http://www.myspace.com/zsoltkaltenecker

Origine du Groupe : Hungary

Style : Nu-Jazz , Electro-Jazz , Alternative

Sortie : 2002

From http://soundwatching.blogspot.com



An interesting project of two young and gifted musicians: piano player Zsolt Kaltenecker and turntablist Andrew J - both from Budapest, Hungary. (Last.fm)



Really good stuff!

Tracklist :

1. Melodies (6:09)

2. Inch (7:34)

3. Fresh (3:39)

4. Come On (8:37)

5. Rock On Part 1 (1:02)

6. Rock On Part 2 (5:50)

7. The Thief (5:48)

8. Funqui Beet (5:48)

9. At First Sight (3:13)

10. Metamorph (6:35)

11. Interlude (2:14)

12. Melodies Reprise (3:26)

http://www.eriktruffaz.com

http://www.myspace.com/truffaz

Origine du Groupe : France

Style : Jazz , Nu-Jazz , Alternative

Sortie : 2011

Durée : 44min

Pour http://liveweb.arte.tv



Un lac, une trompette, un trombone, deux cors des alpes et des tambours, entre les sonorités urbaines et les paysages alpestres...



Erik Truffaz s'est toujours affranchi des chapelles pour proposer une bouillante et savante alchimie entre jungle, be-bop, drum'n bass, voire hip hop. A cet artiste foncièrement libre et aussi
amoureux de la montagne, le Cosmojazz a souhaité donner une carte blanche. Seules contraintes, un lac de montagne, bleu, et une acoustique complètement naturelle. Pour cette aventure, le
trompettiste a eu envie de revenir aux sources du souffle, et s'est souvenu d'une aventure new-yorkaise.



C'était il y a 20 ans, dans le cadre d'une tournée intitulée « Swiss Jazz Movements ». Erik et un ami musicien, Jean Jacques Pedretti, faisaient la manche a New York en soufflant sur le gazon de
Washington Square. Un policier curieux et probablement nostalgique des années soixante leur demanda alors si ces deux énormes instruments s'agissaient d'un schilum. C'étaient bien des cors des
alpes. Nourri par ce souvenir, Erik prend bien sûr sa trompette à Chamonix, mais aussi un cor des alpes, et invite son vieil ami tromboniste, improvisateur de haut vol et détourneur de cors des
alpes, ainsi que le batteur lyonnais Philippe Garcia avec qui il a partagé moultes aventures (Ladyland 4tet, Erik Truffaz & Sly Johnson). Les trois musiciens se feront poètes des cimes pour
rendre hommage a la beauté du site en improvisant un concert dont les influences promettent d'être multiples, entre hip hop, dub, ragas et jazz. Le cor des alpes sera soumis à rude épreuve et
scandera des lignes de basse urbaines et groovy, soulignées par le groove imparable des tambours et les mélodies de la trompette.



Ce concert a été enregistré le 30 juillet dernier dans le cadre du Cosmo Jazz Festival

http://www.myspace.com/benoitmorel

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tordue

Origine du Groupe : France

Style : Alternative

Sortie : 2002

Par Hogreft pour http://www.mygmusique.com



La Tordue, groupe assez imposant de la scène française, a signé avec brio un nouvel album qui, s'il peut surprendre, ne laisse pas indifférent.



Trois ans après leur dernier album en date, Le vent t'invite, et 2 ans après la sortie de leur live, en vie, La Tordue revient en force avec Champ libre, un album qui apporte beaucoup de
renouveau. En effet, à ma première écoute, quand j'ai entendu comme premières notes un rythme tout à fait reggae, je me suis demandé si je m'étais pas trompé de CD.



D'abord surpris par ce changement, j'ai finalement été charmé. Le groupe a d'abord adopté la batterie comme instrument quasi-permanent, ce qui était loin d'être le cas auparavant, a réussi à
insérer dans sa musique qui était 100% accoustique des rythmes reggae, une petite touche de dub, sans pour autant effacer leur richesse instrumentale, musicale, et toujours avec une recherche
énorme pour les paroles.



Côté instruments, je vous le disais, toujours une grande diversité, avec plus d'une bonne dizaine d'instruments différents (pour 2 instrumentistes, c'est pas mal !), allant de la basse à la scie
musicale, en passant par le banjo, l'accordéon, le mélodica ou même la brosse à dents ( !!!), et tout ceci sans compter la batterie et les percus, menées de main de maître par Mathieu Morel qui
se " titularise " ainsi dans le groupe (il était déjà présent dans le live) et contribue avec ses rythmes à instaurer une atmosphère dub, renforcée par des passages électro (et oui).



C'est donc officiel : ceux qu'on surnommait les trois mousquetaires sont désormais 4 (ils étaient prédestinés !). Il faut aussi tenir compte des apparitions de nombreux musiciens tout au long de
l'album (trompette,violons, violoncelle, orgue, alto, clarinette…viennent ainsi s'ajouter à la panoplie instrumentale). On a même des apparitions de ska ou de polka dues permises respectivement
par les cuivres et l'accordéon, donc on peut dire qu'il y a vraiment un mélange des genres, peut-être plus que dans leurs albums précédents.



L'album commence sur " L'heureux mix ", une piste qui est constituée de bribes de chansons empruntées aux artistes les plus divers, entre autres Renaud, Ferré, Bob Marley, Brassens, The Clash,
les Beatles, Nougaro, Reggiani, Hubert-Félix Thiéfaine (je me devais de le dire)… J'offre mon respect éternel à celui qui me fournit (sans tricher) la liste de toutes les références de ce premier
morceau, qui côté musque a des sonorités très reggae. Suit une chanson pur La Tordue côté texte, puis Parano ya, où ressort une envie de s'engager et de pousser quelques coups de gueules, ainsi
que dans Cap'tain Némo (notre société s'en prend quand même un bon coup dans la gueule, mine de rien ). On notera une mise en musique de Je tombe, poème d'Aragon.



Le groupe s'engage même côté politique, avec une dernière chanson, Le pétrin, qui s'inscrit dans le cadre d'Une peine point barre, la campagne nationale contre la double peine, où deux vers
prônant l'égalité sont chantés en pas moins de 18 langues différentes, dont certaines que je connais même pas, comme le tuvan ou l'alladjan ; et on notera l'apparition sur cette chanson de Magyd
Cherfi de Zebda, de Sergent Garcia, de Robert Wyatt et des Femmouzes T (présentes aussi sur le zèle des îles).



Au final, un très bon album, côté musical comme textuel, et il faut souligner courage nécessaire à courir le risque à la fois de décevoir les fans (avis à eux : vous en avez pensé quoi ?) avec un
changement assez radical et de s'engager côté politique. J'applaudis, et j'en redemande !

Tracklist :

1.L'heureux mix 3'55

2.Une chanson 3'24

3.Parano y a 3'14

4.La vie c'est dingue 4'21

5.La muerte 3'31

6.Cap'tain Naimo 3'32

7.Compte-in 2'31

8.Is god a dog ? 3'29

9.Le zèle des îles 3'08

10.Contre vous 3'45

11.Je tombe 3'12

12.Le pétrin 7'48

http://www.pinkfloyd.com

Origine du Groupe : U.K

Style : Alternative Rock

Sortie : 1987

Wikipedia
:



A Momentary Lapse of Reason est le treizième album studio du groupe de rock progressif britannique Pink Floyd, paru en septembre 1987.



En 1985, le guitariste David Gilmour commence à réunir des musiciens pour travailler sur son troisième album solo. Fin 1986, il décide que le travail fourni donnera naissance à un nouvel album de
Pink Floyd, suite à quoi le batteur Nick Mason et le claviériste Rick Wright (qui avait quitté le groupe en 1979) sont intégrés au projet. Pour des raisons légales, Wright ne peut être crédité
comme membre du groupe à part entière, mais il participe néanmoins à la conception de ce qui devient le premier album de Pink Floyd sorti après le départ du bassiste et parolier Roger Waters, en
décembre 1985.



L'essentiel de l'album est enregistré sur l’Astoria, la péniche de Gilmour convertie en studio. Sa production est marquée par une querelle juridique d'intensité croissante entre Waters et le
groupe quant aux droits sur le nom « Pink Floyd », et qui ne sera résolue que plusieurs mois après la sortie de l'album. À la différence des précédents albums du groupe, A Momentary Lapse of
Reason ne présente pas de thème central, mais constitue une simple collection de chansons écrites essentiellement par Gilmour et Anthony Moore. L'album reçoit des critiques mitigées et Waters le
tourne en dérision, mais grâce à une tournée mondiale couronnée de succès, ses ventes dépassent aisément celles de l'album précédent du groupe, The Final Cut. Aux États-Unis, A Momentary Lapse of
Reason est certifié plusieurs fois disque de platine.

Tracklist :

1)Sign Of Life

2)Learning To Fly

3)The Dogs Of War

4)One Slip

5)On The Turning Away

6)Yet Another Movie/Round And Around

7)A New Machine (part I)

8)Terminal Frost

9)A New Machine (part II)

10)Sorrow

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugh_Mundell

Origine du Groupe : Jamaica

Style : Reggae

Sortie : 1978

From http://www.reggae-reviews.com



If Hugh Mundell had lived past, ironically, 1983, there's no telling what his legacy would be today.  Africa Must Be Free By 1983 is simply one of the most remarkable debuts in the history
of reggae, considering Mundell was only 16 when it was released.  Guided by the adept hands of Augustus Pablo, he wrote and co-produced all of the songs on this powerful classic.  The
potent roots melodies and emotional vocals provided by this prodigy blend beautifully with the robust musical accompaniment from an all-star line-up (Robbie Shakespeare, Jacob Miller, Leroy
Sibbles, Augustus Pablo, Earl "Chinna" Smith, Leroy "Horsemouth" Wallace, Carlton "Santa" Davis, and more).  While no one track is spectacular, practically all are solid, as they cohere in a
prototypical "album album."  Luckily for us listeners, when RAS re-released Africa Must Be Free in 1989, they threw in the equally strong dub version as well.  Although Augustus Pablo's
rockers sound runs throughout the dubs (Fans will certainly recognize the music in "Book of Life" and its dub from Jacob Miller's "Keep on Knocking."), he doesn't dominate them with his trademark
melodica, allowing Mundell to retain his identity.  Some of the dubs are better than the vocal versions (the dubs of "Jah Will Provide," "Run Revolution a Come," and "Day of Judgement," for
example), while a few of the vocal tracks are preferable ("My Mind" and "Africa Must Be Free By 1983").  If you're like me, the track listing of the dub versions may cause some
confusion.  Either Mundell named the dubs with the intention to confuse, or the track listing is simply wrong (I vote for the latter.), assuming that "Unity Dub" is supposed to be the title
of the dub of "Let's All Unite," "Africa Dub" is supposed to be the dub of "Africa Must Be Free By 1983," "My Mind Dub" is supposed to be the dub of "My Mind," etc.   I list below under
"Track Listing" how the songs are listed on the album, but track #9 is actually the dub of "Jah Will Provide" (whatever the title is), #10 is the dub of "Book of Life" (ditto), #11 is "Revolution
Dub," #12 is "Judgement Dub," #13 is, um, I'm not sure, #14 is "Unity Dub," #15 is "My Mind Dub," #16 is "Africa Dub," and #17 is again a mystery.   I don't think that tracks 13 and 17
are dubs of anything on Africa Must Be Free; neither sound like "Why Do Black Men Fuss and Fight," the only track without a dub here.  To confuse matters, there is an extra dub (9 dubs, 8
vocal tracks).   Anyway, in the end, all that really matters is that it's all good, whatever the order.

Tracklist :

1. Let's All Unite

2. My Mind

3. Africa Must Be Free By 1983

4. Why Do Black Men Fuss and Fight

5. Book of Life

6. Run Revolution a Come

7. Day of Judgement

8. Jah Will Provide

9. Ital Sip

10. Unity Dub

11. Africa Dub

12. My Mind Dub

13. Western Kingston Style

14. Levi Dub

15. Revolution Dub

16. Judgement Dub

17. Sufferer Dub

http://www.novaplanet.com

http://www.originalmusicshirt.com

Origine du Groupe : France

Style : Compilation

Sortie : 2000

Par Florian Pittion-Rossillon pour http://www.amazon.fr



Surprenant. Alors que Radio Nova s'est fait connaître par une programmation des plus avancées, la première compilation officialisant l'existence d'un "son Nova" est en grande partie composée de
morceaux funk de la décennie 70. Le tracklisting est éclectique, bien sûr, pas de recherche forcenée de l'efficacité tubesque. Le connaisseur comme le néophyte apprécieront de pouvoir se
déhancher sur les rythmiques syncopées comme l'époque savait en générer. Les morceaux des années 90, "15 h 38 mn" de Lefdup & Lefdup, "Bim Bom" de Gigi Galaxy ou "Love Theme From
Spartacus/Zero7 Remix" de Terry Callier sonneront beaucoup plus familiers, car plus électroniques. House désaxée, rap, afro-funk, la cohérence de l'ensemble est plus à trouver dans l'écoute
régulière d'une Radio Nova toujours en avance d'une époque, que dans le suivi des morceaux. Le premier bilan d'une expérience réussie, donc.

Tracklist :

1. Brother Louie - Undisputed Truth

2. Who Is He (And What Is He to You) - Creative Source

3. Do You Feel It? - Joe Cuba Sextet

4. My World Is Empty Without You - Jose Feliciano

5. Life - Bob Andy

6. Close To You - Phyllis Dillon

7. Brothers On The Slide - Cymande

8. Going In Circles - Friends Of Distinction

9. The Revival (Radio Mix) - Martine Girault

10. Love Theme From Spartacus (Zero7 Remix) - Terry Callier

11. 15h38mn - Lefdup & Lefdup

12. Promised Land (Original 12" - Joe Smooth

13. Bim Born - Gigi Galazy

14. Get On Your Knees - Necro

15. Pusherman (Original Edit) - Ben, Bill & Baggio

16. Blook In The Street - Leroy Sibbles

17. Cadeau Empoisonne - Sellam Renne

http://en.wikipedia.org/wiki/Istanbul_Blues_Company

http://www.doublemoon.com.tr

Origine du Groupe : Turkey

Style : Blues

Sortie : 1999

Par niko pour http://undergroundturkey.blogspot.com



Encore une preuve que la musique traverse les frontières, et qu'elle n'hésite pas à faire des milliers de kilomètres.

Imaginez le chemin que celle-ci a du parcourir. En direct des immenses plaines du grand ouest américain jusqu'aux rivages verdoyants de l'Anatolie, laissez-moi vous présenter : Istanbul Blues
Kumpanyasi.

Ce groupe formé en 1993 joue un mélange impressionnant de styles allant du blues, de la country vers l'improvisation et le folk sans renier leur héritage musical traditionnel.

Il existe bien des cow-boys en Turquie!!!

A l'écoute de "Sair Zamanlar", on est tout de suite subjugué par la fusion des genres qui sans être indécente est tout de même assez troublante. On redécouvre les thèmes propres à la musique
américaine sous les sonorités du saz, des congas et bien sur de la langue turque.

Biskotin ouvre le bal, et tout le monde est invité à communier et à danser sur ce blues polymorphe. On y est, l'ambiance s'installe, la foule siffle, hurle des "yihaa" en envoyant les chapeaux en
l'air.

Changement d'ambiance, Istanbul Blues Kumpanyasi s'installe au coin du feu et nous interprète Kurbağalı Bodrum. La fête prend, à ce moment une tout autre couleur. Les délicieuses sonorités de
l'harmonica se mêlent dans les arabesques du guitariste.

Comme dans n'importe quel bal, il serait impensable de ne pas jouer quelques classiques.

C'est chose faite avec le fameux "On the road again", morceau country interprété par des célébrités comme Canned Heat et surtout Willie Nelson. Ils ont réussi à s'approprier avec talent ce hit et
à lui insuffler une ambiance quasi psychédélique.



Si vous avez apprécié "Farewell Shalabiye" du groupe No Blues, et que vous vous prosterné devant le groupe américain Secret Chief, jetez-vous sur cet album.

Istanbul Blues Kumpanyasi a su rapprocher deux cultures opposées, ils ont prouvés au monde que le blues est un langage universel, un prisme doré au travers duquel la musique traditionnelle trouve
son écrin.



Tracklist :

1. Biskotin     3:49   

2. Derbeder     3:36    

3. Kirik Hayatlar     6:20         

4. Kurbagali Bodrum     6:41    

5. Cigdem Pilavi     4:42     

6. Huseyni Twist     9:01    

7. Sair Zamanlar     9:10    

8. Izmir'e Donus     7:01     

9. On The Road Again     6:04    

10. Durust Duman     5:25     

11. Fourty Four     3:46    

12. Whiskey Headed Woman No.3     3:33

http://beibeizheng.com

http://www.myspace.com/beibeizheng

Origine du Groupe : North America , China

Style : World Music , instrumental , Traditional

Sortie : 2006

By Maxwell Berins "Mongol Max"   from http://www.amazon.com



The Gu Zheng is by no means an easy instrument to play, and anyone who can become proficient at it deserves a nod of respect. But it takes a special person like Bei Bei to make the Gu Zheng sing
in voices it has perhaps never sang in before. Bei Bei's technique and mastery leaves the listener breathless! She is as talented as she is pretty, and clearly one of the BEST Gu Zheng players
EVER to sit in front of the instrument. It's almost as if the instrument is playing itself or merely an extension of her body. Her execution is flawless and her musical vocabulary is startling.
Then there is her sensibility with which Bei Bei approaches the Gu Zheng. She is rooted in pure classical Chinese music, but her sense of adventure and urge to make the Gu Zheng sing in new
voices is evident even to a pair of Western ears such as mine which have only faint familiarity with traditional Chinese music.



That said, I do own a few albums of traditional Chinese music that I enjoy listening to, which is more than you can say for most non-Chinese/Western people. And I just MIGHT be willing to go as
far as to say that if you are looking to introduce yourself to traditional Gu Zheng music, Bei Bei's "Quiet Your Mind And Listen" (excellent album title!) is the only CD you'll ever need.



Tracklist :

1. Young Sprout     3:31       

2. Songs from Qian     7:15    

3. Spring of Snowy Mountain     5:52         

4. Sun Shines Over JingGang Mountain     4:55    

5. Moon of Jian Chang     7:18   

6. Kong Hou Yin     10:09    

7. Fisherman's Dusk Song     5:44    

8. Lady LiuQing      4:36

http://www.finkworld.co.uk

http://www.myspace.com/finkmusic

Origine du Groupe : U.K

Style : Alternative

Sortie : 2011

Par  Marc pour http://mescritiques.be



D’un concert de Soap & Skin, nous avons ramené deux choses. Le souvenir d’une prestation d’une intensité inouïe tout d’abord. Et puis le nom d’un artiste qui assurait la première partie avec
brio. Depuis, Fin Greenall a gardé sa place dans nos cœurs et nos oreilles, organes étrangement proches parfois.



La voix, le ton, le détachement, l’enrichissement subtil de la formule guitare/voix, c’est un peu tout ce qu’on aime chez lui et on le retrouve ici. En moins langoureux peut-être, en plus direct,
moins éthéré. Le style subtil reste toujours un peu compliqué à définir, parce que les composantes sont simples et que l’effet produit est radicalement différent d’un singer-songwriter folk
traditionnel. C’est la personnalité de Fink, sa patte indéniable. Pourtant, on peut noter une évolution vers plus de variété que Sort Of Revolution. Il mêle plus d’éléments, est plus musical dans
ses constructions, même si le résultat est encore moins immédiat.



La mise en son est aussi tout à fait impeccable comme Yesterday Was Hard On All Of Us. Il ne lâche pas les gaz brutalement, mais comme une sauce prend forme sous le fouet, cette musique prend de
la consistance sans faire de grumeaux, se lie et s’enroule. Et est délicieuse dans l’assiette, de telle sorte qu’on tend cette assiette avec un regard gourmand quand elle est finie. Pas à dire,
la métaphore, c’est ma spécialité. Pour revenir à ce morceau, il marque le virage de l’album vers plus de profondeur. On retrouvera cet allant sur les belles montées d’intensité sur Honesty. La
basse et la guitare commencent à l’unisson et d’emblée, l’ambiance est installée, on a envie de fermer les yeux et de profiter. Et puis il lui suffit d’une ligne de guitare électrique et de deux
coups de caisse pour que tout le suc se dégage. Un maximum d’effets avec un minimum de moyens, c’est peut-être une des définitions du talent. Les mêmes effets plus pulsation se retrouvent sur
Warm Shadow, c’est aussi très bien. C’est dans ce genre de moment qu’on se rappelle qu’il est signé chez Ninja Tunes, refuge d’une musique électronique subtile et aventureuse.



A l’autre bout du spectre, il peut aussi nous gratifier de morceaux plus nus et virtuoses, comme ce qu’a pu faire José Gonzalez (Wheels, Foot In The Door). La voix pourra paraître un peu monotone
si l’habitude n’est pas encore là. Mais une fois la connivence installée, c’est un piège à émotions. Comme le précédent, cet album ne vous sautera pas à la gorge, mais instillera petit à petit sa
particularité, ce mélange discret et tellement fondant.

Tracklist :

1. Perfect darkness

2. Fear is like fire

3. Yesterday was hard on...

4. Honesty

5. Wheels

6. Warm shadow

7. Save it for somebody else

8. Who says

9. Foot in the door

10. Berlin sunrise

http://lowinthesky.com

http://www.myspace.com/lowinthesky

Origine du Groupe : North America

Style : Downtempo , Abstract Hip Hop , Trip Hop

Sortie : 2005

From http://www.cdbaby.com



"It’s the best downtempo album you’ve never heard of."

groundliftmagazine.com



"There's not a gimmick to be found here -- it's just a collection of twelve four minute songs that exist as ends unto themselves, and though its premise is none too exhilarating, its results are
-- and then some."

splendidmagazine.com



"...their music is just lovely...The music itself covers so many grounds - some parts Sigor Ros with the xylophones and cellos - some parts mixing steady beats with cranky bass guitars - this
stuff is awesome. I'm really excited about the new album."

velvetgrooves.co.uk



"Whether it's a string arrangement, a train, the wind, or the members playing several different instruments, these guys just have a knack for making music with soul."

domaincleveland.com



"Low In The Sky surprised me. They're simple with their complexity, and the lack of lyrics doesn't bring their intensity down. Recommended for fans of Four Tet, Department of Eagles, Boards of
Canada, and Prefuse 73."

whoneedsradio.com



Tracklist :

1. Cool Sanson

2. Dear Birds

3. The Cowboy Natural

4. Are You For Real

5. Fax Mn

6. Perdendosi Morendo

7. Heavens to Murgatroid

8. Horses in the Sun

9. The Mayors House

10. Go Federal

11. Astronaut Practice

12. At the Source of the Longest River