-
Note :
http://www.myspace.com/leossun
Origine du Groupe : North America
Style : Neo Soul , Rap Fusion
Sortie : 2009
Alors que le deuxième album studio de Sa-Ra Creative Partners a bien tardé à voir le jour, pour n’être au final qu’une prolixe mais néanmoins agréable compilation de faces B et de chutes studio,
le membre le plus discret de ce fougueux trio, j’ai nommé Shafiq Husayn, décide d’œuvrer en solitaire pour un premier LP. Après un EP instrumental remarqué l’année passée, ce véritable magicien
de l’ombre, à qui l’on doit en grande partie le dernier album de la diva Erykah Badu, nous livre ici une ode au continent africain, et démontre toute l’étendue de ses talents.
On savait que le bonhomme était axé sur un travail musical plus acoustique que ses deux autres compères Taz Anorld et Om'Mas Keith (que l'on retrouvera d'ailleurs ici au chant simplement). Ce
"Shafiq En A Free Ka" confirme cette impression et s’avère rapidement être une véritable claque. On ne trouvera pas ici de gros banger immédiat et remuant, Shafiq semblant ainsi s’éloigner
clairement du Hip Hop futuriste qui a fait sa renommée. Il est plus question ici d’une Nu Soul psyché, deep et spirituelle au maximum, clairement inspirée par l’afro beat, le jazz 70’s et la pop
60/70’s barrée, le tout parfaitement synthétisé. Un peu comme si Fela Kuti, George Duke, Talking Heads et J Dilla s’amusaient joyeusement dans un studio nigérian.
Shafiq envoute ainsi magnifiquement nos tympans tout au long des 17 pistes de ce premier ouvrage, et ce, dès l’introduction, une brève instrumentale tribale dirigée par son timbre de voix grave
et puissant. Ce dernier pose ainsi son phrasé absolument charismatique sur la plupart de ses compositions, comme sur la très inspirée et sensuelle "Le’Star", où il y fredonne des backs vocaux en
français avec une présence troublante. Mais il a cependant fait appel à plusieurs guests de choix, principalement ses collaborateurs de longues dates tel que l'insaisissable Bilal ou Rozzi Daime
ainsi que quelques talentueuses nouvelles tête, comme la douée Fatima (qui se révèle absolument irrésistible sur la superbe "Lil Girl") ou Noni Limar. Tous œuvrent dans l’alchimie la plus totale
et habillent magnifiquement les prods habitées du beatmaker de Sa-Ra.
Sans tomber dans le name dropping de titres à outrance, on restera particulièrement bluffé par des titres comme les deux hallucinantes ballades pop "Major Heavy" et "Evil Man", la mélancolique
"Love Still Hurts", "Dust & Kisses", spatiale à souhait, ou l’irrésistible "Nirvana". La globalité de l’album impressionne ainsi de par une maîtrise et une richesse rare. Pas une seule fausse
note, ni de baisse de régime, Shafiq se veut inspiré comme jamais, naviguant entres ses influences et variant méticuleusement les ambiances.
En faisant habilement le grand pont entre toutes les influences 70’s et des sonorités tout à fait actuelles et avant-gardistes, ce "Shafiq En A Free Ka" est définitivement une œuvre audacieuse ,
complexe et aventureuse comme on en voit rarement. Un grand album, tout simplement.
par Onelight
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Tracklist :
1 - Intro/Electra
2 - Nirvana
3 - The U.N. plan
4 - Cheeba F. Bilal
5 - Lil' girl F. Fatima
6 - Lost & found F. Jimetta Rose & Bilal
7 - Dust & kisses F. Noni Limar
8 - No moor
9 - All dead
10 - Major heavy F. Sonny Coates & Count Bass D
11 - Evil man
12 - Changes F. Om'Mas Keith & Stephen "Thundercat" Bruner
13 - Love still hurts
14 - Le'Star F. Rozzi Daime & Nomi Limar
15 - Egypt F. Jessy West & Kahil Sadiq
16 - The Odd is C
17 - Rebel soldier
-
Note :
http://www.myspace.com/chandeen
Origine du Groupe : Germany
Style : Electro Ambient , Downtempo
Sortie : 2008
Comment revenir sur le devant d'une scène Heavenly foisonnante consciemment quittée depuis une demi-décennie? Comment donner du sens au come-back franchement inattendu d'une formation fer de
lance d'Hyperium pendant les grandes années ethereal voices? Ou trouver la pertinence, les ressources, le bon goût?
Simplement parce que Chandeen répond parfaitement à de telles problématiques dans son surprenant "Teenage Poetry", il mérite l'ovation. Il ne sera d'ailleurs nullement nécessaire de se forcer à
plébisciter le nouvel essai en gardant à l'esprit les risques qu'un tel retour pouvait représenter. Au delà de tout questionnement musical superflu, Chandeen revient parce qu'il a la foi en ce
qu'il fait.
On se souvient des albums tels que Jutland, petites perles candides d'une dreampop sensible et accessible, indispensables pour les amateurs d'heavenly il y a dix ans – relativement discrets pour
les autres. Loin d'être un ersatz des Cocteau Twins, Chandeen développait une personnalité mélancolique et éthérée, touchant occasionnellement à l'électronique, et exploitant allègrement le chant
sublime d'Antje Schultz.Chandeen qu'on croyait mort est, en 2008, de retour avec une nouvelle chanteuse, Julia. A vrai dire, on n'attendait pas vraiment le come-back d'une formation plus
qu'agréable, mais connaissant de nombreux homologues stylistiques, et on avait finalement bien assez à faire en matière de musiques éthérées.
De tels soucis ont pu cerner l'esprit de Chandeen durant la composition de "Teenge Poetry", mais il est évident qu'ils ont vite laissé place à une sorte de contemplation créative, une transe
émotionnelle continue et charnelle. Le titre, que l'on pourrait légitimement redouter avant d'avoir écouté l'album, sied parfaitement au climat. Les nappes de clavier, fluides et satinées, plutôt
froides, jouissent de ce glissement délicat assimilable à un son New-Age revisité et cent fois plus humain. Le chant, au premier plan, est parcouru d'un écho subtil qui dessine les brumes du
rêves dans les paysages mi-urbains, mi-oniriques. Chandeen, effectivement, c'est désormais la mise en musique d'une passion adolescente viscérale, entre larmes et espoir, et on ne se doutait pas
qu'on pouvait rendre aussi bien la substantifique moelle d'un esprit tourmenté par la transition entre enfance et âge adulte. "Welcome The Still" et "New Colouring Horizon", à l'ouverture de
l'album après une bonne introduction atmosphérique, laissent réellement pantois, c'est une véritable claque. La première joue d'une litanie percussive subtilement et efficacement électronique,
laisse le chant exprimer des mélodies d'une grande sensibilité, et les nappes de clavier couler doucement comme un nuage. La seconde, plus surprenante encore, se montre Pop, avec son rythme
soutenu entremêlé à une formation rock brumeuse et profonde. Une indéniable souffle candide suinte des mélodies, et la composition, totalement aboutie, joue non pas sur l'immaturité des
structures et des sons, mais sur celle du fond. Le coeur de l'enfant qui ne sait plus où il en est.
La suite est quelque peu regrettable. "At The End Of All Days", convaincant mais pas transcendant, laisse place à un "From The Inside" manquant singulièrement de force d'impact, moins émotionnel.
Certains y verront peut-être une volonté de mise à l'écart de la facilité. Difficile de passer après les sublimes deux premières vraies chansons de l'album, tout de même. C'est le défaut de
"Teenage Poetry" : l'inégalité. On aurait aimé une constante émotionnelle, d'autant que les interludes n'ont pas une intérêt flagrant ("A Last Goodbye"), et l'impact s'amoindrit au fil de
l'écoute. Sauf à la toute fin, avec un "Dreaming A Thousand Dreams" somptueux, très ambient et planant, triste et fantomatique (mentionnons la piste cachée chantée par la vocaliste des
Lovespirals, autre grand nom Heavenly).
En dépit de ces reproches, Teenage Poetry a de très forts arguments. Le son du groupe, modernisé, soigné à l'extrême et rêveur, conjugue efficacement une Darkwave romantique et innocente, une
électronique discrète et très à propos, et une dreampop toujours personnelle. L'essai est intéressant, attachant même s'il ne marquera pas l'histoire du genre, et le manque d'impact de certains
titres donne finalement l'envie d'y revenir, pour retrouver celui des autres. Ce qui n'est pas plus mal, d'autant qu'on a des chances d'y arriver.
Tracklist :
1 - Teenage Poetry
2 - Welcome The Still
3 - New Colouring Horizon
4 - At The End Of All Days
5 - From The Inside
6 - A Last Goodbye
7 - Looking Forward, Looking Back
8 - Clean The Traces
9 - The Coming Dawn
10 - The Sentiments Of An Old Love Story
11 - Dreaming A Thousand Dreams (+Bonus)
-
Note :
http://en.wikipedia.org/wiki/Aston_Barrett
Origine du Groupe : Jamaica
Style : Reggae , Instrumental , Dub
Sortie : 1998
Before there was a Robbie Shakespeare, there was Aston "Familyman" Barrett, who, in reggae's earliest years, wielded the music's heaviest bass. As Bob Marley's bassman and arranger from the late
'60s until Marley's tragic death in '81, Familyman (along with his drummer brother, the late Carlton Barrett) was a key element of the Wailers sound. But he also was an integral part of other
productions by seminal studio legends like Treasure Isle's Duke Reid, Joe Gibbs, Sonia Pottinger, Lee Perry, Niney the Observer, and Studio One's Clement "Coxsonne" Dodd, and even provided weight
for the vocals of the late John Denver. This record takes its title from a minor-key vamp honed to perfection by the bass hero, and it performs the service of rescuing from vinyl oblivion some of
Barrett's lesser-known but nonetheless great moments, whether laying down rock-solid foundations for the sublime tenor Jimmy Riley's soaring "We're Gonna Make It" and the Wailers' "Distant Drums"
(by the original lineup of Marley, Peter Tosh, and Bunny Wailer), or rumbling like distant thunder through reggae "dubs" or instrumentals. Bonus tracks in this priceless collection include
extended remixes, a.k.a. "disco" mixes, of "Cobra Style" and "Well Pleased."
by Elena Oumano
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Tracklist :
01 - Cobra Style
02 - Black Weh
03 - We're Gonna Make It
04 - Eastern Memphis
05 - Guided Missile
06 - Babylon
07 - Elegant Shape
08 - Distant Drums
09 - Children of the Ghetto
10 - My Girl
11 - Well Pleased
12 - Woman in Love
13 - Work
14 - Natural Woman (disco mix)
15 - Cobra Style (disco mix)
16 - Well Pleased (disco mix)
-
Note :
http://www.myspace.com/massisouad
Origine du Groupe : France , Algerie
Style : World Music Folk
Sortie : 2010
This is the first Souad Massi DVD ever released. Features 17 tracks specially recorded acoustically.
The world loves an enigma, and enigmas rarely come as talented, beautiful, honest and courageous as Souad Massi. Her music has been welcomed as a brave new dawn in the history of Maghrebi music.
Her youthful obsessions with western rock, folk, country music, as well as the chaabi and classical andalusian music of her native land, gave birth to a style uniquely her own, an emotionally
charged vehicle for themes of loss, nostalgia and the bonfire of innocence. She is now one of the leading female World Music Artists, having sold over 300,000 albums around the world. She has
stamped her own identity, her own style, with her culture-blending sound - a mix of traditional, rock, folk, classical,flamenco,while her ballads are melodic, poignant, achingly beautiful. Just
as Souad Massi herself is all light and shade, innocence and experience, melancholy and optimism, so is this beautiful representation of the best of her 3 albums reinterpreted.
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Tracklist :
1. Denya Wezman - That's Life
2. Hayati - My Life
3. Yemma - Mummy I Lie To You
4. Bladi - My Country
5. Matebkiche - Don't Cry
6. Raoui - Storyteller
7. Le Bien et Le Mal - The Good and The Bad
8. Dar Dgedi - Grandfather's House
9. Hagda Wala Akter - There's Worse
10. Talit El Bir
11. Amessa - A Day Will Come
12. Ghir Enta - I Only Love You
13. Khalouni - Let Me
14. Ech Edani - I Shouldn't Have Fallen In Love With You
15. Tant Pis Pour Moi - Too Bad For Me
16. Ya Kelbi - Oh! My Heart
17. Rani Rayha - I'm Leaving
WARNING : 2 PART
-
Note :
Origine du Groupe : Brazil
Style : World Music , Piano
Sortie : 2005
Along the journey of musical discovery our preoccupations centre not on the well-trodden tourist retreats but on those digressions less known, unspoiled and far from the madding crowd. The music
of Ernesto Nazareth represents one such destination bestowing new and undiscovered delights.
Born in 1863, Nazareth was profoundly affected by two key cultural influences.
During his lifetime Brazilian musical and cultural tastes were based on those prevalent in Europe. This subordination did not, for a long period, allow genuinely Brazilian classical music to
blossom. Prejudice by the “establishment” inhibited the development of indigenous classical music and excluded it from current programmes of institutions such as the National School of Music in
Rio de Janeiro. On one occasion an attempt to include four original compositions by Nazareth in the current programme of the School initiated such violent reaction that police intervention was
necessary. Even until a few years ago very few pianists of serious intention dared to include the music of Nazareth in their repertoire, since he was not reputed to be a ”classical” composer.
Nazareth was not alone in having been strongly influenced by the folk music of his native country. This had in common with fellow countryman Heitor Villa-Lobos who on hearing the original
compositions of Nazareth pronounced them to be the very embodiment of the soul of Brazil. Nazareth’s composition “Tenebroso”(Gloomy) is accompanied by instructions for the player to imitate the
guitar in the lower register. This instruction recurs in one of his most famous compositions “Odeon.” In the composition “Plangente”(Lamenting) one hears echoes of the saudade found in the fado.
This form of music, imported to Portugal from Brazil in the 19th century by members of the king’s consort in exile there, ironically became the national Portuguese music. (To explore the
incredibly beautiful fado listen to Post-Scriptum, Cristina Branco - Empreinte digitale ED 13121).
In his youth, Nazareth was commissioned to promote the music of publishers, including his own, by playing in their establishments. With the invention of the cinema arose the need to accompany
silent movies. Nazareth was given a contract by the Odeon Theatre. Here his accompaniment with original compositions, including “Odeon,” attracted many musicians who came just to hear him
play.
Nazareth’s output comprises predominantly Brazilian tangos and waltzes of which he wrote more than eighty, and forty respectively. The titles of his work are often humorous and refer to everyday
situations in Brazil, especially to the life of the cariocas or inhabitants of Rio de Janeiro. The influence of Chopin is particularly evident in the waltzes eg. Turbilhão de Beijos [track 7]
brings to mind Op.69/1 “L’adieu” (Naxos 8.554539 - Idil Biret). He studied the composer’s scores in order to teach himself improved methods of composition, and often performed the works of Chopin
on piano.
Nazareth died in 1934, during his lifetime having witnessed the emancipation of the slaves, and establishment of the republic. His charming music remains more powerful than any past debate on to
which particular genre it belongs.
As one of Brazil’s most successful concert pianists, Iara Behs is particularly well qualified to perform the music of Nazareth. She is a fine player with excellent empathy for the rhythms and
nuances of her country’s indigenous classical music. In addition she engenders audience interest and curiosity in the works she is about to play through informative introduction aided by
knowledge of five languages in addition to her native Portuguese.
It may be more than co-incidental that some musicians appear to excel particularly in interpretation of music composed by fellow countrymen. If indeed such a relationship exists, no greater
validation could be provided than that of Nazareth/Behs.
In a “perfect world” of classical music, new releases would contain all new and relatively unknown music; comprise a balanced and enjoyable programme; be exceptionally well performed and exhibit
high levels of technical and sonic excellence. This new recording by Iara Behs fulfils all these criteria. An added bonus is the erudite and unusually informative accompanying notes presented by
the performer. This is a recording that will bring joy to disciples of fine music.
by Zane Turner
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Tracklist :
1 Espalhafatoso (Boisterous) [2:30]
2 Brejeiro (Mischievous) [1:57]
3 Confidências (Confidences) [7:05]
4 Escovado (Cunning) [4:11]
5 Nenê (Baby) [3:20]
6 Ameno Resedá [2:35]
7 Turbilhão de Beijos (Whirlwind of Kisses) [6:54]
8 Gaucho [2:45]
9 Plangente (Lamenting) [5:12]
10 Topázio Liquido [3:16]
11 Ouro Sobre Azul (Gold on Blue) [3:16]
12 Sarambeque [2:59]
13 Epônina [5:47]
14 Escorregando (Going down well) [2:37]
15 Tenebroso (Gloomy) [3:19]
16 Odeon [3:09]
17 Apnahei-te Cavaquinho (I have grabbed you, Cavaquinho) [2:33]
-
Note :
http://www.soundwayrecords.com
Origine du Groupe : V.A Nigeria
Style : World Music , Soul Blues Rock , Psychedelic
Sortie : 1970s
Quand il y en a une, ça va. Mais quand il y en a plusieurs, ça pose un problème. Nous parlons bien sûr des compilations dédiées à l’Afrique de l’Ouest des années 60 et 70, très en vogue depuis
ces dix dernières d’années. Du désormais classique « Nigeria 70 » réédité récemment par Strut, aux récentes explorations togolaises et béninoises d’Analog Africa, il est difficile de faire son
choix face à une telle déferlante. Si la qualité des projets est parfois inégale, le label Soundway, autre incontournable dans ce créneau, risque fort de mettre tout le monde d’accord avec sa
dernière livraison.
«The World Ends: Afro Rock & Psychedelia in 1970s» Nigeria fait la part belle aux productions nigériennes du début des années 70, -au sortir de la sanglante guerre du Biafra-, sur lesquelles
soufflent un vent d’électricité et une soif de renaissance. Si aucun Fela ou Orlando Julius ne figure parmi la trentaine de titres ici présents, on y croise tout de même quelques pointures du
genre tels Ofege et Sonny Okosun.
Mais l’immense majorité de ces enregistrements inédits est portée au crédit d’illustres inconnus aux noms fortement américanisés tels Chuck Barrister, Tony Grey, ou encore The Strangers et The
Black Mirrors. Des blazes que n’auraient pas renié les groupes de garage US. Si Soundway avance le terme « psychedelia », n’imaginons pas pour autant un Grateful Dead à la sauce afro. En vérité,
les nigérians lorgnent davantage vers Jimi Hendrix et James Brown mais ont suffisamment de personnalité pour insuffler aux guitares, cuivres et orgues un son bien local. Ajoutez des chanteurs
survoltés et une section rythmique à l’efficacité redoutable… l’addition n’en est que plus salée.
Par Laurent Charrier
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Tracklist :
CD1
Ify Jerry Krusade – Nwantinti / Die Die
The Hygrades – Rough Rider
The Hykkers – Deiyo Deiyo (Akpuwunlobi)
Wrinkar Experience – Soundway
The Funkees – Breakthrough
The Mebusas – Mr. Bull Dog (45 version)
Foundars 15 – Don’t Take Me For A Ride
Ceejebs – Eti Ufok
Tony Grey Super 7 – Yem Efe
The Identicals – Akwa Kayi Ji Bia Nuwa
P.R.O. – Blacky Joe
Cicada – Oli Nkwu
The Lijadu Sisters – Life’s Gone Down Low
Eppi Fanio – Ikoko Ti Yio Jata (On Perseverance)
Bongos Ikwue – All Night Long
CD2
The Thermometers – Babalawo
Colomach – Ottoto Shamoleda
The Black Mirrors – The World Ends
The Semi Colon – Isi Agboncha
Lawrence Amavi Group – Money That’s What I Want
The Hygrades – Somebody’s Gonna Lose Or Win
Ofege – In Concert
The Elcados – Chokoi & Oreje
Sonny Okosuns & Paperback Limited – Ohomi
Chuck Barrister & The Voices Of Darkness – Be Kind, Be Foolish, Be Happy Tony Grey & The Black 7 – Ugbo Ndoma
Reme Izabebo’s Music Research – (Ayamayama) The Same Man
Action 13 – Active Action
The Actions – Kpokposikposi
The Strangers – Onye Ije
The Comrades – Bullwalk
Ofo The Black Company – Egwu Aja
-
Note :
http://www.myspace.com/clintonfearon
Origine du Groupe : North America
Style : Reggae
Sortie : 20105
Clinton Fearon est aujourd'hui l'un des derniers représentants de ce que l'on a appelé le "Proverbial Reggae", qu'il a contribué à forger au sein des Gladiators (il a notamment écrit Chatty Chatty
Mouth et Rich Man Poor Man), avant de quitter la formation en 1987 et de s'installer à Seattle, à l'occasion d'une tournée du groupe aux Etats-Unis.
Après avoir tourné en acoustique (l'album "Me and mi guitar") c'est plutôt naturellement que Clinton Fearon a rejoint la team Inna de Yard au printemps. Et c'est donc sans grande surprise Makasound
(sur son label Makafresh) qui accueille son dernier album, "Mi Deh Yah".
Comme les précédents, "Mi Deh Yah" est produit hors de Jamaïque, à Seattle, mais c'est probablement l'album de sa carrière solo qui "sonne" le plus jamaïcain. Sans trop changer de recette
évidemment : un reggae épuré, sans fioritures (dont il joue la plupart des instruments), avec la basse en clef de voûte et l'accent sur les mélodies.
C'est cette ambiance, avec des textes déclamant des dictons et autres proverbes répétés à l'envi, que l'on retrouve ici, à l'image de The Best ("nothing beats a try but a harder try, the best is
your best"), ou du mélancolique Feeling Blue, emmené par un violon, de l'éponyme Mi De Yah, ou encore Are you ready. Les amateurs de Clinton Fearon ne seront pas déçus.
par Sébastien Jobart
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Tracklist :
1. Life Is A Journey
2. A Rock And A Hard Place
3. Um Lar Longe De Casa
4. Mi Deh Yah
5. What a World
6. Focus
7. Better Days
8. The Best
9. Are You Ready
10. Jamaica
11. Tell the world
12. John Jones
13. Feelin Blue
14. Working for the man
-
Note :
http://www.myspace.com/rare1000
http://dustedwax.org/dwk051.html
Origine du Groupe : Hongry
Style : Hip Hop Jazz Downtempo
Sortie : 2010
| release date: 29-Mar-2010 | produced & mastered by: Rare | artwork by: Veni Galabova |
Rare and Cheese bring us back to the golden years of hip-hop. "Jazzpolice" comes with beautiful frisky jazzy cuts,
lo-fi beats, scratches and wise funky stories right from the street. If you dig the early 90s sound of A Tribe Called Quest,
Lord Finesse, Main Source and Compton's Most Wanted, this album is for you!
<script src="http://dustedwax.org/javascript/header.js" type="text/javascript"></script>Tracklist
01. Randomfunk (02:04)
02. Jazzpolice (03:12)
03. Movin' (02:15)
04. Jazz 20 (03:16)
05. Havin Fun (01:56)
06. So Called Game (02:08)
-
Note ;
http://www.myspace.com/chicofreeman
Origine
du Groupe : North America
Style ; Jazz
Sortie : 1979
This set was a change-of-pace for Chico Freeman for it features the usually adventurous tenor (who doubles on soprano) mostly playing warm versions of standards. The CD reissue adds four
previously unissued selections (including a pair of Coltrane tunes, "Lonnie's Lament" and "Wise One") to the original program. With pianist John Hicks, bassist Cecil McBee and either Billy Hart
or Don Moye on drums offering fine support (vibraphonist Jay Hoggard sits in on "Carnival"), Freeman pushes at but does not break the boundaries of hard bop. Highlights include "Autumn in New
York" (a duet with McBee), Horace Silver's "Peace," "It Never Entered My Mind" and the bassist's "Close to You Alone."
by ~ Scott Yanow, All Music Guide
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Tracklist :
1 - Autumn in new-york
2 - Peace
3 - A child is born
4 - Lonnie's lament
5 - You don't have to say you're sorry
6 - Wise one
7 - It never entered my mind
8 - Close to you alone
9 - Carnival
10 - Don't get around much anymore
-
Note :
http://www.myspace.com/sagessebeats
http://www.bankruptrecordings.com
Origine du Groupe : Nederlands
Style : Abstract Hip Hop
Sortie : 2010
May 15th, precisely one year after the successful Escape, the E.P. album together
with Crookram,
Bankrupt Recordings is proud to
release Sagesse’s instrumental solo
album titled Cool Tempo.
Sagesse shifted his creativity for this project. Where on “Escape” he did the vocals and musical production together with Crookram, he now temporarily left his
microphone alone to create a full instrumental album. With the help of Crookram as engineer Sagesse managed to create a journey through a wide variety of samples and different drum patterns in an
attempt to discover the essence and boundaries of contemporary Hip Hop music.
Tracklist :
01 i warned them
02 electric moon
03 summer morning rain
04 can't go
05 i exist
06 lake tanganyika
07 no dutch guyana
08 what good is that happy lie
09 aretha
10 zoombastic
11 i warned them (raw dub remix)
12 lucky day
13 get back
14 on the streets
time: 36' 38"
release date: 2010.05.15
quality: 320 kbps stereo mp3