• http://www.soulculture.co.uk/wp-content/uploads/2010/01/jose-james-blackmagic.jpg

    Note :

    http://josejamesmusic.com

    http://www.myspace.com/josejamesquartet

    REVIEW CONNECT

    Origine : du Groupe : North America

    Style : Jazz , New Jazz

    Sortie : 2010

    Tracklist :

    1 – Code
    2 – Touch
    3 – Lay you down
    4 – Promise in love
    5 – Warrior
    6 – Made for love
    7 – Save your love for me
    8 – The greater good
    9 – Blackmagic
    10 – Detroit loveletter
    11 – Love conversation feat. Jordana de Lovely
    12 – Beauty
    13 – No tellin’ (I need you)

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    José James a été révélé au public français en 2008, grâce à son premier album, « The Dreamer ». Un album très Jazz, presque sans concession, si ce n’est à la modernité. « The Dreamer » ne réunit que des instruments Jazz. La formation réunie était composée d’une batterie, d’un piano classique, et d’une contrebasse. Cela aurait pu tomber dans le « déjà vu ». C’eut été sans compter sur le talent extraordinaire de José James, qui mêle les inspirations Jazz les plus pures -Coltrane, Miles Davis, Betty Carter -, Soul – Marvin Gaye -, et Hip-hop – A Tribe Called Quest. Le résultat de ce mélange : un premier album capturant l’essence du Jazz, enrichi de la chaleur de la Soul, et capturant l’air du temps comme un tube hip-hop. Ce n’était que le début, peut-être déjà l’évènement le plus marquant dans le monde du Jazz depuis « Kind Of Blue », de Miles Davis. José James nous livrera, le 10 février, son deuxième album : « Black Magic ». Voici une présentation de ce nouvel album.

    A la différence de « The Dreamer », résolument Jazz, « Black Magic » est un charmant petit monstre, très hétérogène, qui mêle des pruductions electro, groovy, soul. Jazz, toujours, avec la reprise de « Save your love for me », un classique. Groovy, « Code », « Lay you down », Black Magic ». L’album est plus urbain. Plus Soul que Jazzy. Difficile à classer, en fait. C’est comme son prédécesseur un album qui mêle beaucoup d’influence, et un album à ne pas rater.


  • http://www.imageyenation.com/images/blog-gallery/fineprint-fineprint(mp3).jpg

    Note : +

    http://fineprintmusic.com

    http://www.myspace.com/fineprintmusic

    Origine du Groupe : Canada

    Style : Rap Fusion

    Sortie : 2007

    Tracklist :

    1. Repeat This
    2. What The
    3. Wicked
    4. Puerto Rico
    5. Peace by piece
    6. Tied Up
    7. Ashby
    8. For Reel
    9. Raw Deal
    10. Untitled

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    Gritty but fun-loving live band Rap from Canada has a name, and it's name is Fineprint! The Toronto-based trio, comprised of Astonish, San Miguel, and Stutter, get stupid-soulful on their debut self-titled album, with live instrumentation, dirty beats, lo-fi recording techniques and witty raps. "Repeat This" gives me a sort of Madvillian type of vibe, while hearkening back to the days of Biz Markie's most dusted joints, and the sweet Soul of Stax Records.

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  • http://lunkiandsika.files.wordpress.com/2009/10/seasick_steve_-_man_from_another_time_packshot_lowres_medium.jpg

    Note : ++

    http://www.seasicksteve.com

    http://www.myspace.com/seasicksteve

    Origine du Groupe : North America

    Style : Blues Rock , Country , Boogie

    Sortie : 2009

    Tracklist :

    1. Diddley Bo (3:51)
    2. Big Green And Yeller (4:15)
    3. Happy (To Have A Job) (3:06)
    4. The Banjo Song (3:30)
    5. Man From Another Time (3:14)
    6. That’s All (4:39)
    7. Just Because I Can (CSX) (3:40)
    8. Never Go West (3:30)
    9. Dark (3:55)
    10. Wenatchee (3:54)
    11. My Home (Blue Eyes) (2:29)
    12. Seasick Boogie (10:30)

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    « My name is Steve and I’m your walking man »

     

     

     Seasick Steve a grandi dans la rue. A 13 ans, il claque la porte de la maison et se dépatouille à coups de petits boulots. Ses séjours en prison, il a arrêté de les compter. Par contre, il se souvient que la vie en tournée, c'est un peu comme le paradis sur terre. Il a longtemps travaillé dans les studios d'enregistrement en tant que technicien ou homme à tout faire. Au début des années 90, il embarque tout son équipement et quitte le Tennessee pour Seattle. Il y créé un studio qui sera fréquenté par des groupes indie comme Modest Mouse et Bikini Kill. Et puis, bien sûr, les groupes grunge. C'est ainsi qu'il rencontre Kurt Cobain, son voisin du dessus lorsqu'il monte son propre studio, Moon Studios, à l’arrière d’un magasin de musique à Seattle et commence à enregistrer les jeunes groupes du coin. 80 disques au total. C’est ainsi qu’il collabore avec Murder City Devils et autres Bikini Kill… et, en 1996, enregistre et produit le premier album de Modest Mouse « This Is A Long Drive For Someone With Nothing To Think About ».

     

    Lors de concerts avec le bluesman R.L. Burnside, Steve prend conscience que son boogie blues et sa technique de slide peuvent plaire, (R.L. Burnside a entre autres enregistré l’album « A Ass Pocket Of Whisky », en 1996, avec l’aide du Jon Spencer Blues Explosion). Mais c’est surtout l’intérêt initial du label Fat Possum Records pour les bluesmen du nord du Mississippi qui le convainc pour de bon de se remettre à jouer.

     

    En 2001, Steve quitte les États-Unis pour la Norvège (le pays d’origine de sa femme) et emmène avec lui famille et studio. Sur place, il continue d’enregistrer, et crée son label : There’s A Dead Skunk Records. Mais quand il se décide enfin à enregistrer son premier album « Cheap », en 2004, avec le groupe suédois The Level Devils, il essuie de lourds revers de fortune : la faillite de son label et une attaque cardiaque… Malgré tout, il se remet à la tâche deux ans plus tard, seul cette fois, dans sa cuisine, sur un enregistreur 4-pistes. Le résultat attire l’attention du label indépendant britannique Bronzerat qui produira son deuxième album, « Dog House Music ».

     

    C’est le début de la notoriété : on l’invite à jouer dans des festivals, et à faire les premières parties de gros groupes.

    Il rencontre notamment Nick Cave de cette façon et celui-ci, avec son groupe Grinderman, participe à l’enregistrement du troisième album de Steve au titre éloquent : « I Started Out With Nothin’ And I Still Got Most Of It Left » (2008).

    Sur cet album, enregistré avec le batteur Dan Magnusson – un ancien membre de The Level Devils, qui l’accompagne aussi en tournée – il utilise les guitares de bric et de broc et aux noms invraisemblables qu’il fait défiler lors de ses concerts, et qui rendent son personnage encore plus rocambolesque et attachant.

     

    Car sur scène Seasick Steve communique son plaisir d’être apprécié à sa juste valeur et à 68 ans, il partage ses histoires et son boogie avec énergie et bonhomie : que cela dure encore longtemps !

    Par Tonton

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  • http://www.gubemusic.com/static/pub/thumbnail/medium/MEDIA-ELEMENT-404.jpg

    Note :

    http://www.rimbanna.com

    http://www.myspace.com/4rimbanna

    Origine du Groupe : Palestine , Syria

    Style : Alternative Fusion World , Pop

    Sortie : 2009

    Tracklist :
    1 April blossoms     
    2 New moon     
    3 The sheperd     
    4 Silver fountain     
    5 The kitten didi     
    6 Sleep, Dolly, sleep     
    7 Raindrops on my window     
    8 Today is my birthday     
    9 The clock     
    10 In our orchard     
    12 Our donkey     
    13 When we become a little bigger     
    14 Kul kbeibeh     
    15 Mum, you are the dearest     
    16 Happy lesser bairam feast     
    17 Christmas feast     
    18 Baylassan     
    19 A sand house     
    20 Nura

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    Rim Banna, a Palestinian singer from Nazareth, presents poignant and humorous children's songs on April Blossoms. Rim's voice is aided with bass guitar, acoustic guitar, drums, keyboards, bansuri flute, duduk, and oud. All the songs are sung in Arabic. However, song translations are provided from Arabic to English in the liner notes. The songs are so enjoyable that you need not be a child to appreciate it's musical intricacies. Overall, the melodies and vocalizations are reminiscent of North African singers, in particular, Mauritania's Malouma. A children's choir accents some of the songs. Perhaps, the Arabic songs take on a life of their own and instill in the listener a deep level of appreciation. Also, Russian and Turkic elements appear from time to time throughout the album. This is an ideal collection of songs to listen to while relaxing, or spending time with family. April Blossoms is as sweet as it sounds, and it gets sweeter with every listen.

    ~ Matthew Forss

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  • http://www.darmowamuza.net/arty/images/duu.jpg

    Note : ++

    http://merchandized.co.uk

    http://www.myspace.com/thedubpistols

    Origine du Groupe : United Kingdom

    Style : Electro dub , Rap , Fusion , Alternative

    Sortie : 2009

    Tracklist :

    01. Back To Daylight
    02. I'm In Love
    03. Everyday Stranger
    04. Revitalise
    05. Ganja
    06. She Moves
    07. Peace Of Mind
    08. Keep The Fire Burning
    09. Six Months
    10. Song For Summer

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    Découvrez la playlist Dub Pistols - Rum And Coke (2009)

    En attendant le concert des Madness, je vais vous faire découvrir à travers un autre groupe de ska britannique que le 2-tone chers aux londoniens est loin, bien loin d’être mort. D’accord, ça change un peu du heavy metal mais croyez-moi, les Dub Pistols, ils arrachent sa grand-mère!!! Dub Pistols Dub Pistols, l'autre grand groupe ska du Royaume-Uni Les concerts de ska ont la forte réputation de vous faire littéralement « péter le feu », tant l’ambiance y est festive et carnavalesque. Ça tombe plutôt bien pour nous parce que la particularité de nos amis des Dub Pistols, c’est qu’ils sont un carnaval à eux tout seuls. Et au vu de leur 4e et nouvel album, « Rum & Coke », les choses risquent de ne pas s’arranger… et c’est pas plus mal d‘ailleurs. Avec des guests aussi prestigieux que Ashley Slater (de Freakpower), le célébre DJ Justin Robertson, Lindy Layton (de Beats International) ou encore le mythique chanteur de reggae Gregory Isaacs, le duo infernal Barry Ashworth / Jason O’Bryan n’a pas fini de nous surprendre avec un opus, considéré par beaucoup comme le meilleur de leur carrière. Tantôt ska (Revitalise, Ganja ,Peace Of Mind, Six Months), tantôt hip-hop (I’m In Love), parfois un peu électro-funk (notamment sur le single Back To Daylight), un peu pop-rock (Keep This Fire Burning) mais souvent dansantes (comme sur le très latino She Moves), ce petit florilège de tubes est l’album idéal pour cet été 2009. Les cuivres sonnantes et trébuchantes accompagnent très bien la terrible, lourde et incroyable ligne de basse, ce qui donnent un peu plus mélodique à cet album éclectique et fort intéressant pour nos jolies oreilles. Ma palme d’or revient à la très belle balade Song For Summer, mon coup de cœur sur « Rum & Coke », magnifiquement bien interprétée par Ashley Slater et qui est parfaite pour les retours de plages ou alors des festivals d’été… Mais les Dub Pistols, c’est aussi des remixes dance-pop à tendance avant gardistes qui font le bonheur des radios outre-manche telles que celles de U2, Sly & Robbie ou encore dernièrement Lily Allen (le remix de « The Fear » a tourné en boucle chez Annie Nightingale sur Radio 1, l‘une des émissions radio les plus écoutées d‘Angleterre). Si les Dub Pistols débarquent près de chez vous, armés-vous de vos plus beaux pistolets et préparez-vous à jumper comme des malades, ça va faire mal !!!

    par Miss Nessie

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  • http://img206.imageshack.us/img206/1296/joynerfq2.jpg

    Note : ++

    http://simonjoyner.net

    http://www.myspace.com/simonjoyner

    Origine du Groupe : North America

    Style : Blues , Folk , Rock

    Sortie : 2006

    Tracklist :

    1. Open Window Blues
    2. You Don`t Know Me
    3. Answer Night
    4. Medicine Blues
    5. Only Living Boy In Omaha, The
    6. Epilogue In D
    7. My Side Of The Blues

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    "The only thing worse than blacking out is waking up just where you are," Simon Joyner sings on Skeleton Blues, his tenth proper album, and it's certainly not the first time that Joyner has made it sound as though he's best not left alone with his own thoughts.

    It seems fortunate then, for him and for us, that on this album he's rarely left alone, but has instead the full-time backing of his veteran Omaha band the Fallen Men. On such earlier works as 1998's Yesterday, Tomorrow and In Between or 2004's Lost With the Lights On, Joyner's sparse arrangements could cast his long-winded confessionals with an almost sickly, florescent-bulb pallor. Here, though, the Fallen Men feverishly work the bellows, pumping these seven overcast tracks full of unruly rock dynamism. Though their spirited presence virtually ensures Skeleton Blues to be the noisiest album in Joyner's catalog, it also leavens the bleakness of his visions enough to also make it his most approachable.

    Anchored throughout by Michael Krassner's sturdy piano and Lonnie Eugene Methe's additional keyboards, Joyner's chief foils here are the pedal steel and guitars of Dave Hawkins and Alex McManus. On expansive tracks like "Open Window Blues" or "Medicine Blues", this group announce themselves with a vengeance, their furious electric interchanges naturally calling to mind Crazy Horse, as well as the most raucous of Steve Wynn's post-Dream Syndicate work, or perhaps a looser, more countrified Television.

    But at the center of the commotion is Joyner and his dense, poetic narratives. For several long stretches on Skeleton Blues he writes urgent transmissions in the third person, yet this song cycle is too uniformly dire and desolate for any real authorial distance. On the apocalyptic "Open Window Blues" he piles desperate image upon desperate image ("The cicadas forever throb on the fringes of the lens/ While I dance upon this shifting pile of skeletons") so thickly his tongue can barely keep up. In doing so, he boldly mirrors the breathless cadence of Bringing It All Back Home-era Dylan, with the Fallen Men's splintered guitars doing their best to keep the comparison flattering.

    "Medicine Blues" returns again to these same darkened territories, with one eye fixed on the newspaper headlines ("What color is the ocean after the oil?"). But Joyner's dread lifts uneasily on tracks like the tender country lament "Answer Night" and on the album's dramatic centerpiece "The Only Living Boy in Omaha". Buoyed by cellist Fred Lonberg-Holm's graceful string arrangements, this latter track is likely the most gorgeous piece Joyner's ever created, a bittersweet hymn to the imperfect homesteads we're never fully able to abandon. It's a vivid portrait of a place and the lives it contains as a recurring dream, as Joyner sings, "Parades, alcohol, and love's swinging phantoms/ If everything rolls around again, does that mean we are free?" over a veil of strings and pedal steel as pure and aching as a late Great Plains rainstorm.

    As always with a Joyner release, the biggest obstacle for many listeners will be his voice. Although at this point he sounds at peace with his vocal restrictions, his narrow range leads to melodies that seem like shadows or suggestions; as usual, his work practically begs to be re-interpreted by a more adventurous or powerhouse vocalist. After the rich opulence of "Only Living Boy", the album's closing two ballads feel somewhat anti-climactic, Joyner's narrators searching once again for a brief respite from their downcast isolation, those quiet moments when "a soft light lit in a bedroom can bring a tired traveler to his knees." Yet with the reliable assistance of the Fallen Men, on Skeleton Blues Joyner is once again able to devise a good number of such transfiguring moments.

    Matthew Murphy

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  • http://tazz.cocolog-tnc.com/subsonic/images/0601_img01.jpg

    Note : ++

    http://www.disdefensedisc.com

    http://www.myspace.com/djbakujapan

    REVIEW CONNECT : 1 & 2

    Origine du Groupe : Japan

    Style : Abstract Hip Hop , Rap Fusion , DJ

    Sortie : 2008

    Tracklist :

    01 Intro
    02 Element for Perfect
    03 Ei, O-Oh
    04 Cannibal-Mix
    05 Skit 1 ∴ Stoned
    06 Eat (feat. Hevi)
    07 Can There Be Peace
    08 Devil Approach
    09 Vandalism
    10 Skit 2 ∴ 88 Experimental Beat Box
    11 Spin Street
    12 God, Others, Substance
    13 Outro-Ach
    14 Kannibalism (feat. MC Kan)
    15 畜殺 (The Slaughter) (feat. PRIMAL & RUMI)
    16 Vandalism (feat. TAV)

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    Lorsque l'on évoque, brièvement, l'existence d'un éventuel hip-hop made in Japan, il est certain qu'une majorité des sondés répondent "DJ Krush". De même qu'il est automatique que 90% d'entre eux soient destabilisés lorsque l'on s'aventure un peu plus loin avec un "Oui mais encore?". Si la barrière de la langue se présente comme une montagne insurmontable pour la plupart d'entre nous, elle n'est en rien responsable des oeillères que nous nous complaisons à conserver. Comme si la galaxie hip-hop se résumait à une seule planète occupant tout l'espace. Que ce soit dit: il existe, ailleurs, d'autres artistes qui méritent un tant soit peu d'intérêt. Au Japon, a fortiori. Bien entendu, il est un cliché diffusé un peu partout qui présente les Nippons comme d'habiles plagieurs de styles développés par le Californien, le New-Yorkais et les autres. Si la singerie se répand avec cocasserie sur les plateaux de télévision et autres shows populaires, il en va de même que n'importe où: dans la rue, en bas, certains s'activent. L'image du Vénérable Ancien s'étant impregnée sur la rétine de petits japonais fans de manipulations platinesques et d'un turntablism débridé, le sol fertilisé par les semences musicales krushiennes aura permis l'émergence de petites pousses prometteuses. Ainsi, l'apparition de multiples scènes japonaises allant du pur classicisme "gangsta" à la déferlante de sons tous plus "expérimentaux" les uns que les autres, avec cette particularité d'un rap souvent peu festif à base d'atmosphères pesantes et graves; forgé sur d'autres valeurs que celle d'une musique noire américaine qui ne lui correspondrait pas vraiment. Abordons ainsi le cas de DJ Baku. Originaire de Tokyo, il découvre le hip hop grâce au film "Juice" (ndlr: un film mettant en scène la vie de 4 lycéens dans un ghetto avec notamment un des rôles principaux joué par Tupac Shakur). Il commence à tâter du vinyl dés 1994. C'est du haut de ses 16 années qu'il arpente les tréfonds undergroundesques de la métropole se mêlant à la déferlante de battles et autres concours de deejaying. Néanmoins, peu doué pour cet exercice, il range bien vite ses aspirations de compétition pour faire la tourner des clubs. C'est ainsi qu'il rencontre Martin et SKE avec lesquels il va fonder le Dis-Defense Disc Crew. S'en suivra un parcours des plus classiques : la production d'une multitude de mixtapes vendues chez les disquaires de Tokyo puis l'émergence d'un label, Dis-Defense Disc. C'est avec lui que Baku va sortir 4 mixtapes puis deux 12" qui le verront collaborer notamment avec Kan; mc japonais de son état. Mais c'est le DVD "Kaikoo" sorti en juin 2005 qui va le sortir un peu du circuit des sorties condifentielles. En souhaitant mettre en avant une partie de la scène indépendante tokyoïte, Baku va réussir son coup en présentant des artistes peu connus du public. Fort de cette réussite, il se lance dans la création de son premier album solo échoué entre nos oreilles au début de l'été 2006: "Spinheddz". 16 rounds pour vous clouer au sol. Bien entendu, DJ Baku y fait montre d'une grande maîtrise de son instrument de travail; notamment au travers de scratchs endiablés; toute la panoplie du DJ est exposée durant la petite minute de 'Intro-LL'. Nous voilà avertis: ça va débarouler sévèrement dans tous les sens pour ne laisser que peu de répit à nos oreilles le temps d'un explicite skit 'Can There Be Peace?' (agrémenté de quelques notes de piano) auquel Baku répond "Non" à la volée, par un 'Devil Approach' détonant (rythmique endiablée, drums lourdes, distorsions dans tous les sens sur lesquelles viennent se greffer l'écho de différentes voix avant que le morceau ne s'emballe littéralement). Il en va de même sur la majorité des morceaux de l'album… Outre ses prestations aux platines, c'est aussi la qualité des productions de Baku que l'on apprécie; mêlant habilement ses scratchs aux divers sons qu'il exploite de manière jubilatoire sur 'Cannibal-Mix' ou sur 'Eat'; morceau sur lequel pose un certain Hevi dont la voix grave et caverneuse n'est pas sans rappeler celle d'un gros métaleux possédant plus de la bête que de l'humain le temps de 4min25 angoissantes. Ayant vu le jour en maxi au côté de 'Cannibal-Mix', 'Spin Street' est pour sa part un petit bijou de head-banging. Ce genre de morceau qui fait un malheur dans une salle de concert surchauffée; un beat rythmé agrémenté de samples de divers instruments; Baku jouant à coller et décoller les différents sons sur nos oreilles pour un résultat des plus appréciables. Et ce ne sont pas les prestations des trois seuls MC's invités pour les ultimes morceaux de l'album qui viendront ternir ce tableau. En particulier 'Kannibalism' : survolté de bout en bout, Kan, autrement connu pour son notable essai solo 'Mitchisilbe' sorti l'année passée, nous expose tout son talent. En véritable maître de cette cérémonie angoissante, le morceau est une course contre la montre. Accueilli par quelques essouflements, c'est sur une rythmique dure que Kan prend la parole pour ne plus la lâcher. Baku déchaîne les éléments musicaux ; son comparse d'un instant se fondant dans la terrible cacophonie de scratchs et autres distorsions sonores assénée à nos oreilles le temps d'un refrain. L'impression de se faire dévorer le cerveau en près de 4min30. On notera tout de même l'agréable présence de Tav accompagnant un 'Vandalism' entendu en cours de route; seul véritable accroc sur la tunique bariolée de Baku; à l'image de la pochette de l'album. "Spinheddz" est un condensé de richesses musicales. Les productions du créateur sont variées, fouillées et ne tournent pas en rond. Le savoir-faire, vinyles en main, du maître de maison impressionne. Baku nous fait voyager avec passion au sein de son propre univers musical bien souvent angoissant, évoluant toujours dans l'urgence… Aucun repos n'est accordé à l'auditeur aventureux. Il va falloir s'armer de courage. Néanmoins, les seize morceaux présents s'enchaînent avec fluidité au rythme de beats courant ventre à terre vers vos oreilles; que ce soit à travers cet exercice déjanté d'un '88 Experimental Beat Box', de la douce mélodie de 'Vandalism' ou du planant 'God, Others, Substance'. Et la tête qui tourne à n'en plus pouvoir.

    par Newton

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  • http://img269.imageshack.us/img269/7101/001custom.jpg

    Note : +

    http://www.myspace.com/axmusique

    http://www.brennnessel.pl

    Origine du Groupe : Poland

    Style : Electro House

    Sortie : 2009

    Tracklist :
    1 STS 6:49
    2 Lane 7:34
    3 Tore Nade 5:28
    4 Faith 6:54 

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    Lascivious Electronic Pop | This is pure electronic energetic pop! Let the saw bassline loose and get the people freaked out with some breathy vocals. The electronic funk will do the rest to set the people in motion and the place on fire. AXMusique is a producer duo who melt sexy electro and minimal house together: Sweating bodies and excited girls guaranteed!

    I discovered the excellent Brennnessel Netlabel during our creative commons music carnival in december and stumbled upon AXMusique while surfing their website. AXMusique are an example about how sophisticated electronic pop music can sound. With their release you get four songs filled with hypnotic electro-minimal sound. Fontastique!

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  • http://vibrationsmusic.com/wp-content/images/shop/jamaica-shines-everywhere.jpg

    Note :  ++

    http://vibrationsmusic.com/collections-vibrations

    Origine du Groupe : Various World

    Style : Reggae

    Sortie : 2009

    Tracklist :

    01. Groundation - Freedom Taking Over (6:01)
    02. The Black Seeds - Send A Message (6:18)
    03. Natty - Bedroom Eyes (4:17)
    04. Sharon Jones & the Dap-Kings - How Long Do I Have to Wait (Ticklah Remix) (5:42)
    05. Blundetto Featuring Grandmagneto - Everybody's Talkin' (3:20)
    06. Katchafire - Seriously (3:21)
    07. 340 ML - Midnight (3:43)
    08. Nightmares on Wax - 70's, 80's (5:35)
    09. Easy Star All-Stars - Karma Police (4:48)
    10. Calypso Rose - Calypso Blues (4:18)
    11. Prince Koloni - Murderer (4:15)
    12. Nutty & Wharfy - Give Me A Chance (4:26)
    13. Alpha Wess - Mobaloukomma (5:26)
    14. Manjul - Africa is Calling (His Children to Go Home) (4:44)
    15. Fc Apatride - Tricks (4:10)
    16. Santogold - Shove it (Switch Remix) (3:46)
    17. Dub Pistols Featuring Rodney P - You'll Never Find (4:21)

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    17 morceaux de reggae du monde entier Les racines du reggae roots des années 70 ont poussé. Le son jamaïquain est aujourd’hui un arbre robuste, dont les branches s’étirent aux quatre coins de la planète. Aucun des titres de cette sélection n’a été produit en Jamaïque. Et pourtant, la terre de Marley est partout sur ce disque riche, fertile, et dont les fruits vous surprendront par leurs saveurs originales et subtiles.

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  • http://www.12rec.net/Pix/059_Derrick-Hart_Songs-From-A-Cross_Artist_Large.jpg

    Note :

    http://www.myspace.com/derrickhartmusic

    http://www.12rec.net

    Origine du Groupe : North America

    Style : Alternative , Post Rock , Psychedelic

    Sortie : 2009

    Tracklist :

    01 - Sunchild

    02 - Sad Leafless Trees

    03 - Youre Winning So I Quit

    04 - Rest Well

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    Following Nic Bommarito's "Harp Fragments", this is part II of our "America, the beautiful" series. I am following the enigmatic Derrick Hart for quite a while now. Equally rooted in the chromatics of US-American Folklore and off-key Pop music, Hart is blessed with a wonderful voice and musical talent that makes his compositions shine like nothing else I heard in a while. His four track "Songs from a cross (the sea)" EP is probably the shortest 12rec. release ever - but one you do not want to miss. "Songs from a cross (the sea)" kicks off with "Sunchild", a febrile and angst-driven piece of Indiepop that marries the grandezza of Arcade Fire with the broken beauty of Brian Wilson. "Sad Leafless Trees", the instrumental intermezzo afterwards, is a digestion of Hart's Americana-sound. It is exciting to follow its textural drift. "You're winning so I quiet" is Derrick Hart in full effect, a larger-than-life DIY Country hymn. Hart's great ability is to play it candy - but not much. For "Rest Well", clarinet and cello strike up for a melancholy ballad that makes me think of Vincent Gallo and, ehm, Chris Isaak at the same time. Timeless! Shouts go out to Justin Robert Wierbonski, Kirill Nikolai, Josie Stawicki, Peter Glenn, Jeremy Powell, Phil Norman and Stacy Price who helped making "Songs from a cross (the sea)" what it is.

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