• http://www.le-hiboo.com/wp-content/uploads/danger-mouse-sparklehorse-dark-night-of-the-soul-2009.jpgNote : +

    http://www.dnots.com/

    http://www.dangermousesite.com
    http://www.myspace.com/sparklehorse
    http://www.sparklehorse.com/

    Sortie : 2009
    Style : Alternative , Rock , Folk , Compilation

    Tracklist :
    01. Revenge (avec Wayne Coyne)
    02. Just War (avec Gruff Rhys)
    03. Jaykub (avec Jason Lytle)  *
    04. Little Girl (avec Julian Casablancas)  *
    05. Angel's Harp (avec Frank Black)
    06. Pain (avec Iggy Pop)  *
    07. Star Eyes (I Can't Catch It) (avec James Mercer)
    08. Everytime I'm With You (avec Jason Lytle)  *
    09. Insane Lullaby (avec James Mercer de The Shins)  *
    10. Daddy's Gone (avec Nina Persson)  *
    11. The Man Who Played God (avec Suzanne Vega)
    12. Grim Augury (avec Vic Chestnutt)
    13. Dark Night Of The Soul (avec David Lynch)
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    A la base, l'idée d'un tel projet collaboratif a de quoi laisser rêveur. Imaginez : l'un des producteurs les plus en vogue du moment (Danger Mouse) décidant de s'associer avec un groupe indie-folk parmi les plus talentueux de la scène américaine (Sparklehorse) et avec l'un des plus grands réalisateurs de cinéma contemporain (David Lynch), ça semble trop beau pour être vrai. Ajoutez à cela un concept ambitieux à cheval entre rock, septième art et photographie, une interaction voulue la plus poussée possible entre les trois protagonistes (qui se partagent tour à tour textes, instruments et voix) et surtout, surtout, une ribambelle d'invités plus prestigieux les uns que les autres, et vous voilà avec un album qui a toute lattitude pour bénéficier d'un culte avant l'heure. Sur le papier, tout du moins.

    Allez, on ne résiste pas au plaisir de vous dérouler le catalogue des invités en question : The Flaming Lips, Gruff Rhys (Super Furry Animals), Jason Lytle (Grandaddy), Julian Casablancas (The Strokes), Frank Black (le Black Francis des Pixies), Iggy Pop, James Mercer (The Shins), Nina Persson (The Cardigans), Suzan Vega et Vic Chesnutt. Pas mal, non ? Même Beck aurait du mal à faire mieux pour son Record Club.

    Malheureusement, si une somme de talents pouvait se calculer mathématiquement à tous les coups, ça se saurait. Concrètement, Dark Night Of The Soul s'avère très, très décevant. Ne parvenant jamais à dépasser le simple empilement de chansons sans réussir à transcender les univers de chacun des participants, le disque donne l'impression d'une compilation hétéroclite et mal ajustée. A quoi cela sert-il d'écrire des titres que les intéressés auraient été tout à fait capables d'imaginer eux-mêmes, et souvent en mieux ? De plus, fallait-il vraiment demander à David Lynch de chanter ? Certes, côté caméra, le réalisateur de Blue Velvet et de Mulholland Drive est un sacré cador, mais avec un micro, c'est une autre paire de manches. Ses "Star Eyes (I Can't Catch It)" et "Dark Night of the Soul" sont largement oubliables, pour ne pas dire plus. De la même façon, les contributions des Flaming Lips, de Gruff Rhys et de Jason Lytle s'avèrent bien mornes, et on ne saurait que trop vous conseiller de vous reporter aux albums originaux de ces artistes pour ne pas vous faire une fausse mauvaise idée de leur talent. Même l' "Insane Lullaby" de James Mercer sonne comme du sous-Shins, résultat on ne peut plus inquiétant à l'heure ou l'intéressé et la souris du danger viennent de lancer un projet commun (Broken Bells).

    Reste que ce Dark Night Of The Soul demeure encore à ce jour totalement gratuit, puisque qu'EMI a refusé il y a quelques mois à Brian Burton de commercialiser l'album en même temps qu'un livre de photographies signées David Lynch (livre qui a donc été commercialisé avec un CD vierge en son sein). Vous n'avez donc pas grand chose à perdre à aller y jeter une oreille, et vous pourrez notamment vous satisfaire, quand même, de l'excellent "Little Girl" d'un Julian Casablancas qui semble ici bien plus inspiré que sur son futur projet solo. Par ailleurs, vous ne renaclerez probablement pas devant les contributions plutôt convaincantes de Black Francis et d'Iggy Pop. C'est toujours ça de pris, non ?
    par Nicolas
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  • http://www.beatservice.no/bs072.jpgNote : +

    http://www.lastfm.fr/music/AM+and+the+UV

    Sortie : 2004
    Style : Electro , Pop , Vocal

    Tracklist :
    01 In this kiss
    02 Everybody's girlfriend
    03 Whisper
    04 Mysterin
    05 Candy thunder
    06 Speak
    07 Wonderful, beautiful
    08 Lovegood
    09 Alone again
    10 Spacedust
    11 Everywhere we go
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    PREVIEW

     


    Introducing Anne Marie Almedal, the heart-breaker voice and sensual spotlight of norwegian indie heroes Velvet Belly (Boilerhouse/RCA). The girl you’ve been in love with, but never met. Now joined forces with anglo/arctic electronica pioneers Nicholas Sillitoe (Illumination, Chilluminati, Ultraviolet & Café del Mar fame) and Ken Theodorsen (super sonic studio wizard, also recording as Ultraviolet). Together at last…AM and the UV For this long awaited album debut, Anne Marie and her cult collective deliver an elysian bliss of pop cinematics, a sublime selection of addictive chanson - written and performed by a nonchalant artiste ready to make her finest statement yet... AM and the UV first made waves with their space-echo overdose Everybody’s Girlfriend, the opening track on the Way Out North compilation released in conjunction with Jockey Slut. Two stunning EP’s have followed, Tomorrow Is All Like Flowers, and Silently The Birds Fly Through Us - all seductive teasers for the album masterpiece... Candy Thunder. Pop where it really ought to be, in a post-millennial melodic haze of scandinavian electronics, classic acoustics, timeless songs and bitter-sweet attitude. the true new cool of Norway.
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  • http://www.78s.ch/wp-content/uploads/2009/07/treakaft.jpgNote :

    http://www.myspace.com/terakaft

    Sortie : 2008
    Style : World , Touareg Music , Blues

    Tracklist :
    1. Akh issudar
    2. Ténéré wer tat zinchegh
    3. Djer aman
    4. Intidgagen
    5. Soubhanallah
    6. Legh assistane dagh aïtma
    7. Amidinine wa dagh nohar timtar
    8. Ewor imdane
    9. Haran bardan
    10. Amdagh
    11. Iswegh atay
    12. Arghane manine
    13. Islegh teghram
    14. Tahra a issasnane
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    Découvrez la playlist TERAKAFT Akh issudar (2008)
    Deuxième album de Terakaft enregistré en France et réalisé par Jean-Paul Romann (Lo'Jo) ce qui donne des chansons nettement plus travaillées et arrangées que le précédent "Bismilla". Le groupe évolue en trio (Kedou, Diara et Sanou), les trois se partageant le chant. On y retrouve quelques grands classisques de Tinariwen ("Ténéré wer tat zinchegh" et "Iswegh atay" de Intiyeden, "Aghrane manine" de Diara, "Islegh teghram" d'Abraybone...), ainsi que quelques nouvelles chansons ("Akh issudar" et "Amdagh" de Kedou, "Amidinine wa dagh nohar timtar" de Sanou).
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  • http://www.boomkat.com/media/stock_images/BAFCD033l.jpgNote :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sylford_Walker
    http://www.myspace.com/weltonirie

    Sortie : 2000
    Style : Roots Reggae , dancehall, DJ, solo vocal

    Tracklist :
    Sylford Walker - Give Thanks And Praise To Jah
    Welton Irie - Rolling Stone
    Sylford Walker - Lambs Bread
    Welton Irie - Lambs Bread International
    Sylford Walker - Cleanliness Is Godliness
    Welton Irie - Stone A Throw
    Sylford Walker - Babylonians
    Welton Irie - Jah Come
    Sylford Walker - My Fathers Home Land (Extended)
    Sylford Walker - Deuteronomy
    Welton Irie - Black Man Get Up Tan Up Pon Foot
    Sylford Walker - Eternal Day (Extended)
    Sylford Walker - Chant Down Babylon
    Welton Irie - Ghettoman Corner
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    Une galette roots de bonne facture qui pèche un peu par la prestation de Welton Irie qui nous laisse un peu sur notre soif de dancehall péchu .
    Mais rien que pour le morceau roots "Babylonians" de notre ami Sylford , cet opus mérite d'etre dans votre roots reggaethèque .
    Jah Jah Man !!!

    by DJ DemonAngel

  • http://www.ljplus.ru/img3/l/e/lestp/wham.jpgNote :

    http://www.lonniemack.com

    wikipedia-logo.png

    Sortie : 1999
    Style : Blues

    Tracklist :
    1. Memphis
    2. Where There's A Will There's A Way
    3. Wham!
    4. I'll Keep You Happy
    5. The Bounce
    6. Baby What's Wrong
    7. Down And Out
    8. Satisfied
    9. Susie Q
    10. Why
    11. Down In The Dumps
    12. Rockin' Pneumonia And The Boogie Woogie Flu
    13. Gee Baby
    14. Chicken Pickin'
    15. Oh, I Apologize
    16. Say Something Nice To Me
    17. From Me To You
    18. Turn On Your Love Light
    19. The Freeze
    20. Farther On Up The Road
    21. Cry, Cry, Cry
    22. Save Your Money
    23. Tension (Part 1)
    24. Tension (Part 2)
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    Contains the Fraternity LP THE WHAM OF THE MEMPHIS MAN (1963) plus 13 rare singles and unreleased tracks.

    At first glance, this might seem like nothing more than a retread of the classic The Wham of That Memphis Man, as the disc includes all 14 songs from that album. This is a quality upgrade/supplement to that record, though, adding 11 more tracks of 1963-1967 vintage from both rare singles and previously unreleased outtakes. This is hardly filler that only collectors will care about; it's good stuff, sometimes ace stuff, that's almost all on the same level of The Wham. "Oh, I Apologize," a cover of an obscure Barrett Strong track, is white soul singing on par with Mack's best vocal efforts, while "Cry, Cry, Cry" is a great instrumental version of a Bobby "Blue" Bland number; both of these cuts, unbelievably, were not released prior to this CD. The singles "Say Something Nice to Me" and "Save Your Money" (from 1964 and 1967) are more filet of white soul, and "Tension Pts. 1 & 2" (a 1966 single) another cool roadhouse instrumental. Some of the rare add-ons are less essential than others (like the instrumental reading of the Beatles' "From Me to You"), but taken together it's certainly the best Mack collection, enhanced by Bill Millar's informative liner notes. By the way, in one of those inexplicable occurrences bound to cause collectors to run around in circles, the song titled "Farther on Down the Road" on The Wham of That Memphis Man recording is here titled "Farther on up the Road" and listed as previously unreleased, although in fact it seems to be the same track as the one given a different title on the LP. (To cause further confusion, Mack definitely sings the lyric "Farther on up the road, " not "Farther on down the road, " as it was originally titled.) ~ Richie Unterberger

    24 track compilation for the great American blues guitarist/ vocalist. Contains his entire 1964 debut record 'The Wham Of That Memphis Man', plus rare singles & unreleased cuts. Eight of the 24 included are previously unissued; 19 tunes are in stereo, the rest in mono. 1999 release.
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  • http://commonfolkmeadow.files.wordpress.com/2009/10/emilie_lund_ep_mp3_cover.jpgNote :

    http://www.myspace.com/emilielund
    http://www.aaahh-records.net/emilie-lund-emilie-lund-ep/

    Sortie :2009
    Style : Folk

    Tracklist :
    Emilie Lund – Childhood Friend
    Emilie Lund – Sad Blue Mountain
    Emilie Lund – Getting Late
    Emilie Lund – Rewind
    Emilie Lund – Something Is Eating Me

    DOWNLOAD1.gif (zip) - sept. 2009

    Creative Commons License
    Emilie Lund EP by Emilie Lund is licenced under this Creative
    Commons Attribution-Non Commercial Use 3.0 Unported Licence.


     



     

    Le folk a rarement droit de cité ici, alors quand on tient une perle comme Emilie Lund autant ne pas se gêner pour dire tout le bien que l'on pense de sa msuique. On la découvre donc avec 5 chansons folk qui la rapproche de la mouvance Devandra Banhart, Cocorosie ou Vashti Bunyan.
    Publié sur le label Aaahh Records, ce EP est une petite merveille de folk mélancolique porté par la voix superbe de cet charmante suédoise, accompagnée principalement d’une guitare et d’un piano. A découvrir sans tarder.

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  • http://jazztree.net/web/product/tiny/u0403_52.jpgNote :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Bennie_Green

    Sortie :1958
    Style : Jazz

    Tracklist :
    1. I Love You - 6:08
    2. Melba's Mood - 5:35
    3. Just Friends - 7:03
    4. You're Mine, You - 5:18
    5. Bennie Plays The Blues - 8:25
    6. Green Street - 5:09

    LINEUP: Bennie Green (trombone), Charlie Rouse (tenor sax), Joe Knight (piano), George Tucker (bass), Louis Hayes (drums)

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    It's evident from the opening pair of Latin-flavored performances that Back on the Scene is one of Bennie Green's most diverse efforts. Green's warm, supple tone and fondness for swinging, bop-influenced mainstream jazz and jump blues hasn't disappeared; he's just found new facets in his style. The infectious Latin rhythms on Cole Porter's "I Love You" and "Melba's Mood" are welcome, as is "You're Mine You," which showcases Green's sensitive ballad style. Reviving the standard "Just Friends" emphasizes the trombonist's ties to big band and bop, particularly through tenor saxophonist Charlie Rouse's strong solos. The jumping "Bennie Plays the Blues" and "Green Street" are also terrific, finding Green, Rouse and pianist Joe Knight trading full-bodied solos. Even with this vast array of styles, Back on the Scene retains all the good-natured spirit and humor of his earlier Prestige albums.
    ~ Stephen Thomas Erlewine
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  • http://www.thefader.com/wp-content/uploads/2010/01/gorillaz-plastic-beach.jpgNote :+

    http://gorillaz.com/
    http://www.myspace.com/gorillaz

    Sortie : 2010
    Style : Electro , Alternative , Rap

    Tracklist :
    1. Orchestral Intro
    2. Welcome To The World Of The Plastic Beach (feat. Snoop Dogg and Hypnotic Brass Ensemble)
    3. White Flag (feat. Kano & Bashy)
    4. Rhinestone Eyes
    5. Stylo (feat. Bobby Womack and Mos Def)
    6. Superfast Jellyfish (feat. Gruff Rhys and De La Soul)
    7. Empire Ants (feat. Little Dragon)
    8. Glitter Freeze (feat. Mark E Smith)
    9. Some Kind Of Nature (feat. Lou Reed)
    10. On Melancholy Hill
    11. Broken
    12. Sweepstakes (feat. Mos Def & Hypnotic Brass Ensemble)
    13. Plastic Beach (feat. Mick Jones & Paul Simonon)
    14. To Binge (feat. Little Dragon)
    15. Cloud Of Unknowing (feat. Bobby Womack)
    16. Pirate Jet
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    gorillaz main
    Alors , alors que je pensais  que Gorillaz était mort,  voilà que le revoilà !
    Nouvel opus donc du collectif emmener par Damon Albarn ;
    Que peut on conclure de cet album très conceptuel et surtout ultra electro .

    Et bien ce n'est pas sans mal qu'il faudra s'accrocher sur les 16 plages , car en fleurtant un brin quelques fois sur une electro minimaliste ou une electro disco des années 80 pour clubbers sous aspartame ultra acidulé , qui n'est pas forcement très fleurissante ; On se laisse surprendre par des featurings plus actractives comme "Empire Ants (feat. Little Dragon)" ou "Some Kind Of Nature (feat. Lou Reed)" , ou encore une belle electro fouiilli au début qui prend tout son sens par la suite dans le morceau "Sweepstakes (feat. Mos Def & Hypnotic Brass Ensemble)"

    Vous l'aurez compris , amateur d'electro music vous aimerez très certainement , pour les autres , les guests sauveront la mise de ce nouveau passage de Gorrillaz sur une plage sonore joncher d'electro plastic !

    by DJ DemonAngel



  • http://www.ljplus.ru/img3/l/e/lestp/eclecticism.jpgNote :

    http://www.j-music.com/umezu
    http://www.lastfm.fr/music/Kazutoki+Umezu+Kiki+Band

    Sortie : 1994
    Style : Jazz , Free Jazz , Rock , Experimental , Alternative Fusion

    Tracklist :
    1. Yakitori (9:41)
    2. Western Picaro (5:27)
    3. Juicy Mami (6:22)
    4. Horse Work (3:25)
    5. Stable Seven (5:19)
    6. Lulu & Roro: Dedicated to Rahsaan Roland Kirk (7:09)
    7. Junk (3:19)
    8. Ballet Dancer (2:58)

    Kazutoki Umezu: reeds
    Marc Ribot: guitar
    Curtis Fowlkes: trombone
    Brad Jones: bass
    Samm Bennett: percussion
    Dougie Bowne: drums

    All compositions by Kazutoki Umezu

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    Ovni intraterrestre , Kazutoki Umezu et son Kiki Band nous absorbent dans une danse frénétique mélant compositions free jazz ou le saxo du maitre d'oeuvre s'accorde avec brio et respect sur les riffs de guitare rock speedé de l'ami Marc Ribot .
    Eclecticism , l'album , et comme son nom l'indique , éclectique dans son ensemble , passant de phase biscornus à des rythmes plus binaire dansant si je puis dire , ce qui rend cet opus fortement diversifiant et attrayant .
    Une bonne surprise à découvrir .

    by DJ DemonAngel

  • http://www.parisdjs.com/images/souljazz_orchestra/The_Souljazz_Orchestra-Rising_Sun_b.jpgNote : +

    http://www.souljazzorchestra.com
    http://www.myspace.com/souljazzorchestra

    Sortie : 2010
    Style : Afrobeat , Jazz , World , Big Band

    Tracklist :

    01 - Awakening
    02 - Agbara
    03 - Negus Negast
    04 - Lotus Flower
    05 - Mamaya
    06 - Serenity
    07 - Consecration
    08 - Rejoice, Pt. 1
    09 - Rejoice, Pt. 2

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     Preview :


     

    Depuis sa création en 2002, The Souljazz Orchestra ne nous a jamais déçus. Après avoir sorti ses deux premiers albums, prolongeant et renouvelant avec brio l’afrobeat kutien, sur le label torontois Do Right!, le combo revient aujourd’hui avec un troisième “Rising Sun”, cette fois signé sur Strut Records. Quoi de plus naturel lorsque qu’on sait que ces musiciens originaires d’Ottawa partagent avec l’excellent label londonien une passion invétérée pour les rythmes afro venus tout droit des sixties et des seventies. “Rising Sun” se présente ainsi comme une savante restitution de ce riche héritage, couplée à l’inventivité et au talent du jeune orchestre. L’album s’ouvre sur un splendide “Awakening” porté par un piano et des cuivres étonnants de douceur, plantant un décor patiné et chaleureux, presque romantique, parfait pour mettre en condition avant d’attaquer le frénétique “Agbara”, ode à la danse et à l’afrobeat comme The Souljazz Orchestra sait si bien le faire. Mais quand “Freedom No Go Die” et “Manifesto” surfaient essentiellement sur ce genre de titres sur-vitaminés, la vraie richesse de ce troisième album réside dans une alternance parfaitement dosée entre un funk nigérian puissant (”Negus Negast” et son clin d’œil à la musique éthiopienne de Mulatu Astatke, “Mamaya”), et un afro-jazz plus langoureux dans lequel cuivres et percussions s’autorisent un brin de détente et de nonchalance (le soulful “Lotus Flower”, “Serenity”). Le sextet manie tellement bien ce subtil glissement d’un genre à l’autre qu’il parvient même à créer des ambiances hautement cinématographiques, dans lesquelles on s’abandonne volontiers, comme dans le sublime “Consecration” aux accents improvisés, ou dans les deux parties finales de la reprise de “Rejoice” de Pharoah Sanders, qui offrent une très belle relecture de l’œuvre emblématique du maître de l’ethno-jazz. “Rising Sun” marque donc une étape supplémentaire dans la carrière déjà brillante des canadiens. Lorgnant davantage vers le jazz, ce nouvel opus étonne par sa variété, son harmonie et son assimilation impeccable des influences africaines qui s’y nichent, dégageant une maturité exemplaire. Si bien que nous nous joignons volontiers à Gilles Peterson pour affirmer que “Rising Sun” constitue sûrement le meilleur album du groupe à ce jour. Un bilan qui n’est évidemment que provisoire, tant il ne fait pas l’ombre d’un doute que The Souljazz Orchestra a encore de merveilleuses surprises sonores à nous offrir.
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