gorgeous piece Joyner's ever created, a bittersweet hymn to the imperfect homesteads we're never fully able to abandon. It's a vivid portrait of a place and the lives it contains as a recurring dream, as Joyner sings, "Parades, alcohol, and love's swinging phantoms/ If everything rolls around again, does that mean we are free?" over a veil of strings and pedal steel as pure and aching as a late Great Plains rainstorm.
As always with a Joyner release, the biggest obstacle for many listeners will be his voice. Although at this point he sounds at peace with his vocal restrictions, his narrow range leads to melodies that seem like shadows or suggestions; as usual, his work practically begs to be re-interpreted by a more adventurous or powerhouse vocalist. After the rich opulence of "Only Living Boy", the album's closing two ballads feel somewhat anti-climactic, Joyner's narrators searching once again for a brief respite from their downcast isolation, those quiet moments when "a soft light lit in a bedroom can bring a tired traveler to his knees." Yet with the reliable assistance of the Fallen Men, on Skeleton Blues Joyner is once again able to devise a good number of such transfiguring moments.
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Note : ++
http://www.myspace.com/djbakujapan
Origine du Groupe : Japan
Style : Abstract Hip Hop , Rap Fusion , DJ
Sortie : 2008
Tracklist :
01 Intro
02 Element for Perfect
03 Ei, O-Oh
04 Cannibal-Mix
05 Skit 1 ∴ Stoned
06 Eat (feat. Hevi)
07 Can There Be Peace
08 Devil Approach
09 Vandalism
10 Skit 2 ∴ 88 Experimental Beat Box
11 Spin Street
12 God, Others, Substance
13 Outro-Ach
14 Kannibalism (feat. MC Kan)
15 畜殺 (The Slaughter) (feat. PRIMAL & RUMI)
16 Vandalism (feat. TAV)Lorsque l'on évoque, brièvement, l'existence d'un éventuel hip-hop made in Japan, il est certain qu'une majorité des sondés répondent "DJ Krush". De même qu'il est automatique que 90% d'entre eux soient destabilisés lorsque l'on s'aventure un peu plus loin avec un "Oui mais encore?". Si la barrière de la langue se présente comme une montagne insurmontable pour la plupart d'entre nous, elle n'est en rien responsable des oeillères que nous nous complaisons à conserver. Comme si la galaxie hip-hop se résumait à une seule planète occupant tout l'espace. Que ce soit dit: il existe, ailleurs, d'autres artistes qui méritent un tant soit peu d'intérêt. Au Japon, a fortiori. Bien entendu, il est un cliché diffusé un peu partout qui présente les Nippons comme d'habiles plagieurs de styles développés par le Californien, le New-Yorkais et les autres. Si la singerie se répand avec cocasserie sur les plateaux de télévision et autres shows populaires, il en va de même que n'importe où: dans la rue, en bas, certains s'activent. L'image du Vénérable Ancien s'étant impregnée sur la rétine de petits japonais fans de manipulations platinesques et d'un turntablism débridé, le sol fertilisé par les semences musicales krushiennes aura permis l'émergence de petites pousses prometteuses. Ainsi, l'apparition de multiples scènes japonaises allant du pur classicisme "gangsta" à la déferlante de sons tous plus "expérimentaux" les uns que les autres, avec cette particularité d'un rap souvent peu festif à base d'atmosphères pesantes et graves; forgé sur d'autres valeurs que celle d'une musique noire américaine qui ne lui correspondrait pas vraiment. Abordons ainsi le cas de DJ Baku. Originaire de Tokyo, il découvre le hip hop grâce au film "Juice" (ndlr: un film mettant en scène la vie de 4 lycéens dans un ghetto avec notamment un des rôles principaux joué par Tupac Shakur). Il commence à tâter du vinyl dés 1994. C'est du haut de ses 16 années qu'il arpente les tréfonds undergroundesques de la métropole se mêlant à la déferlante de battles et autres concours de deejaying. Néanmoins, peu doué pour cet exercice, il range bien vite ses aspirations de compétition pour faire la tourner des clubs. C'est ainsi qu'il rencontre Martin et SKE avec lesquels il va fonder le Dis-Defense Disc Crew. S'en suivra un parcours des plus classiques : la production d'une multitude de mixtapes vendues chez les disquaires de Tokyo puis l'émergence d'un label, Dis-Defense Disc. C'est avec lui que Baku va sortir 4 mixtapes puis deux 12" qui le verront collaborer notamment avec Kan; mc japonais de son état. Mais c'est le DVD "Kaikoo" sorti en juin 2005 qui va le sortir un peu du circuit des sorties condifentielles. En souhaitant mettre en avant une partie de la scène indépendante tokyoïte, Baku va réussir son coup en présentant des artistes peu connus du public. Fort de cette réussite, il se lance dans la création de son premier album solo échoué entre nos oreilles au début de l'été 2006: "Spinheddz". 16 rounds pour vous clouer au sol. Bien entendu, DJ Baku y fait montre d'une grande maîtrise de son instrument de travail; notamment au travers de scratchs endiablés; toute la panoplie du DJ est exposée durant la petite minute de 'Intro-LL'. Nous voilà avertis: ça va débarouler sévèrement dans tous les sens pour ne laisser que peu de répit à nos oreilles le temps d'un explicite skit 'Can There Be Peace?' (agrémenté de quelques notes de piano) auquel Baku répond "Non" à la volée, par un 'Devil Approach' détonant (rythmique endiablée, drums lourdes, distorsions dans tous les sens sur lesquelles viennent se greffer l'écho de différentes voix avant que le morceau ne s'emballe littéralement). Il en va de même sur la majorité des morceaux de l'album… Outre ses prestations aux platines, c'est aussi la qualité des productions de Baku que l'on apprécie; mêlant habilement ses scratchs aux divers sons qu'il exploite de manière jubilatoire sur 'Cannibal-Mix' ou sur 'Eat'; morceau sur lequel pose un certain Hevi dont la voix grave et caverneuse n'est pas sans rappeler celle d'un gros métaleux possédant plus de la bête que de l'humain le temps de 4min25 angoissantes. Ayant vu le jour en maxi au côté de 'Cannibal-Mix', 'Spin Street' est pour sa part un petit bijou de head-banging. Ce genre de morceau qui fait un malheur dans une salle de concert surchauffée; un beat rythmé agrémenté de samples de divers instruments; Baku jouant à coller et décoller les différents sons sur nos oreilles pour un résultat des plus appréciables. Et ce ne sont pas les prestations des trois seuls MC's invités pour les ultimes morceaux de l'album qui viendront ternir ce tableau. En particulier 'Kannibalism' : survolté de bout en bout, Kan, autrement connu pour son notable essai solo 'Mitchisilbe' sorti l'année passée, nous expose tout son talent. En véritable maître de cette cérémonie angoissante, le morceau est une course contre la montre. Accueilli par quelques essouflements, c'est sur une rythmique dure que Kan prend la parole pour ne plus la lâcher. Baku déchaîne les éléments musicaux ; son comparse d'un instant se fondant dans la terrible cacophonie de scratchs et autres distorsions sonores assénée à nos oreilles le temps d'un refrain. L'impression de se faire dévorer le cerveau en près de 4min30. On notera tout de même l'agréable présence de Tav accompagnant un 'Vandalism' entendu en cours de route; seul véritable accroc sur la tunique bariolée de Baku; à l'image de la pochette de l'album. "Spinheddz" est un condensé de richesses musicales. Les productions du créateur sont variées, fouillées et ne tournent pas en rond. Le savoir-faire, vinyles en main, du maître de maison impressionne. Baku nous fait voyager avec passion au sein de son propre univers musical bien souvent angoissant, évoluant toujours dans l'urgence… Aucun repos n'est accordé à l'auditeur aventureux. Il va falloir s'armer de courage. Néanmoins, les seize morceaux présents s'enchaînent avec fluidité au rythme de beats courant ventre à terre vers vos oreilles; que ce soit à travers cet exercice déjanté d'un '88 Experimental Beat Box', de la douce mélodie de 'Vandalism' ou du planant 'God, Others, Substance'. Et la tête qui tourne à n'en plus pouvoir.
par Newton
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Note : +
http://www.myspace.com/axmusique
Origine du Groupe : Poland
Style : Electro House
Sortie : 2009
Tracklist :
1 STS 6:49
2 Lane 7:34
3 Tore Nade 5:28
4 Faith 6:54Lascivious Electronic Pop | This is pure electronic energetic pop! Let the saw bassline loose and get the people freaked out with some breathy vocals. The electronic funk will do the rest to set the people in motion and the place on fire. AXMusique is a producer duo who melt sexy electro and minimal house together: Sweating bodies and excited girls guaranteed!
I discovered the excellent Brennnessel Netlabel during our creative commons music carnival in december and stumbled upon AXMusique while surfing their website. AXMusique are an example about how sophisticated electronic pop music can sound. With their release you get four songs filled with hypnotic electro-minimal sound. Fontastique!
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Note : ++
http://vibrationsmusic.com/collections-vibrations
Origine du Groupe : Various World
Style : Reggae
Sortie : 2009
Tracklist :
01. Groundation - Freedom Taking Over (6:01)
02. The Black Seeds - Send A Message (6:18)
03. Natty - Bedroom Eyes (4:17)
04. Sharon Jones & the Dap-Kings - How Long Do I Have to Wait (Ticklah Remix) (5:42)
05. Blundetto Featuring Grandmagneto - Everybody's Talkin' (3:20)
06. Katchafire - Seriously (3:21)
07. 340 ML - Midnight (3:43)
08. Nightmares on Wax - 70's, 80's (5:35)
09. Easy Star All-Stars - Karma Police (4:48)
10. Calypso Rose - Calypso Blues (4:18)
11. Prince Koloni - Murderer (4:15)
12. Nutty & Wharfy - Give Me A Chance (4:26)
13. Alpha Wess - Mobaloukomma (5:26)
14. Manjul - Africa is Calling (His Children to Go Home) (4:44)
15. Fc Apatride - Tricks (4:10)
16. Santogold - Shove it (Switch Remix) (3:46)
17. Dub Pistols Featuring Rodney P - You'll Never Find (4:21)17 morceaux de reggae du monde entier Les racines du reggae roots des années 70 ont poussé. Le son jamaïquain est aujourd’hui un arbre robuste, dont les branches s’étirent aux quatre coins de la planète. Aucun des titres de cette sélection n’a été produit en Jamaïque. Et pourtant, la terre de Marley est partout sur ce disque riche, fertile, et dont les fruits vous surprendront par leurs saveurs originales et subtiles.
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Note :
http://www.myspace.com/derrickhartmusic
Origine du Groupe : North America
Style : Alternative , Post Rock , Psychedelic
Sortie : 2009
Tracklist :
01 - Sunchild
02 - Sad Leafless Trees
03 - Youre Winning So I Quit
04 - Rest Well
Following Nic Bommarito's "Harp Fragments", this is part II of our "America, the beautiful" series. I am following the enigmatic Derrick Hart for quite a while now. Equally rooted in the chromatics of US-American Folklore and off-key Pop music, Hart is blessed with a wonderful voice and musical talent that makes his compositions shine like nothing else I heard in a while. His four track "Songs from a cross (the sea)" EP is probably the shortest 12rec. release ever - but one you do not want to miss. "Songs from a cross (the sea)" kicks off with "Sunchild", a febrile and angst-driven piece of Indiepop that marries the grandezza of Arcade Fire with the broken beauty of Brian Wilson. "Sad Leafless Trees", the instrumental intermezzo afterwards, is a digestion of Hart's Americana-sound. It is exciting to follow its textural drift. "You're winning so I quiet" is Derrick Hart in full effect, a larger-than-life DIY Country hymn. Hart's great ability is to play it candy - but not much. For "Rest Well", clarinet and cello strike up for a melancholy ballad that makes me think of Vincent Gallo and, ehm, Chris Isaak at the same time. Timeless! Shouts go out to Justin Robert Wierbonski, Kirill Nikolai, Josie Stawicki, Peter Glenn, Jeremy Powell, Phil Norman and Stacy Price who helped making "Songs from a cross (the sea)" what it is.
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Note :
http://www.myspace.com/soulsavers
Origine du Groupe : North America
Style : Alternative , Electro Rock
Sortie : 2009
Tracklist :
01 - The Seventh Proof
02 - Death Bells
03 - Unbalanced Pieces
04 - You Will Miss Me When I Burn
05 - Some Misunderstanding
06 - All The Way Down
07 - Shadow Falls
08 - Can't Catch The Train
09 - Pharaohs Chariot
10 - Praying Ground
11 - Rolling Sky
12 - Wise Blood
13 - By My SideUne nouvelle fois réunis, Mark Lanegan et les Soulsavers s'y sont engagés : avec Broken, les âmes sensibles ne seront pas épargnées. Le chanteur à la posture ténébreuse y imprègne de sa voix sublimement éraillée pas moins de neuf titres sur quatorze. Par laquelle, plus encore que pour It's not how far you fall, it's the way you land, il nous invite à partager un voyage electro, trip hop, americana auprès de ses amis.
Ce périple sur des terres sombres et poussiéreuses nous plonge de suite dans des atmosphères cinématographiques. Entre L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (musique de Nick Cave et Warren Ellis) et There Will be Blood (musique de Jonny Greenwood), "Seventh Proof" et "Wise Blood", les deux instrumentaux de l'album évoquent immanquablement les ambiances de ces deux westerns naturalistes. Une partie du décor est planté. Et qui d'autre de mieux que Mark Lanegan pour le magnifier ? Son nom est... personne. La preuve, même s'il est épaulé par d'autres chanteurs reconnus, ils ne sont réellement là que pour souligner sa voix. Sur "Death Bells", une chevauchée du diable, Gibby Haines des Butthole Surfers ne fait qu'une apparition sonore, tout comme le grand Mike Patton avec "Unbalanced Pieces". Ce dernier morceau, pleinement trip hop et au refrain complètement tripant, étant un must digne de "Revival". Le très americana Will Oldham est aussi de la partie puisque Mark Lanegan reprend "You Will Miss me When You Burn", superbe piano-voix, alors que Will lui rend la pareille en chantant son "Sunrise", le bonus track.
Si tout ce très lourd vaut son pesant d'or on regrette toutefois la longueur inutile qui étire d'autres morceaux alors que sur deux d'entre eux, l'unique présence d'une chanteuse inconnue, Rosa Agostina du groupe australien Red Ghost, souffre également de la comparaison. Exception faite de son duo avec Mark ("Rolling Sky"), un extraordinaire et apocalyptique jazz-blues au saxophone dissonant. Au long de cette traversée, on ne peut que se rendre à l'évidence du charisme de Mark Lanegan, à la voix immuable et aux chansons protées qui sait aussi bien personnifier un air de gospel ("All the Way Down") qu'un blues de saloon ("Can't Catch the Train").
Toutefois, on n'oubliera pas que Broken est avant tout un album des Soulsavers. Et si ces deux Britanniques ont trouvé le bon filon à l'ouest en confiant leur exploitation à d'autres c'est aussi parce qu'ils ont le talent de les mettre en avant avec leurs formidables arrangements. Avec quelques guitares en sus, cette étroite association de bienfaiteurs n'a pas fini de faire des heureux sur leur route...par Marc
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Note :
http://www.banlieuerouge.propagande.org
Origine du Groupe : Canada
Style : Punk Rock Ska
Sortie : 1994
Tracklist :
Sentinelles
Mensonges et trahison
Banlieusards
Tchernobyl
Coyote
Rouge Total
Olaf
Kassandra
Enfants de l'orage
Troïka
Le serment
L'aube sera sombre
Phase Terminale
Triste Rendez-vous
Enterré vivant
Comme une flamme trop forte
L'auberge des trépassés
Cul-de-sac
Otage de l'état
Au coeur de la tempêteBanlieue Rouge était un groupe de punk québécois, qui s'est séparé en 1999
Le groupe s'est formé en 1989 à Longueuil, il était alors composé de Xavier (voix), Francis (guitare), Bastou (basse) et Fish (batterie). Rapidement, le groupe se sépare et Safwan (voix) se joint à Xavier (guitare) et Bastou. La batterie est remplacée par une boîte à rythme. Suite à l'enregistrement de 'En attendant demain', Bastou quitte le groupe. Sylvain (guitare) se joint alors à Safwan et Xavier, qui sera à la basse jusqu'à la séparation de Banlieue Rouge. Jeff (batterie) remplace finalement la boîte à rythme pour compléter la formation que l'on connait aujourd'hui.
Le groupe évolue dans un style punk proche de groupes comme les Bérurier Noir, notamment par l'utilisation d'une boîte à rythme. Par la suite, il évolue vers un punk un peu plus teinté de hardcore.
Les paroles sont très importantes dans Banlieue Rouge. Le groupe s'engage pour l'euthanasie, dénonce la guerre, lutte pour la reconnaissance des droits des amérindiens... Chaque texte est l'occasion de faire passer un message.
Après une bonne décennie à écumer les scènes américaines et européennes, et fort d'une discographie de six albums, le groupe décide de se séparer en 1998. Dans la foulée, Safwan crée Akuma avec Simon. En 2003, Xavier crée Corrigan Fest avec Fred (ex-Shock Troops) et est bientôt rejoint par Sylvain, le guitariste du groupe.
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Note :
Origine du Groupe : Ghana
Style : World , Folk
Sortie : 1978
Tracklist :
1 Kill me and fly
2 Onipa retu ne nan
3 Saa na yede beye wo
4 Asem bone se hiani
5 Gyae nkonta buo yi
6 Kusa wo bankye
7 Me wu a mo bebreI was trying to find me some usefull information on this topic, but Ashanti Brothers Band's album 'Kill me and Fly' seemed ( how about this word ) ungoogleable. The leader of the band's called Osei Vasco, and that's really all I know. Being from 1978, I must say, the vinyl is in very good condition and spins beautiful. And then, the music, I have seldom heard such great highlife, I'm very fund of this sound with warm vocal harmony and hammond organ !
THANKS Global Groove http://globalgroovers.blogspot.com
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Note : ++
Origine du Groupe : Japan
Style : Piano , Electro , Ambient , Experimental
Sortie : 2009
Tracklist :
01. Hibari
02. Hwit
03. Still Life
04. In the Red
05. Tama
06. Nostalgia
07. Firewater
08. Disko
09. Ice
10. Glacier
11. To Stanford
12. Composition 0919As a solo musician for 30 plus years, contributor to the groundbreaking Yellow Magic Orchestra, film composer, and relentless activist, Ryuichi Sakamoto’s body of work embodies a spirit more than it demonstrates an auteurism or trajectory of vision. Sakamoto started at the peak of technology in the latter half of the 1970s experimenting with synthesizers and sequencers and starting a mini eastern hemispheric revolution by looking at traditional Japanese tonalities through electronics. In 2009, he’s still on the forward-front of digital development, not only through his latest prolific phase of scores and collaborations with modernists like Alva Noto, Christian Fennesz, and Christopher Willits, but also through his latest deal with iTunes that will see him releasing every single show of his 2009 tour, downloadable online within 24 hours of the event.
The album that the tour is in support of, Out of Noise, Sakamoto’s first full-length solo work in 5 years, is aptly diverse and prescient, yet austere and sullen. The title is a mystery as the album seems neither carved out of noise nor does it seem to be devoid of it. Its technology is obscured by the subtlety of its implementation amidst traditional instrumentation and field recordings. The only exception to this rule is the blissful droning of the wall-of-sound “Firewater”, which show Sakamoto learning a few tricks from his recent Austrian laptop composer partner Fennesz. Unlike many aging musicians who grow out of touch and out of focus with modern music, Sakamoto’s latest is vibrantly in touch with the sounds of now, particularly the interstition between 20th or 21st century classical and the various post-Eno explorations of non-beat oriented atmospherics.
The album is unexpectedly bookended by what are Out of Noise’s most seemingly extrinsic pieces. Commencement piece “Hibari” is 9 minutes of a single theme on a piano. A world apart from minimalism though, the work transposes from a tempered slipknot to an elegant fumble that threatens to, though never succeeds in tripping itself up. Instead the theme begins looping in odd spots and the tempos of each hand at the keyboard begin to slip away from each other. The result is familiar sound made unfamiliar by it reconnections and collisions with other familiar sound. The song’s space becomes hard to track as Sakamoto continues to fill them unexpectedly.
On the opposite end of the album is “Composition 0919”, a piece of Reichian simplicity also confined to the piano that, by contrast, locks both playing hands together in staccato spurts. The notes ping pong between the left and right speakers and in aggressive movement with practically no low-end variation. It’s also all-rhythm on an album that seems to repel or discourage said element in the rest of its numbers.
The remainder of the album mostly floats on waves of gentle and often gorgeous liquid ambience. In fact, the back-to-back duo of “Ice” and “Glacier” are damp and drizzly slow-melting rocks. Knowing Sakamoto, the leaking throughout “Glacier” is likely a comment on global warming, but beyond the insinuations lies a beautiful polar monolith carved from faint melody, feedback, and incidental noises reverberated sparsely across the icescape. It’s a bleak loneliness, captured in long-shot as a splendid tragedy. In its simplicity rests much of its appeal.
“In the Red” similarly strips down tension and misfortune to a concise communication. Tremoloed piano chords play in repetition as warm pads swarm in the backdrop and Kranky-style guitars plink scarcely while samples of a small bit of dialogue from an old man are looped and dragged across five minutes. “I just feel like/ I’m a little lost but/ I’ll be alright”, he says in much slower succession, the final phrase repeating even as the song’s harmonies, a bit like a less ethereal version of recent Harold Budd and Robin Guthrie collaborations, disagree with the assessment of the speaker’s condition. He finally concludes, at song’s end, “Yeah, I’m alive” with what seems like a sigh of resignation.
Resignation, but not surrender. When Yellow Magic Orchestra made their comeback album Technodon in 1993, it boldly sounded nothing like the band who put their last album out ten years prior. At Sakamoto’s age, he could easily surrender to the temptations of churning out just about any kind of retread for drooling fans to swallow, but instead he has put out a thoughtful, quiet album. Sure, it’s not all as stoically graceful as the tracks described above. “To Stanford” is hotel jazz probably cropped from a film score Sakamoto was working on and “Nostalgia” is just kind of boring and ineffectual. Yet, Sakamoto’s aesthetic is such that he remains a towering figure even as the music industry falls and the ice caps melt. Out of Noise fits neatly into that uncompromising legacy.